je suis
né
chasseur
love
make me clean
make me clean
surnom : frei
âge, date de naissance : 17 ans, né un 5 septembre
origine : vénézuélien
ascendance : homoncule
genre : masculin
orientation sexuelle : pulsionnaire
maison : aconit
année d'études : année spécialisée, redoublant
depuis : deux ans
son impression sur ambrose : il le déteste comme les autres
son avis sur la magie : il se répète en mantra qu'elle doit disparaître
avatar : akaza @kimetsu no yaiba
âge, date de naissance : 17 ans, né un 5 septembre
origine : vénézuélien
ascendance : homoncule
genre : masculin
orientation sexuelle : pulsionnaire
maison : aconit
année d'études : année spécialisée, redoublant
depuis : deux ans
son impression sur ambrose : il le déteste comme les autres
son avis sur la magie : il se répète en mantra qu'elle doit disparaître
avatar : akaza @kimetsu no yaiba
love
touch me
cure me
touch me
cure me
animal totem : un glouton
signe astrologique : vierge
catalyseur : il en est un
matière favorite : aucune, il est mauvais partout
particularités physiques : les marques qui apparaissent sur son corps lors d'un événement magique
groupe sanguin : ab
tics et manies : elles seraient longues à énumérer mais la manie la plus visible reste les coups qu'il se donne ou qu'il donne au décor au moindre désagrément
passions : la musculation (compulsive)
phobie : rester lui-même
avenir : quoi que ce soit
rêve : avoir un rêve
régime alimentaire : omnivore
snack préféré : l'intérieur de son bras (il le mord jusqu'au sang)
boisson préférée : il ne ressent pas la soif
signe astrologique : vierge
catalyseur : il en est un
matière favorite : aucune, il est mauvais partout
particularités physiques : les marques qui apparaissent sur son corps lors d'un événement magique
groupe sanguin : ab
tics et manies : elles seraient longues à énumérer mais la manie la plus visible reste les coups qu'il se donne ou qu'il donne au décor au moindre désagrément
passions : la musculation (compulsive)
phobie : rester lui-même
avenir : quoi que ce soit
rêve : avoir un rêve
régime alimentaire : omnivore
snack préféré : l'intérieur de son bras (il le mord jusqu'au sang)
boisson préférée : il ne ressent pas la soif
the pure always act from love
the damned always act from love
un jour une chose imperceptible s'est détachée du tout et s'est mise à bouger. elle a tourné lentement jusqu'à prendre substance, puis tourné à nouveau jusqu'à devenir invisible, puis tourné encore jusqu'à devenir une particule, puis un quark, puis un proton.
jusqu'au moment de la division de la toute dernière cellule, cette chose imperceptible et curieuse, cette chose mouvante et sombre dont nous sommes chacun les dépositaires, les gardes et la conséquence, cette chose qui a décidé de nous faire vivre nous fera mourir.
nous sommes tous sous-produits de la soupe primordiale. quand nous marchons et que nous rencontrons quelqu'un d'autre, et que nous reconnaissons cet autre comme notre semblable, nous nous approchons un peu plus près du sens de la vie.
malheureusement la vie n'a pas à répondre de ton existence. c'est dommage pour toi.
qu'est-ce qu'on va faire de toi ? tu es fou. tu contiens cette étrange douleur qui s'accroche à ton corps défendant. il paraît que les autres corps contiennent plutôt une âme, ou quelque chose du genre. c'est dommage pour toi.
qu'est-ce qu'on va faire de toi ? tu as mis le feu à ton sang. qu’est-ce qu’on va faire de tes cendres ? ton chemin s'est brisé et tes idoles sont mortes. tu attends le danger à n'importe quelle heure, tu t'enfermes pour toujours à l'intérieur de ta tête, tu cherches la merde dans le regard des gens. et tu vas la trouver. c'est dans ta nature.
qu'est-ce qu'on va faire de toi ? toi qu'on a voulu servile, et docile, et tout petit, tu as préféré cracher dans la bouche qui t'a donné ton nom. perdu dans les architectures égoïstes, dans l'éternelle solitude des structures hiérarchiques, tu es tombé malade au sein des grands ensembles. tu as découvert qu'en toi existent un cœur, un estomac et des poumons. mais les organes des automates n'ont pas de valeur marchande.
brisé comme le sont les enfants dans des corps adultes, tu es fils et victime de la perversion du monde. des traumatismes que tu fais passer pour des habitudes. toi, tu grandiras tordu.
tu ne crois en rien, à commencer par toi-même. tu ne sais pas où déplacer ta personne, tu as l'âme en état de siège. tu portes en toi le goût de l'anéantissement, d'abord de toi-même et puis de tout ce qui t'entoure, tu regardes les gens et les vies et les choses : rien n'est plus triste que toi. rien ne semble pouvoir te détourner d'elle, cette pensée qu'au bout du compte, tu seras toujours seul.
frustré, fermé, hostile, violent, extrême, brutal, simplet, rageur, craintif, sauvage, seul, désespéré
jusqu'au moment de la division de la toute dernière cellule, cette chose imperceptible et curieuse, cette chose mouvante et sombre dont nous sommes chacun les dépositaires, les gardes et la conséquence, cette chose qui a décidé de nous faire vivre nous fera mourir.
nous sommes tous sous-produits de la soupe primordiale. quand nous marchons et que nous rencontrons quelqu'un d'autre, et que nous reconnaissons cet autre comme notre semblable, nous nous approchons un peu plus près du sens de la vie.
malheureusement la vie n'a pas à répondre de ton existence. c'est dommage pour toi.
qu'est-ce qu'on va faire de toi ? tu es fou. tu contiens cette étrange douleur qui s'accroche à ton corps défendant. il paraît que les autres corps contiennent plutôt une âme, ou quelque chose du genre. c'est dommage pour toi.
qu'est-ce qu'on va faire de toi ? tu as mis le feu à ton sang. qu’est-ce qu’on va faire de tes cendres ? ton chemin s'est brisé et tes idoles sont mortes. tu attends le danger à n'importe quelle heure, tu t'enfermes pour toujours à l'intérieur de ta tête, tu cherches la merde dans le regard des gens. et tu vas la trouver. c'est dans ta nature.
qu'est-ce qu'on va faire de toi ? toi qu'on a voulu servile, et docile, et tout petit, tu as préféré cracher dans la bouche qui t'a donné ton nom. perdu dans les architectures égoïstes, dans l'éternelle solitude des structures hiérarchiques, tu es tombé malade au sein des grands ensembles. tu as découvert qu'en toi existent un cœur, un estomac et des poumons. mais les organes des automates n'ont pas de valeur marchande.
brisé comme le sont les enfants dans des corps adultes, tu es fils et victime de la perversion du monde. des traumatismes que tu fais passer pour des habitudes. toi, tu grandiras tordu.
tu ne crois en rien, à commencer par toi-même. tu ne sais pas où déplacer ta personne, tu as l'âme en état de siège. tu portes en toi le goût de l'anéantissement, d'abord de toi-même et puis de tout ce qui t'entoure, tu regardes les gens et les vies et les choses : rien n'est plus triste que toi. rien ne semble pouvoir te détourner d'elle, cette pensée qu'au bout du compte, tu seras toujours seul.
frustré, fermé, hostile, violent, extrême, brutal, simplet, rageur, craintif, sauvage, seul, désespéré
death
make me brave
make me brave
- frei,
il entra dans la pièce glacée par une pénombre absurde - dehors il faisait grand soleil.
les rideaux collés aux fenêtres éclusaient une lumière orange, toxique.
il était facile de comprendre qu'ici on confondait la nuit avec le jour.
derrière le rectangle formé par ces lueurs païennes, ni nocturnes ni diurnes, se découpait une silhouette qui n'appartenait pas plus au soir qu'au matin.
- frei.
la voix traînante et basse s'adressa à lui comme s'il eut été un peu moins qu'un homme,
- qu'est-ce que tu fais ?
son corps musculeux, huilé de sueur, bougeait légèrement dans le noir. il décrivait une oscillation fréquente chez les personnes ivres ou possédées.
le temps était suspendu au-dessus de ses plaies et au-dessus de sa voix.
- je tape.
il se tenait là, l'air bête, le visage incrédule et fermé des idiots que l'on prend sur le fait de leur bêtise.
il ne put opposer au regard qui le toisait que la profondeur de son désarroi.
à bout de souffle, il prenait de grandes inspirations d'un air aussi chaud en dehors qu'en dedans de ses poumons.
cet air malsain, respiré plusieurs fois, cette atmosphère aigre et moite des excrétions que fait la peau quand on la torture, cette atmosphère qui creuse et infecte les blessures était le sujet de sa vie.
elle n'en avait pas d'autre.
- tu tapes quoi ?
- moi, répondit-il immédiatement, mais plus mollement qu'un âne.
- et qu'est-ce que l'on a dit au sujet de se taper tout seul?
il resta coi, paralysé.
il demeurait là, immense et ridicule, ses gros muscles saillants comme des marteaux, la chair lourde et luisante comme celle d'un buffle à la peine, sa transpiration tombant sur le sol en grosses gouttes d'or fondu.
il déglutit craintivement, et sans regarder celui qui l'admonestait, murmura.
- mieux vaut taper les murs.
pareil à un animal sans cachette au moment de mourir, frei se recroquevilla.
c'était toujours pareil. il aurait pu avoir vingt, cinquante ou mille ans, que face à son maître il en aurait toujours paru cinq, saisi sur le vif comme les enfants qu'on mouche.
l'homme s'approcha de lui, tranquille et détaché, pas gêné un instant. il prit le visage gonflé de frei dans ses mains, de vieilles mains noueuses, et il le regarda.
on aurait pu croire que son regard en cet instant était celui d'un parent attendri, bouleversé peut-être par la vision de son enfant mis à mal par quelque aventure. mais il n'en était rien.
c'était le regard doux qu'avaient les prédateurs pour leur proie juste avant le coup de grâce.
la carotide ou l'aorte, le poitrail ou la tête. peu importait en vérité : l'ensemble du corps de son homoncule était un organe vital.
- c'est bien, frei. il lui sourit et ce sourire était peut-être pire qu'un coup. tu te feras beaucoup d'amis à l'école.
il s'éloigna et disparut dans le rectangle noir que formait la porte.
elle se ferma lourdement sur le monstre, la malheureuse créature, et sur son étrange prison, garnie de protéines, de serviettes mouillées et d'instruments de culturisme. tout flamboyait péniblement sous une lumière indigne et exhalait l'odeur du désespoir.
demain il prendrait l'avion pour un continent lointain dont il ne pouvait imaginer la forme. cela ne le réjouissait pas, ne le contrariait pas, provoquait plutôt en lui un autre sentiment. mais il n'avait pas assez de mots dans son vocabulaire pour le désigner.
frei fit cent tractions et il s'évanouit.
- frei naît du rituel d'un mage alchimiste à caracas.
- il est rapidement vendu à don traum, un prestidigitateur itinérant.
- frei intègre la troupe de son maître circassien et y officie comme bête curieuse.
- il subit une éducation indigne et prohibitive qui le sépare du monde social.
- son unique moyen de garder le cap est la musculation. il s'hypertrophie anormalement pour son âge.
- tandis qu'il développe un retard de langage et des troubles comportementaux importants, le cirque fait faillite.
- la visite d'ambrose est l'occasion pour don traum de se dédouaner de lui.
- frei quitte le vénézuela pour l'irlande, seul et sans repères.
il entra dans la pièce glacée par une pénombre absurde - dehors il faisait grand soleil.
les rideaux collés aux fenêtres éclusaient une lumière orange, toxique.
il était facile de comprendre qu'ici on confondait la nuit avec le jour.
derrière le rectangle formé par ces lueurs païennes, ni nocturnes ni diurnes, se découpait une silhouette qui n'appartenait pas plus au soir qu'au matin.
- frei.
la voix traînante et basse s'adressa à lui comme s'il eut été un peu moins qu'un homme,
- qu'est-ce que tu fais ?
son corps musculeux, huilé de sueur, bougeait légèrement dans le noir. il décrivait une oscillation fréquente chez les personnes ivres ou possédées.
le temps était suspendu au-dessus de ses plaies et au-dessus de sa voix.
- je tape.
il se tenait là, l'air bête, le visage incrédule et fermé des idiots que l'on prend sur le fait de leur bêtise.
il ne put opposer au regard qui le toisait que la profondeur de son désarroi.
à bout de souffle, il prenait de grandes inspirations d'un air aussi chaud en dehors qu'en dedans de ses poumons.
cet air malsain, respiré plusieurs fois, cette atmosphère aigre et moite des excrétions que fait la peau quand on la torture, cette atmosphère qui creuse et infecte les blessures était le sujet de sa vie.
elle n'en avait pas d'autre.
- tu tapes quoi ?
- moi, répondit-il immédiatement, mais plus mollement qu'un âne.
- et qu'est-ce que l'on a dit au sujet de se taper tout seul?
il resta coi, paralysé.
il demeurait là, immense et ridicule, ses gros muscles saillants comme des marteaux, la chair lourde et luisante comme celle d'un buffle à la peine, sa transpiration tombant sur le sol en grosses gouttes d'or fondu.
il déglutit craintivement, et sans regarder celui qui l'admonestait, murmura.
- mieux vaut taper les murs.
pareil à un animal sans cachette au moment de mourir, frei se recroquevilla.
c'était toujours pareil. il aurait pu avoir vingt, cinquante ou mille ans, que face à son maître il en aurait toujours paru cinq, saisi sur le vif comme les enfants qu'on mouche.
l'homme s'approcha de lui, tranquille et détaché, pas gêné un instant. il prit le visage gonflé de frei dans ses mains, de vieilles mains noueuses, et il le regarda.
on aurait pu croire que son regard en cet instant était celui d'un parent attendri, bouleversé peut-être par la vision de son enfant mis à mal par quelque aventure. mais il n'en était rien.
c'était le regard doux qu'avaient les prédateurs pour leur proie juste avant le coup de grâce.
la carotide ou l'aorte, le poitrail ou la tête. peu importait en vérité : l'ensemble du corps de son homoncule était un organe vital.
- c'est bien, frei. il lui sourit et ce sourire était peut-être pire qu'un coup. tu te feras beaucoup d'amis à l'école.
il s'éloigna et disparut dans le rectangle noir que formait la porte.
elle se ferma lourdement sur le monstre, la malheureuse créature, et sur son étrange prison, garnie de protéines, de serviettes mouillées et d'instruments de culturisme. tout flamboyait péniblement sous une lumière indigne et exhalait l'odeur du désespoir.
demain il prendrait l'avion pour un continent lointain dont il ne pouvait imaginer la forme. cela ne le réjouissait pas, ne le contrariait pas, provoquait plutôt en lui un autre sentiment. mais il n'avait pas assez de mots dans son vocabulaire pour le désigner.
frei fit cent tractions et il s'évanouit.
- frei naît du rituel d'un mage alchimiste à caracas.
- il est rapidement vendu à don traum, un prestidigitateur itinérant.
- frei intègre la troupe de son maître circassien et y officie comme bête curieuse.
- il subit une éducation indigne et prohibitive qui le sépare du monde social.
- son unique moyen de garder le cap est la musculation. il s'hypertrophie anormalement pour son âge.
- tandis qu'il développe un retard de langage et des troubles comportementaux importants, le cirque fait faillite.
- la visite d'ambrose est l'occasion pour don traum de se dédouaner de lui.
- frei quitte le vénézuela pour l'irlande, seul et sans repères.
death
leave me swinging
leave me swinging
bonjour voici mon meilleur shadowlescent vs pouvez aussi lappeler frei uchiha
Dernière édition par Frei Traum le Lun 12 Oct - 1:30, édité 11 fois