Jemma Ralston
Identité
things'll be great
when you're Downtown
Gem.
19 ans, née le 18 août.
britannique.
sans ascendance particulière.
femme.
pansexuelle.
19 ans, née le 18 août.
britannique.
sans ascendance particulière.
femme.
pansexuelle.
Cursus scolaire
helvelles
5ème (redoublée)
5 ans
Parfois elle doute de ses capacités à recruter. Son petit chapeau pointu est so 1680. Et pour être honnête, elle lui en veut un peu, parce qu'il lui a jamais précisé qu'à Héllébore y'aurait pas de réseau et très peu d'internet.
C'est super compliqué, elle imaginait quelque chose de plus instinctif qui ne semble pas venir. Pourtant, quand elle prend le temps de se concentrer, elle perçoit souvent le courant magique autour d'elle, comme enveloppé d'un flou artistique frustrant. S'agissant de sa seule perspective professionnelle, elle y reste très attachée et a bon espoir d'arriver un jour à dompter ce flux.
Physique
Winry Rockbell / Fullmetal Alchemist
Jemma se pavane dans les couloirs de l'école comme si elle en était propriétaire : tête haute et cheveux blonds flottants gracieusement derrière elle, le son de ses talons hauts rebondissant sur les murs. Un sourire autosatisfait et un peu snob greffé sur le visage, elle ne perd la face que lorsqu'on lui fait remarquer ses notes catastrophiques, ou ses infractions régulières au code vestimentaire de l'école. Mais comment ne pas souhaiter mettre en valeur sa silhouette et ses atouts, elle qui est obsédée par son poids au point d'en devenir quelque peu squelettique ? Et c'est plus fort qu'elle, il faut qu'on la remarque, qu'on la voie, qu'on l'entende, qu'on sache qu'elle existe. Alors, elle porte au minimum un collant aux motifs excentriques, parfois très coloré quand elle se sent d'humeur provocante. Le week-end lui permettant de s'affranchir de toute réprimande à ce sujet, c'est farandole de couleurs criardes et d'accessoires fantaisistes, mais attention : toujours à la dernière mode. Nul doute que c'est une jeune fille plutôt mignonne : visage ovale aux pommettes marquées, teint rose et frais, yeux bleus à l'affut d'une nouvelle cible, cheveux blonds soignés avec une petite frange joueuse... Beaucoup la trouvent à leur goût avant de la connaître, mais on s'aperçoit vite qu'elle est trop superficielle pour être vraiment girlfriend-material.
son nez est très court, ses oreilles très décollées, et quelques cicatrices traînent çà-et-là sur son corps. Tous ces éléments la complexent beaucoup, et elle juge également ses hanches trop larges, car elle a tendance à se comparer extensivement aux figures de magazine qu'elle prend comme modèles.
elle est toujours parfaitement épilée à tous les niveaux (des fois qu'une occasion se présente) parce qu'elle trouve que les poils ça fait sale et pas féminin. Elle explose tous ses boutons d'acné avant de cacher les faits sous une grosse couche de maquillage, et déteste être vue sans fond de teint. Elle refuse également de porter les lunettes dont elle a pourtant besoin, même pour étudier.
son nez est très court, ses oreilles très décollées, et quelques cicatrices traînent çà-et-là sur son corps. Tous ces éléments la complexent beaucoup, et elle juge également ses hanches trop larges, car elle a tendance à se comparer extensivement aux figures de magazine qu'elle prend comme modèles.
elle est toujours parfaitement épilée à tous les niveaux (des fois qu'une occasion se présente) parce qu'elle trouve que les poils ça fait sale et pas féminin. Elle explose tous ses boutons d'acné avant de cacher les faits sous une grosse couche de maquillage, et déteste être vue sans fond de teint. Elle refuse également de porter les lunettes dont elle a pourtant besoin, même pour étudier.
Magie
un berger allemand, animal encombrant et hyperactif avec lequel elle ne comprend pas l'analogie.
lion.
les mains, et c'est déjà bien assez compliqué comme ça. Parfois - mais c'est très rare - elle réussit à saisir de l'énergie ésotérique et ses doigts semblent luire d'une lumière semblable à celle du soleil.
préservation du monde fantastique (car comme toutes les princesses, elle a un gros faible pour les animaux et les fleurs) et divination (la seule matière pratique pour laquelle elle ressent une certaine facilité, qu'elle ne sait pas vraiment expliquer).
langue druidique, choisie par défaut parce qu'on lui avait assuré que ce serait l'option la plus simple : il s'avère qu'elle est nulle en chant et n'a pas du tout l'oreille musicale, si bien que c'est très vite devenu le cours où elle galère le plus.
aucun. Gem n'a jamais osé tenter le rituel, car on lui a souvent répété qu'il valait mieux bien se comprendre, soi et sa magie, avant de le tenter. De toute façon, elle est complètement perdue sur le type de rituel qu'elle pourrait bien tenir, et a très peur d'échouer. Elle est extrêmement jalouse de tous les élèves possédant un familier, surtout dans les années inférieures à la sienne.
lion.
les mains, et c'est déjà bien assez compliqué comme ça. Parfois - mais c'est très rare - elle réussit à saisir de l'énergie ésotérique et ses doigts semblent luire d'une lumière semblable à celle du soleil.
préservation du monde fantastique (car comme toutes les princesses, elle a un gros faible pour les animaux et les fleurs) et divination (la seule matière pratique pour laquelle elle ressent une certaine facilité, qu'elle ne sait pas vraiment expliquer).
langue druidique, choisie par défaut parce qu'on lui avait assuré que ce serait l'option la plus simple : il s'avère qu'elle est nulle en chant et n'a pas du tout l'oreille musicale, si bien que c'est très vite devenu le cours où elle galère le plus.
aucun. Gem n'a jamais osé tenter le rituel, car on lui a souvent répété qu'il valait mieux bien se comprendre, soi et sa magie, avant de le tenter. De toute façon, elle est complètement perdue sur le type de rituel qu'elle pourrait bien tenir, et a très peur d'échouer. Elle est extrêmement jalouse de tous les élèves possédant un familier, surtout dans les années inférieures à la sienne.
Personnalité
Caractère
C'est une pimbêche de première catégorie, ou du moins c'est ce qu'elle laisse transparaître. Concrètement, Jemma pense être une princesse, et s'attend à être traitée comme telle. Bien qu'elle ait été recrutée pour apprendre la magie, c'est loin d'être sa priorité : les révisions passent souvent à la trappe au profit de sa recherche de popularité et d'amusement. Les formules et les sorts ont pour elle beaucoup moins d'attrait que les ragots ou les soirées, et de très loin.
La jeune femme est réellement obsédée par le regard des autres, et se construit une image qu'elle juge sans défauts grâce à magazines de mode et fringues dernier cri, le tout commandé par correspondance avec le peu d'argent qu'envoient ses parents. Elle fait même régulièrement le trajet jusqu'au village pour récupérer un peu de wi-fi et aller scroller Instagram.
Comme toute princesse qui se respecte, Gem est à la recherche du grand Amour, avec un A majuscule. Seulement voilà, non seulement ses possibilités sont innombrables, mais en plus elle a beaucoup de mal à supporter la routine, ou même simplement à résister à de nouvelles opportunités. Le grand amour, se dit-elle, finira bien par lui tomber dessus, et en attendant elle change régulièrement de partenaire, ne s'établissant réellement avec personne, et appréciant simplement le jeu qu'est devenu la séduction. Il y a toujours quelqu'un de plus stylé, quelqu'un de plus populaire après qui courir pour renforcer sa propre image. C'est ce qui l'attire avant tout chez quelqu'un : son aura auprès des autres, et à quel point ils auraient l'air cutes ensemble. Ce qu'elle ne prend pas en compte consciemment cependant, c'est qu'elle est devenue déséspérement dépendante de contacts humains, de témoignages d'amour aussi faibles soient-ils. Il faut que les gens la voient, l'envient, et l'aiment.
Son côté arrogant et superficiel l'empêche cependant souvent de lier des amitiés durables et sincères, ou du moins elle ne se laisse pas aller à penser qu'elles le sont. N'importe qui peut dissimuler ses véritables intentions ; et elle est bien placée pour le savoir, elle qui n'hésite pas à fausser ses sentiments, à mentir ou à se servir d'autrui pour améliorer la façon dont elle est perçue. Fausse, oui. Mais son égo, lui, est bien réel, et lorsqu'elle croise quelqu'un qui l'a profondément heurté, sa nature assez sanguine la conduit à faire preuve de méchanceté, qu'elle soit frontale ou dissimulée. À la guerre comme à la guerre. Elle entretient donc également de nombreuses rivalités qu'elle s'efforce de ne pas laisser ternir sa réputation.
Cette façade arrogante l'aide à dissimuler un peu ses complexes, en particulier celui qui porte sur ses résultats scolaires. En effet, si elle est globalement satisfaite par son apparence, ce n'est pas le même discours concernant son intellect. Elle galère énormément avec les cours dispensés à Hellébore, et n'est plus sûre d'être à la hauteur de l'éducation magique qu'elle reçoit. Si elle a profondément honte de ses résultats, et surtout honte de son niveau de magie assez médiocre, elle fait cependant de son mieux pour ne pas l'admettre, et pour se changer les idées un maximum. De toute façon, ça craint de ouf d'être un premier de la classe, non ?
Lors de sa troisième année spécialisée à Hellébore, à son grand désespoir, elle a dû quitter le dortoir des aconits, où la fête était reine, pour celui des helvelles où elle a cependant pu se concentrer suffisamment pour passer enfin en quatrième année. Elle reste très triste de ce changement, car en tant qu'ancienne souffre-douleur, elle vivait sa meilleure vie parmi les coolkids et se délectait d'être présente à toutes les soirées. Ayant très peur d'être mise à l'écart, elle redouble d'effort pour continuer à expérimenter la vie de fille populaire et stylée qu'elle a toujours voulu, quitte à se perdre académiquement et à le regretter à chaque conseil.
Tous les jours, on livre à Jemma des recommandations non-sollicitées auxquels elle répond inlassablement d'aller se faire cuire le cul. Elle préfère de très loin l'idée de se trouver un bouc-émissaire pour faire ses devoirs à sa place à celle de « reprendre les bases à zéro » ; elle préfère consacrer sa matière grise à trouver de quoi tourmenter sa grande rivale, Iseut Spellman, plutôt qu'à essayer de « comprendre comment marche le flux magique » ; et elle préfère encore descendre à Dunleen tous les jours pour capter une once d'internet au lieu de « se couper de toute technologie nocive pour les sorciers ». Plus on la pousse, plus il y a de chances pour qu'elle referme son grimoire, range ses décoctions, et balance le tout dans sa chambre pour mieux courir oublier tout ça à la soirée du siècle.
La jeune femme est réellement obsédée par le regard des autres, et se construit une image qu'elle juge sans défauts grâce à magazines de mode et fringues dernier cri, le tout commandé par correspondance avec le peu d'argent qu'envoient ses parents. Elle fait même régulièrement le trajet jusqu'au village pour récupérer un peu de wi-fi et aller scroller Instagram.
Comme toute princesse qui se respecte, Gem est à la recherche du grand Amour, avec un A majuscule. Seulement voilà, non seulement ses possibilités sont innombrables, mais en plus elle a beaucoup de mal à supporter la routine, ou même simplement à résister à de nouvelles opportunités. Le grand amour, se dit-elle, finira bien par lui tomber dessus, et en attendant elle change régulièrement de partenaire, ne s'établissant réellement avec personne, et appréciant simplement le jeu qu'est devenu la séduction. Il y a toujours quelqu'un de plus stylé, quelqu'un de plus populaire après qui courir pour renforcer sa propre image. C'est ce qui l'attire avant tout chez quelqu'un : son aura auprès des autres, et à quel point ils auraient l'air cutes ensemble. Ce qu'elle ne prend pas en compte consciemment cependant, c'est qu'elle est devenue déséspérement dépendante de contacts humains, de témoignages d'amour aussi faibles soient-ils. Il faut que les gens la voient, l'envient, et l'aiment.
Son côté arrogant et superficiel l'empêche cependant souvent de lier des amitiés durables et sincères, ou du moins elle ne se laisse pas aller à penser qu'elles le sont. N'importe qui peut dissimuler ses véritables intentions ; et elle est bien placée pour le savoir, elle qui n'hésite pas à fausser ses sentiments, à mentir ou à se servir d'autrui pour améliorer la façon dont elle est perçue. Fausse, oui. Mais son égo, lui, est bien réel, et lorsqu'elle croise quelqu'un qui l'a profondément heurté, sa nature assez sanguine la conduit à faire preuve de méchanceté, qu'elle soit frontale ou dissimulée. À la guerre comme à la guerre. Elle entretient donc également de nombreuses rivalités qu'elle s'efforce de ne pas laisser ternir sa réputation.
Cette façade arrogante l'aide à dissimuler un peu ses complexes, en particulier celui qui porte sur ses résultats scolaires. En effet, si elle est globalement satisfaite par son apparence, ce n'est pas le même discours concernant son intellect. Elle galère énormément avec les cours dispensés à Hellébore, et n'est plus sûre d'être à la hauteur de l'éducation magique qu'elle reçoit. Si elle a profondément honte de ses résultats, et surtout honte de son niveau de magie assez médiocre, elle fait cependant de son mieux pour ne pas l'admettre, et pour se changer les idées un maximum. De toute façon, ça craint de ouf d'être un premier de la classe, non ?
Lors de sa troisième année spécialisée à Hellébore, à son grand désespoir, elle a dû quitter le dortoir des aconits, où la fête était reine, pour celui des helvelles où elle a cependant pu se concentrer suffisamment pour passer enfin en quatrième année. Elle reste très triste de ce changement, car en tant qu'ancienne souffre-douleur, elle vivait sa meilleure vie parmi les coolkids et se délectait d'être présente à toutes les soirées. Ayant très peur d'être mise à l'écart, elle redouble d'effort pour continuer à expérimenter la vie de fille populaire et stylée qu'elle a toujours voulu, quitte à se perdre académiquement et à le regretter à chaque conseil.
Tous les jours, on livre à Jemma des recommandations non-sollicitées auxquels elle répond inlassablement d'aller se faire cuire le cul. Elle préfère de très loin l'idée de se trouver un bouc-émissaire pour faire ses devoirs à sa place à celle de « reprendre les bases à zéro » ; elle préfère consacrer sa matière grise à trouver de quoi tourmenter sa grande rivale, Iseut Spellman, plutôt qu'à essayer de « comprendre comment marche le flux magique » ; et elle préfère encore descendre à Dunleen tous les jours pour capter une once d'internet au lieu de « se couper de toute technologie nocive pour les sorciers ». Plus on la pousse, plus il y a de chances pour qu'elle referme son grimoire, range ses décoctions, et balance le tout dans sa chambre pour mieux courir oublier tout ça à la soirée du siècle.
Notes
faire la fête, make-out avec des gens dans les couloirs au lieu d'aller en cours, devenir le centre de l'attention d'une manière ou d'une autre.
finir par être virée d'Hellébore parce qu'elle est trop nulle. Si un jour ça devait arriver, elle ferait sûrement en sorte d'être virée pour non-respect du règlement, plutôt.
Comme elle n'en sait pas suffisamment sur les personnes à ascendances et maladies magiques, elle en a aussi très peur et a tendance à être salement méchante avec eux.
elle n'en a encore aucune idée, et elle essaie de ne pas y penser. Certains ont évoqué la possibilité qu'elle devienne autrice pour des fortune cookies.
réussir à conjurer son familier, pour être sûre d'avoir toujours quelqu'un à ses côtés.
très carnivore.
n'importe quoi tant que c'est préparé par Muffin Tim, elle le maudit souvent car il représente une grande menace pour sa ligne. En plus il craint un peu.
le rhum est son péché mignon, et par temps de motivation intense elle se dévoue pour aller traire le duo de chèvres à huit yeux de l'école dans l'optique de faire à ses potes de délicieux bikini cocktails salés.
finir par être virée d'Hellébore parce qu'elle est trop nulle. Si un jour ça devait arriver, elle ferait sûrement en sorte d'être virée pour non-respect du règlement, plutôt.
Comme elle n'en sait pas suffisamment sur les personnes à ascendances et maladies magiques, elle en a aussi très peur et a tendance à être salement méchante avec eux.
elle n'en a encore aucune idée, et elle essaie de ne pas y penser. Certains ont évoqué la possibilité qu'elle devienne autrice pour des fortune cookies.
réussir à conjurer son familier, pour être sûre d'avoir toujours quelqu'un à ses côtés.
très carnivore.
n'importe quoi tant que c'est préparé par Muffin Tim, elle le maudit souvent car il représente une grande menace pour sa ligne. En plus il craint un peu.
le rhum est son péché mignon, et par temps de motivation intense elle se dévoue pour aller traire le duo de chèvres à huit yeux de l'école dans l'optique de faire à ses potes de délicieux bikini cocktails salés.
Histoire
Si la magie est souvent associée à la lune, Jemma est née avec le soleil pour témoin*. Peu importait que ses rayons doivent se frayer un passage entre les gratte-ciels pour l’atteindre, et peu importait que la chaleur sur sa peau soit filtrée par la pollution ambiante : l'enfant brillait, dans tous les sens du terme, comme pour lui répondre. Elle était l’enfant star, le centre de l’attention ; Jemma comprit vite que le monde tournait autour d’elle, et non l’inverse. À l’époque, son cerveau intégrait les leçons avec une facilité grisante, et ses camarades s’entichaient aussi facilement d’elle que les compliments pleuvaient de la bouche des professeurs. Toute puissante, Jemma se rêva chanteuse, vétérinaire, médecin, juge... Le soleil, apparemment satisfait, sembla juger inutile de s'infliger des efforts supplémentaires, et cessa de combattre le paysage urbain pour l'éclairer.
Alors, en grandissant, le regard d'autrui changea. Son attitude dominante devint irritante et éclipsa tout le reste. Et quand la puberté frappa, on ne la trouva même plus mignonne.
Lorsqu'à douze ans elle entra au lycée, elle partageait l'avis des autres et se trouvait diablement laide et agaçante ; et même si, rétrospectivement, les autres élèves n'étaient pas forcément mieux lotis, une aura de loser lui collait à la peau. Dès lors, elle regarda l'astre solaire, désormais indifférent, comme un ennemi qui trempait ses aisselles et irritait son visage déjà acnéique. Jemma se sentait comme Copernic lorsque sa théorie de l'héliocentrisme avait été indexée par l'Église ; c'est-à-dire pas très jouasse, probablement.
L'adolescente se mit à zieuter déséspérement les magazines de mode, capable de vendre père et mère pour obtenir une silhouette parfaitement irréaliste comme celle des mannequins en couverture. Plus on se moquait de ses seins qui poussaient, de ses poils qui dépassaient parfois des manches de son t-shirt, des boutons autour de son nez, sur son front, autour de sa bouche, plus elle corrigeait son physique jugé ingrat. Elle passa deux ans à essayer d'irradier à nouveau, mais rien n'y faisait : tout le monde semblait avoir peur de chopper une insolation. Et le mal était déjà fait : un monstre de tristesse, de rage et de jalousie brûlait désormais son ventre, sans que personne ne se risque à lui tendre la main.
Et un jour, main il eût. Une main dont les doigts fins et doux toquèrent à la porte de chez elle, accompagnés d'une voix calme, bienveillante, qui convainquit ses parents comme elle. Lorsqu'Ambrose était entré dans la maison, un rayon de soleil avait semblé l'accompagner. Il devait être midi, la lumière s'engouffra dans le couloir et vint frapper Jemma dans l'œil.
« La magie ? » répéta-t-elle, retrouvant immédiatement la chaleur enfantine d'une période où elle pensait tout cela possible. Comme elle avait été heureuse, lorsqu'elle voyait encore le monde s'étendre sous ses pieds, qu'elle inventait des formules magiques ridicules et confectionnait des mixtures peu ragoûtantes. Son grand-frère se dévouait pour les tester sans autre forme de résultat qu'une grimace de dégoût - mais l'enfant imaginait l'énergie mystique rebondir dans la cour de l'immeuble, tout autour d'eux.
Ok bitches, vous avez voulu rigoler, j'suis sûre qu'on va bien se marrer quand je serais devenue une mage ultra stylée qui pourra vous maraver la tronche d'un regard.
C'est dans une explosion resplendissante qu'elle arriva à Hellébore et enfouit avec délices ses soucis au fond d'elle-même, où le monstre les dévora avidement et s'en servit comme carburant de sa nouvelle vie : celle où elle allait être la star qu'elle avait toujours été. Jemma jeta son sac dans le dortoir des aconits peu de temps après ses quatorze ans, et s'épanouit à merveille dans ce nouvel environnement festif. Pas un soir ne passa sans qu'elle ne participe à la célébration, ses difficultés à pratiquer la magie enfouies sous les paillettes, les acouphènes et les remèdes anti-gueule de bois perfectionnés par les huitième années depuis trente ans. Une routine de réveils tardifs suivant des nuits agitées lui fit passer le plus clair de son temps à l'intérieur de l'école, si bien qu'elle ne ressentit à nouveau la chaleur solaire sur sa peau qu'après avoir changé de maison.
En effet, lorsque la blonde devenue queen Gem entama sa troisième année spécialisée, on lui conseilla très vivement de changer de dortoir pour celui des helvelles. Il est probable que ses progrès soient dus à la pénombre de celui-ci, qui la poussa à aller plus régulièrement étudier dehors, tout en lézardant jusqu'aux lueurs du crépuscule. Cependant, loin d'abandonner les - nombreuses - connaissances qu'elle s'était faites chez les aconits, ce fût surtout grâce à des adelphes champignons plus concernés qu'elle par ses propres études (ou très influençables) qu'elle arriva enfin à se hisser en quatrième année, avant de la redoubler comme elle redoublerait la suivante.
Au cours de ces années difficiles académiquement, elle trouva un certain équilibre entre ses inquiétudes et sa capacité à se vider l'esprit, mais une meurtrissure demeure très vive : celle de n'avoir aucun familier à ses côtés. Impossible pour ses amis, même proches, de savoir si elle a seulement tenté le rituel, car Jemma demeure muette à ce sujet. Facilement agacée par la question, il y a de fortes chances qu'elle détourne l'attention en livrant une histoire de son cru, censée lui donner du style, comme lorsqu'elle raconte à qui veut bien l'entendre qu'elle aurait échappé à un vampire assoiffé, une fois. Mais personne ne saurait dire si c'est vrai, un peu comme la rumeur de son crush sur Muffin Tim.
Alors, en grandissant, le regard d'autrui changea. Son attitude dominante devint irritante et éclipsa tout le reste. Et quand la puberté frappa, on ne la trouva même plus mignonne.
Lorsqu'à douze ans elle entra au lycée, elle partageait l'avis des autres et se trouvait diablement laide et agaçante ; et même si, rétrospectivement, les autres élèves n'étaient pas forcément mieux lotis, une aura de loser lui collait à la peau. Dès lors, elle regarda l'astre solaire, désormais indifférent, comme un ennemi qui trempait ses aisselles et irritait son visage déjà acnéique. Jemma se sentait comme Copernic lorsque sa théorie de l'héliocentrisme avait été indexée par l'Église ; c'est-à-dire pas très jouasse, probablement.
L'adolescente se mit à zieuter déséspérement les magazines de mode, capable de vendre père et mère pour obtenir une silhouette parfaitement irréaliste comme celle des mannequins en couverture. Plus on se moquait de ses seins qui poussaient, de ses poils qui dépassaient parfois des manches de son t-shirt, des boutons autour de son nez, sur son front, autour de sa bouche, plus elle corrigeait son physique jugé ingrat. Elle passa deux ans à essayer d'irradier à nouveau, mais rien n'y faisait : tout le monde semblait avoir peur de chopper une insolation. Et le mal était déjà fait : un monstre de tristesse, de rage et de jalousie brûlait désormais son ventre, sans que personne ne se risque à lui tendre la main.
Et un jour, main il eût. Une main dont les doigts fins et doux toquèrent à la porte de chez elle, accompagnés d'une voix calme, bienveillante, qui convainquit ses parents comme elle. Lorsqu'Ambrose était entré dans la maison, un rayon de soleil avait semblé l'accompagner. Il devait être midi, la lumière s'engouffra dans le couloir et vint frapper Jemma dans l'œil.
« La magie ? » répéta-t-elle, retrouvant immédiatement la chaleur enfantine d'une période où elle pensait tout cela possible. Comme elle avait été heureuse, lorsqu'elle voyait encore le monde s'étendre sous ses pieds, qu'elle inventait des formules magiques ridicules et confectionnait des mixtures peu ragoûtantes. Son grand-frère se dévouait pour les tester sans autre forme de résultat qu'une grimace de dégoût - mais l'enfant imaginait l'énergie mystique rebondir dans la cour de l'immeuble, tout autour d'eux.
Ok bitches, vous avez voulu rigoler, j'suis sûre qu'on va bien se marrer quand je serais devenue une mage ultra stylée qui pourra vous maraver la tronche d'un regard.
C'est dans une explosion resplendissante qu'elle arriva à Hellébore et enfouit avec délices ses soucis au fond d'elle-même, où le monstre les dévora avidement et s'en servit comme carburant de sa nouvelle vie : celle où elle allait être la star qu'elle avait toujours été. Jemma jeta son sac dans le dortoir des aconits peu de temps après ses quatorze ans, et s'épanouit à merveille dans ce nouvel environnement festif. Pas un soir ne passa sans qu'elle ne participe à la célébration, ses difficultés à pratiquer la magie enfouies sous les paillettes, les acouphènes et les remèdes anti-gueule de bois perfectionnés par les huitième années depuis trente ans. Une routine de réveils tardifs suivant des nuits agitées lui fit passer le plus clair de son temps à l'intérieur de l'école, si bien qu'elle ne ressentit à nouveau la chaleur solaire sur sa peau qu'après avoir changé de maison.
En effet, lorsque la blonde devenue queen Gem entama sa troisième année spécialisée, on lui conseilla très vivement de changer de dortoir pour celui des helvelles. Il est probable que ses progrès soient dus à la pénombre de celui-ci, qui la poussa à aller plus régulièrement étudier dehors, tout en lézardant jusqu'aux lueurs du crépuscule. Cependant, loin d'abandonner les - nombreuses - connaissances qu'elle s'était faites chez les aconits, ce fût surtout grâce à des adelphes champignons plus concernés qu'elle par ses propres études (ou très influençables) qu'elle arriva enfin à se hisser en quatrième année, avant de la redoubler comme elle redoublerait la suivante.
Au cours de ces années difficiles académiquement, elle trouva un certain équilibre entre ses inquiétudes et sa capacité à se vider l'esprit, mais une meurtrissure demeure très vive : celle de n'avoir aucun familier à ses côtés. Impossible pour ses amis, même proches, de savoir si elle a seulement tenté le rituel, car Jemma demeure muette à ce sujet. Facilement agacée par la question, il y a de fortes chances qu'elle détourne l'attention en livrant une histoire de son cru, censée lui donner du style, comme lorsqu'elle raconte à qui veut bien l'entendre qu'elle aurait échappé à un vampire assoiffé, une fois. Mais personne ne saurait dire si c'est vrai, un peu comme la rumeur de son crush sur Muffin Tim.
La créatrice Rheah ✨
Bonsoir les moches
Ai-je seulement besoin de me présenter ? (oui)
Jemma est pas sympa mais moi je le suis, vous inquiétez pas. Sinon, j'ai pas un rythme de rp incroyable, je suis même carrément lente, i hope that's okay :<
Ai-je seulement besoin de me présenter ? (oui)
Jemma est pas sympa mais moi je le suis, vous inquiétez pas. Sinon, j'ai pas un rythme de rp incroyable, je suis même carrément lente, i hope that's okay :<
*en me relisant jsp si c'était très clair du coup je préfère l'écrire noir sur blanc et être sûre que c'est ok si vous validez ma fiche qsgjkvhg. En gros dans mon esprit Jemma est juste beaucoup plus sensible au flux magique du soleil par rapport aux autres sources de magie. Mais comme elle n'en a pas du tout conscience, elle se met pas souvent en contact direct avec, et elle galère ENCORE PLUS avec la magie, du coup. Pour ça que sa magie a l'air un peu solaire et lumineuse et que ses mains brillent, tout ça. Ça veut pas dire qu'elle saura jamais se servir des autres flux, mais c'est censé être le plus "simple" pour elle i guess, j'ai pensé à ça comme elle est Lion. Mais j'ai un peu peur que peut-être ça fasse trop ascendance/maladie magique, à vous de me dire. Voilà.
Dernière édition par Jemma Ralston le Dim 23 Aoû - 17:02, édité 35 fois