Senrhys Demissie
surnom ;
Sen, Senri, Rhys, Lys, Mingi.âge et date de naissance ;
Vingt et un ans, 3 juillet 1999.origine ;
Éthiopien, britannique.ascendance ;
Mingi ◊ Maladie magique non recensée.genre ;
Masculin.orientation sexuelle ;
Introverti.maison ;
Helvelle, l’appel de la terre a parlé.année d'études ;
Passage en huitième année.depuis ;
Trois ans.options choisies ;
Langue des monstres, biologie magique.son impression sur ambrose ;
Il lui a paru très… Impérial.son avis sur la magie ;
Là d’où il vient, elle est dans toute chose, dans tout acte. La magie est un mode de vie, une histoire avec laquelle le monde entier l'a bercé depuis son plus jeune âge. Pour sa tribu, le reste est éphémère et illusoire. La magie est tout ce qu’il y a de plus sincère et réel, celle qui lie les âmes et les cœurs. Mais dans ce nouveau monde ? Ne pas faire d’erreur, passer inaperçu, être « normal », ce sont des choses qu’il n’est que trop mal parvenu à faire. Son soulagement fut entier lorsqu’Ambrose est venu le tirer (à son insu) de cet enfer qu’est un monde où la magie n’est pas reine.avatar ;
OC de moi-même.animal totem ;
L’éléphant, symbole de pouvoir, de loyauté et de longévité.signe astrologique ;
Cancer, ascendant capricorne, lune en scorpion. ◊ L’astrologie africaine lui reconnait le symbole de l’ancêtre, pour la force et l’énergie, l’empathie et la logique.catalyseur ;
Un ensemble de tatouages à l’encre d’or tracés sur sa peau.matière favorite ;
Magie de la terre.particularités physiques ;
L’élan tient à la célérité, fuir dans la vallée, jamais plus rapide qu’une antilope, mais peut-être que si le vent soulève ses pas, il pourra dire qu’il a vu le ciel de près aujourd’hui, du haut d’une ligne svelte et brune. Tout le soleil du monde n’effacera pas qu’une peau marmoréenne n’a rien d’un héritage du désert, même si les lignes gravées dans sa chair pleurent d’une magie élégante et brutale, celle d’une tribu qui couvre les corps d’argile blanche, dessinant d’un manichéisme poudré d’orfèvre la subtile complexion de ses enfants. La différence est telle qu’il restera éternel Mingi parmi les siens, qu’importe son nom, qu’importe ses racines, qu’importe que la magie qui court dans ses veines soit celle des ancêtres de la terre et du monde.1m82 ◊ Scarifications rituelles, il ne porte plus que des manches longues au pays des peaux de lait ◊ Supporte la chaleur sans peine ◊ Peau brune, mais jamais assez ◊ Des lignes de tatouage sur son dos, ses bras et ses chevilles ◊ Oreilles percées ◊ Une ligne d’encre magique sous son œil gauche, la marque des bannis ◊ Pas feutrés ◊ Chasseur diurne ◊ Paumes escarpées ◊ Ongles courts ◊ Peiner à boutonner sa chemise, même après trois ans ◊ Sixième sens pour la fuite sociale
tics et manies ;
Mutique ◊ Se mordre les ongles ◊ Jouer avec ses boucles d’oreille ◊ S’humecter le pouce pour tourner les pages d’un livre ◊ Inlassablement suivre la course des oiseaux migrateurs ◊ Des herbes médicinales toujours à portée de main ◊ Siffler à l’aide de ses doigts en cas d’incident ◊ Claquer de la langue sous l’agacement ◊ Anxiété chronique devant les mouvements mécaniques répétitifs ◊ Fuir la technologie comme la peste ◊ Lire les lignes de sa paume avant de s’endormir ◊ Un dictionnaire d’anglais caché dans ses affaires depuis trois ans ◊ Regard fuyant ◊ Tirer la langue en pleine réflexion ◊ Fredonner sa solitude ◊ Rester rêveur devant la pluie ◊ Rire en silence, pleurer sans un bruitpassions ;
Suivre le chemin des fourmis qui longent les murs de sa chambre ◊ Nourrir les volailles du poulailler ◊ Prendre soin des arbres de la forêt ◊ Trouver le nichoir des hirondelles et en veiller la couvée ◊ Ecouter sans un bruit les chansons de la maison des aconits, secrètement rêver de pouvoir joindre sa voix à la leur ◊ Dormir à la belle étoile, et apprendre plus et encore sur l’astronomiephobie ;
La pleine lune.but ;
Il serait sûrement temps d’en trouver un.rêve ;
Faire disparaître le sang sur ses mains.régime alimentaire ;
Omnivore.snack préféré ;
Il a récemment découvert le chocolat noir…boisson préférée ;
Le Tej, un vin de miel traditionnel.caractère
Le silence couvre la respiration haletante d’une nuit portée par ses songes brisés. Le monde est obscur, aussi sombre que le voile de ses yeux peut le lui offrir. Et s’il rêve ou s’efforce d’effacer son existence, personne en ces lieux ne le saura. La discrétion l’a rendu invisible, là où sa différence l’a pourtant affiché aux yeux de tous. Disparaître devient un art qu’il nourrit chaque jour, fervent, assidu, porteur d’une peur viscérale d’autrui, si ce n’est de lui-même en première instance. La réserve s’allie à la timidité, à l’embarras de ne pas se sentir parmi les siens, d’être l’intru, oublié, là où il reconnaît sans peine sa place. Déambuler entre les couloirs se fait en silence, là où sa voix n’a plus laissé qu’une lyre analphabète aux oreilles des autres. La langue est une barrière, pour ce qu’elle n’est pas sienne, pour ce qu’il refuse de la manier, et ce, depuis désormais des années.
Pourquoi se lier au reste du monde, si le vide et le silence sont pourtant si réconfortants ? Pour pallier aux désirs du cœur, ou de la curiosité. Pour faire de ce qu’il est une erreur, une marque salissant le florilège sacré de ceux qui croisent sa route. Fuir, fuir encore, et trébucher sur la douceur d’un, sur les larmes d’une autre. Laisser l’empathie l’emporter, n’être qu’un compagnon fantomatique, si ce n’est énigmatique. Porter à ses mains la vérité que l’approcher est un vice, qu’il revêt contre ses côtes, fermement serrées sous ses doigts crispés d’effroi, la marque d’un démon insatiable.
Pourquoi se lier au reste du monde, si le vide et le silence sont pourtant si réconfortants ? Pour pallier aux désirs du cœur, ou de la curiosité. Pour faire de ce qu’il est une erreur, une marque salissant le florilège sacré de ceux qui croisent sa route. Fuir, fuir encore, et trébucher sur la douceur d’un, sur les larmes d’une autre. Laisser l’empathie l’emporter, n’être qu’un compagnon fantomatique, si ce n’est énigmatique. Porter à ses mains la vérité que l’approcher est un vice, qu’il revêt contre ses côtes, fermement serrées sous ses doigts crispés d’effroi, la marque d’un démon insatiable.
Introverti ◊ Patient ◊ Doux ◊ Socialement anxieux ◊ Mal à l’aise dans une foule ◊ Peiner à maintenir son regard dans celui des gens ◊ Ne pas savoir gérer le stress ◊ Parfois irritable au réveil ◊ Bougonner au fond de la bibliothèque lorsqu’il n’atteint pas ses objectifs ◊ Encore reculer devant les enseignants ◊ Peur de l’autorité ◊ Pessimiste ◊ Laisser aller ◊ Se mêler de ce qui ne le regarde pas, quelques fois ◊ La gestuelle d’un lâche ◊ Préférer mentir pour éviter le conflit ◊ Préférer mentir ◊ Mentir
histoire
Être né là où l’amour ne doit pas voir le jour. L’union du monde extérieur et de la plus ancestrale des traditions. Au cœur de la tribu des Kara, dans les flancs ouest de la rivière de l’Omo, se niche au creux de la vallée le lieu de ce sacrilège qu’eux appellent une aberration, mais qui pour la vie le fera appeler Mingi.
L’Ethiopie n’est cachée aux yeux de personne, l’univers sub-saharien austère et inhospitalier au regard de l’occident d’albâtre. Eux, sont une tribu recluse de la civilisation, refusant d’aborder l’évolution du temps au gré de la technologie et de l’industrie. Là où les mythes et les contes de fées sont réalité. Où les enfants naissent dans les rituels de magie, apprennent à reconnaître les plantes et les esprits dès que leurs sens s’éveillent à ce qui les entoure. Une bulle antique où la sorcellerie est un art de vie, et où la magie est une fierté, une preuve de supériorité, un achèvement par excellence.
Un endroit où voir le jour de l’union châtiée d’un journaliste britannique et d’une héritière du clan laisse paraître les couleurs d’un métissage qui ne pourra jamais être excusé. On l’appelle Mingi comme on souffle le nom d’une malédiction. Pourtant sa mère, lorsqu’elle l’abandonnera au bord de la rivière pour ne pas parjurer le nom de ses aïeuls, l’appellera Te’āmiri, miracle, espérant lui donner un espoir de survie.
La tribu Hamer n’est pas bien différente, à de nombreux égards. La région est aussi vaste que luxuriante à ceux qui savent reconnaître la bénédiction de la vie. Sauver un enfant n’est qu’un geste parmi d’autres. Amener en son sein ce que l’on voue à un culte innommé. Grandir là où l’adversité aurait dû vous ramener à la poussière devait être une erreur. Pourtant c’est ainsi qu’il a découvert le monde et la vie. Une tribu mêlant l’art de la chasse à celui de la sorcellerie, s’ouvrant au commerce pour sa survie. Vertueuse et répondant à ce que sont les plus fins préceptes de la magie africaine. Une salvation dans un monde qui aurait dû faire d’un Mingi une dépouille de plus dans la vallée. Mais les années passent, et d’un miracle au bord des lèvres de sa génitrice, Senrhys découvre le monde, apprend la magie, devient un enfant bâtard parvenant à trouver sa place au milieu de ses frères d’adoption.
Mais aux tribus traditionnelles tiennent de nombreuses vérités. Si grandir au contact du monde extérieur et du commerce n’est qu’une réalité édulcorée pour eux, il y a des choses qui, la nuit, sont la seule vérité des Hamer. Des rites transcrits dans l’Ahmharique le plus pur, parlant des rois des mondes oubliés. Lorsque les rites des guérisseurs ne sont plus suffisants, que les incantations et les charmes forgés dans l’or noir ont fait de la chasse une traque aisée. Il n’y a plus que certaines choses que les jeunes, à l’aube du monde adulte, peuvent encore assimiler.
Les rites de passage sont un secret au reste de l’existence. Senrhys garde de cette nuit-là un souvenir impérissable. Et s’il se souvient de l’agonie des lignes tracées sur sa peau à chaque solstice de l’été jusqu’à ses dix-sept ans, il n’en connaîtra plus jamais la souffrance. C’était du moins sa vaine croyance. Jamais n’aurait-il pu deviner que quitter sa tribu se révélerait être un pareil supplice. Et si chaque nuit, la peur lui tord le ventre, il poursuit sa route, traversant la vallée, affrontant l’aride Sahara et fuyant les terres hostiles du Soudan pour rejoindre l’Egypte. Il n’y a qu’une vérité, un simple rêve, celui de retrouver celui qu’on souffle être un voleur d’ivoire, un roi dans un monde souillé. Retrouver son père n’aura été qu’une idylle imbécile, un fantasme dont il ne connaîtra jamais la saveur.
Un simple foyer, un endroit où l’air est si froid que sa peau semble vouloir fuir ses os, comme si le nord était un lieu de villégiature infâme. La France lui déplait, là où tout ce que le Maroc l’avait rassuré, l’Europe le lui a arraché. Il ne sait plus combien de mois sont passés, comment traverser la Méditerranée était devenu une chose à laquelle il avait survécu. Comme si l’eau s’évertuait à vouloir reprendre ce Mingi qui n’aurait jamais dû connaître la vie.
Mais d’un simple Mingi, du miracle de Te’āmiri à Senrhys, une seule figure marquera son absolution. Ambrose, est une vision à la fois terrifiante et stellaire, l’invocation d’un maître du temps et de l’espace. Il restera coi face à sa propre indignité, courbant l’échine, la nuque basse pour payer ses respects silencieux à un homme qu’il suivra au crépuscule d’un nouveau solstice d’été. Il n’a que dix-huit ans, et si ces mœurs aliènes lui donnent aussi le titre d’homme, rejoindre Hellébore est une promesse de renouveau. Tout réapprendre l’effraie et le galvanise. Et si l’échec d’une première année spécialisée le laissera blessé, il n’aura jamais plus donné de lui que pour apprendre les us et coutumes d’une contrée et d’une magie qui n’est pas la sienne.
La suite, elle, est écrite dans le cycle perpétuel de la lune, veuve éprouvée du soleil. Là où dans la lueur des astres s’étouffant au ramage des arbres de ce lieu sanctifié, la brise donne aux jours nouveaux l’exquise couleur de l’espoir.
L’Ethiopie n’est cachée aux yeux de personne, l’univers sub-saharien austère et inhospitalier au regard de l’occident d’albâtre. Eux, sont une tribu recluse de la civilisation, refusant d’aborder l’évolution du temps au gré de la technologie et de l’industrie. Là où les mythes et les contes de fées sont réalité. Où les enfants naissent dans les rituels de magie, apprennent à reconnaître les plantes et les esprits dès que leurs sens s’éveillent à ce qui les entoure. Une bulle antique où la sorcellerie est un art de vie, et où la magie est une fierté, une preuve de supériorité, un achèvement par excellence.
Un endroit où voir le jour de l’union châtiée d’un journaliste britannique et d’une héritière du clan laisse paraître les couleurs d’un métissage qui ne pourra jamais être excusé. On l’appelle Mingi comme on souffle le nom d’une malédiction. Pourtant sa mère, lorsqu’elle l’abandonnera au bord de la rivière pour ne pas parjurer le nom de ses aïeuls, l’appellera Te’āmiri, miracle, espérant lui donner un espoir de survie.
La tribu Hamer n’est pas bien différente, à de nombreux égards. La région est aussi vaste que luxuriante à ceux qui savent reconnaître la bénédiction de la vie. Sauver un enfant n’est qu’un geste parmi d’autres. Amener en son sein ce que l’on voue à un culte innommé. Grandir là où l’adversité aurait dû vous ramener à la poussière devait être une erreur. Pourtant c’est ainsi qu’il a découvert le monde et la vie. Une tribu mêlant l’art de la chasse à celui de la sorcellerie, s’ouvrant au commerce pour sa survie. Vertueuse et répondant à ce que sont les plus fins préceptes de la magie africaine. Une salvation dans un monde qui aurait dû faire d’un Mingi une dépouille de plus dans la vallée. Mais les années passent, et d’un miracle au bord des lèvres de sa génitrice, Senrhys découvre le monde, apprend la magie, devient un enfant bâtard parvenant à trouver sa place au milieu de ses frères d’adoption.
Mais aux tribus traditionnelles tiennent de nombreuses vérités. Si grandir au contact du monde extérieur et du commerce n’est qu’une réalité édulcorée pour eux, il y a des choses qui, la nuit, sont la seule vérité des Hamer. Des rites transcrits dans l’Ahmharique le plus pur, parlant des rois des mondes oubliés. Lorsque les rites des guérisseurs ne sont plus suffisants, que les incantations et les charmes forgés dans l’or noir ont fait de la chasse une traque aisée. Il n’y a plus que certaines choses que les jeunes, à l’aube du monde adulte, peuvent encore assimiler.
Les rites de passage sont un secret au reste de l’existence. Senrhys garde de cette nuit-là un souvenir impérissable. Et s’il se souvient de l’agonie des lignes tracées sur sa peau à chaque solstice de l’été jusqu’à ses dix-sept ans, il n’en connaîtra plus jamais la souffrance. C’était du moins sa vaine croyance. Jamais n’aurait-il pu deviner que quitter sa tribu se révélerait être un pareil supplice. Et si chaque nuit, la peur lui tord le ventre, il poursuit sa route, traversant la vallée, affrontant l’aride Sahara et fuyant les terres hostiles du Soudan pour rejoindre l’Egypte. Il n’y a qu’une vérité, un simple rêve, celui de retrouver celui qu’on souffle être un voleur d’ivoire, un roi dans un monde souillé. Retrouver son père n’aura été qu’une idylle imbécile, un fantasme dont il ne connaîtra jamais la saveur.
Un simple foyer, un endroit où l’air est si froid que sa peau semble vouloir fuir ses os, comme si le nord était un lieu de villégiature infâme. La France lui déplait, là où tout ce que le Maroc l’avait rassuré, l’Europe le lui a arraché. Il ne sait plus combien de mois sont passés, comment traverser la Méditerranée était devenu une chose à laquelle il avait survécu. Comme si l’eau s’évertuait à vouloir reprendre ce Mingi qui n’aurait jamais dû connaître la vie.
Mais d’un simple Mingi, du miracle de Te’āmiri à Senrhys, une seule figure marquera son absolution. Ambrose, est une vision à la fois terrifiante et stellaire, l’invocation d’un maître du temps et de l’espace. Il restera coi face à sa propre indignité, courbant l’échine, la nuque basse pour payer ses respects silencieux à un homme qu’il suivra au crépuscule d’un nouveau solstice d’été. Il n’a que dix-huit ans, et si ces mœurs aliènes lui donnent aussi le titre d’homme, rejoindre Hellébore est une promesse de renouveau. Tout réapprendre l’effraie et le galvanise. Et si l’échec d’une première année spécialisée le laissera blessé, il n’aura jamais plus donné de lui que pour apprendre les us et coutumes d’une contrée et d’une magie qui n’est pas la sienne.
La suite, elle, est écrite dans le cycle perpétuel de la lune, veuve éprouvée du soleil. Là où dans la lueur des astres s’étouffant au ramage des arbres de ce lieu sanctifié, la brise donne aux jours nouveaux l’exquise couleur de l’espoir.
Mui, votre fidèle serviteur, traîné ici par Gareth, qui me fait de l’œil avec un forum de qualité supérieure (oui, je parle de vous). Je suis un rat de terrier, l’obscurité est mon pays, l’hiver aussi. Faire de mauvais jeux de mots depuis le fond de la cave, pourquoi pas être de conseil si je peux me le permettre.
Dernière édition par Senrhys Demissie le Lun 21 Sep - 0:46, édité 1 fois