Cameron Miracle
surnom ;
Miracle Child, Cam, Camie et/ou Mira.âge et date de naissance ;
20 ans, 22 janvier 2000.origine ;
Galloises.ascendance ;
Ascendance gorgone.genre ;
Masculin.orientation sexuelle ;
Pansexuel, panromantique.maison ;
Sureaux.année d'études ;
Dixième année. (Il a concentré ses études sur les enchantements, la biologie magique, ainsi que la préservation du monde fantastique).depuis ;
Dix ans.options choisies ;
Lors de sa troisième - et maintenant lointaine - année, il avait choisi les options de la biologie magique et de l'histoire de la magie.son impression sur ambrose ;
Ambrose est la raison pour laquelle il a accepté de se rendre à Hellébore. Cameron entretient, depuis le moment où il a posé les yeux sur lui, donc depuis ses dix ans, une fascination dévorante qui s’est transformée en un béguin tout aussi absurde que monstrueux et qui refuse catégoriquement de disparaître.son avis sur la magie ;
Elle est toute sa vie, elle lui apporte buts et confiance. Il souhaiterait qu'elle fasse partie de la vie de plus de gens.avatar ;
Vivian - Sackloth & ashesanimal totem ;
Une salamandre.signe astrologique ;
Verseau & Dragon.catalyseur ;
Ses yeux.matière favorite ;
Indécis; il hésite entre les enchantements et la biologie magique.familier ;
Soren, un axolotl bioluminescent.particularités physiques ;
Cameron voue une importance toute particulière à son apparence physique; ses cheveux ont été décolorés magiquement et sont d’un blond si clair qu’on peut le confondre pour du blanc sous certaines lumières. Ses yeux, habituellement gris clairs, peuvent passer au jaune selon l’intensité de ses émotions. Autrement, il pare généralement son visage et ses ongles de produits cosmétiques (habitude démarrée dans l’espoir saugrenu d’attirer l’attention d’Ambrose en vain).
Il a des constellations de grains de beauté distribués un peu partout sur le corps dont deux sur son visage.
tics et manies ;
Il boit trop de thé, a constamment les mains tâchées d’encre, bégaie et tord ses mains entre-elles lorsqu’il se sent particulièrement nerveux. Il a une hygiène de vie très aléatoire; il peut lui arriver d’oublier de dormir et/ou de manger si son attention se voit trop captivée. Il répond aux serpents qui lui parlent pour faire mine qu'il y a une communication équivalente entre-eux. Il dessine dans les marges de ses notes et ses cahiers sont couverts de gribouillis. Il chante sous la douche lorsqu'il ne récite pas ses théories à voix haute.passions ;
Travailler sur sa recherche portant sur les ascendances magiques, l’alliage de la magie à la technologie, en apprendre sur une diversité de sujets, collectionner divers types de thés (et sécher certaines de feuilles pour les faire lui-même), le maquillage et les vêtements. Ambrose, aussi.phobie ;
Sa grand-mère, un jour parvenir à figer quelqu'un pour davantage que quelques minutes.but ;
Chercheur, assurément. Il suppose que cela se concilierait bien avec un rôle de professeur à Hellébore. Il s’imagine mal quitter les lieux pour de bon une fois sa formation achevée. Après, il suppose que ses buts peuvent être sujets au changement.rêve ;
Aimerait former une équipe de recherche visant à mettre en place de moyens de rendre la technologie moins aversive et plus compatible à la magie. Et que sa recherche sur les ascendances magiques soit reconnue autant à Hellébore que dans le reste du monde. Il aimerait aussi être le réceptacle des affections exclusives d'Ambrose. Mieux vaut dire qu'il a peu d'espoir que ses rêves se concrétisent ou qu'ils soient réalisables.régime alimentaire ;
Omnivore, mais a tendance à prioriser les protéines non-animales.snack préféré ;
Du chocolat noir aux noix.boisson préférée ;
Les thés en tous genres. Cameron considère fermement qu’un type de thé différent convient à chaque occasion.caractère
Attentif – Aventureux – Bouquineur – Cherche toujours une bonne excuse pour une séance de makeover – Contemplatif – Dramatique – Éclectique – Expressif – Impulsif – Maladroit – Nerveux – Pacifique – Passionné – Rêveur – Studieux – Un brin moqueur à l'endroit de ses proches – Un brin vaniteux – .
histoire
I. Grand-mère
Grand-mère est cette horloge vieillie qui marque, durant l’enfance de Cameron, le passage d’un temps qu’il ne comprend point. Elle serre ses paumes plissées sur le pommeau de sa canne de bois sombre et ses rotules qui s'acèrent sont un promesse aigre et sans douceur.
La magie ça n’existe plus, vocifère-t-elle de cette voix bourrue qu’elle sert aux sujets qui la contrarient. Ce ne sont que des histoires d’une ère qui ne nous appartient plus.
Cameron ne comprend pas très bien la hargne qu'elle déverse, de temps à autre, sur les vestiges de quelques chose qui n'a, selon elle, plus la moindre incidence. Il ne questionne toutefois pas trop le jugement de la matriarche, laisse ses parents taire ses interrogations par des sourires et des accolades. Ce ne sont que des histoires, disent-ils, et grand-mère n'aime pas les histoires. Et, du coup, pour lui, la vie n'a pas besoin d'être plus compliquée que ça.
Il ne comprend que plus tard, au détour d'un accident durant lequel une couleuvre l'appelle à l'aide et un camarade de classe, Jack, se voit figé par les émotions bouillant contre ses iris, que le monde est plus complexe que ce que sa famille a bien voulu lui inculquer. Jack panique, une fois la rigidité disparue, et s'époumone auprès de tous leurs compères quant à la portée de la fureur de Cameron. Heureusement pour lui, ses camarades ne croient en rien à la panique de Jack, réputé pour ses mensonges et ses guet-apens sordides, mais Cameron ne peut s'empêcher de se dire que le mal est fait, que la vie n'est pas si simple et que grand-mère a menti.
La colère orageuse de grand-mère lorsqu'il relate, d'une voix tremblante, le contenu de sa journée à sa famille demeurera éternellement gravée dans sa mémoire comme l'un de ses pires souvenirs. La salive qui gicle, les dents qui claquent et les plis onéreux de sa peau qui se creusent comme des tranchées. Il ne comprendra jamais vraiment les raisons derrière cette haine tacite et brûlante et grand-mère n'offrira jamais d'explication dépassant le fait qu'il est comme sa mère à elle, qu'il est différent, qu'il est monstrueux.
Ce n'est qu'une fois à Hellébore qu'on appose un sceau de clarté sur ses origines et sur ce que grand-mère a toujours impunément refusé.
II. Ambrose
Il se présente, un dimanche matin pluvieux, halé de mystère, tenant, d'une main, son chapeau pointu qui le protège des intempéries. Il est ce changement que l'on devine avant de l'entendre, qui dégage un goût de renouveau, qui sent bon l'avenir. Cameron tintamarre jusqu'à la porte pour aller à la rencontre de l'inconnu qu'il a deviné depuis la fenêtre de sa chambre. Il glisse, dans sa course, et le premier regard qu'il échange avec Ambrose, de par la vitrine de la porte d'entrée, est celui d'un enfant embarrassé de s'être rétamé devant la personne qu'il cherchait à impressionner. Lorsqu'il ouvre la porte et qu'il se heurte, à la contenance douce -presqu'absente- d'Ambrose, il est empourpré d'un embarras tiède qui lui vaut l'ombre diffuse d'un sourire.
Son univers bascule.
Il s'assoit sur les escaliers qui bordent la devanture de la maison et avale les informations qu'Ambrose lui tend, les réceptionne contre sa langue et les soupèse un moment avant de les laisser cahoter jusqu'à son cerveau. Les mensonges de grand-mère se colorent de beauté et, pour la première fois depuis des mois, ses yeux ne lui apparaissent pas porteurs de honte, emblèmes de chagrin. Il sourit et piaille son engouement, interrompant Ambrose ci et là avec les questions qu'on ne lui a jamais laissé l'occasion de poser. Les réponses vagues d'Ambrose lui suffisent, sont bien plus abondantes que ce qu'il a pu dévorer jusque là. Son cœur tambourine d'émoi.
Lorsqu'elle apparait, suzeraine nauséabonde de ses cauchemars, Cameron devine plus que voit le mouvement griffu qu'elle exhibe dans la direction de son crâne. Il se recourbe dans l'intention d'éviter le geste, de se mettre hors de portée du danger et, effrayé, se résigne au choc à venir.
Pourtant, le choc ne vient pas et, entre grand-mère et lui, se dessine la fine silhouette de l'être qui marque la fin de son existence trop simple. Elle persiffle, elle injure et l'huile bouillante qui enduit sa conscience suffit à lui faire saisir le pan de l'une des manches d'Ambrose.
Il s'accroche à Ambrose et ne se retourne pas.
La voix de grand-mère résonne tout de même comme un poison.
III. Hellébore
C'est sous le sigle de la maison des sureaux qu'il mène son éducation à Hellébore. La magie est ce manteau fabuleux qu'il revêt avec un égo grandissant. Il se pavane, créature de passion, dans les couloirs de l'école avec un ravissement palpable qu'il glisse aux amis qu'il se fait doucement. Il s'entasse, avec les autres élèves, près de la salle à manger dans l'attente des confiseries concoctées par Muffin Tim, gâte les résidents de la volières avec denrées et perles et étudie à même le sol des couloirs dans l'espoir de profiter de l'une des apparitions d'Ambrose. Dès sa première année, il se découvre une facilité étonnante vis-à-vis les enchantements et là où chacune des matières qu'on lui enseigne laisse son cerveau pétillant, il s'entiche des enchantements presqu'autant qu'il se fascine d'Ambrose.
Au bout de sa troisième année, se joint à cet amour des enchantements une passion neuve pour la biologie magique. Étudier est cette activité que certains rechignent à faire, mais à laquelle il s'adonne avec engouement. Il étend son répertoire d'études aux jardins et il n'est pas rare de le trouver, allongé dans l'herbe, avec un termos de thé fumant. En trois ans, il apprend aussi à retenir certaines des habitudes du directeur Obryn et sait où se tenir tous les jeudi après-midi pour profiter de l'absurdité revigorante dont il sait faire preuve. Il se persuade aussi, sans oser le mentionner à quiconque, que la porte verrouillée du quatrième étage renferme les quartiers personnels d'Ambrose. Il se complait à passer y jeter un œil plus souvent que nécessaire dans l'espoir de le croiser.
Durant sa cinquième année, il mène à bien le rituel lui permettant de manifester son familier et fait la rencontre formelle de Soren, un axolotl qui ne correspond pas tout à fait à son animal totem et qui, plus souvent qu'autrement, se prélasse dans la marre aux canards du dortoirs des aconits. Il développe, durant cette année, aussi la fâcheuse habitude de déambuler dans le village de Dunleen et de quémander morceaux de technologie rudimentaires dans l'espoir de pouvoir les allier à la magie qui fait fleurir Hellébore. Son manque de succès agit comme un carburant et il se persuade que, d'une manière ou d'une autre, il est possible de joindre modernité et magie sans cassure. Le comment est simplement une réponse à découvrir.
En septième année, il fait la rencontre de Gabby, nouvellement grainothécaire d'Hellébore, au détour d'un face-à-face avec l'un des serpents qu'elle garde dans sa chambre à l'étage de la grainothèque. Il prend vite l'habitude de lui apporter du thé ci et là au détour d'une séance d'histoires avec les serpents qui existent dans son sillage. Il s'agit de la première personne dotée de capacités similaires aux siennes qu'il croise et cela sonne, dans son cœur, comme quelque chose d'important. Au cours de cette année scolaire, il se met à s'intéresser à l'évolution des ascendance et des maladies magiques au fils des années et des générations. Des journées entières sont passées à la bibliothèques à éplucher tous les manuscrits sur lesquels il peut mettre la main, si bien que ses amis doivent souvent le tirer de ses livres de force pour qu'il daigne penser à autre chose que ses recherches.
Il obtient son diplôme, ainsi que le titre officiel de sorcier, un an plus tard et sourit à en pleurer lorsqu'on lui confère la possibilité de rester à Hellébore pour se perfectionner dans ses domaines de prédilections. Et si ses amis, qui eux choisissent presque tous de quitter au terme de leur huitième année, le toise bêtement en lui reprochant d'hypothéquer sa jeunesse dans l'espoir d'attirer un regard d'Ambrose, il nie les faits et les rabroue à coup des grandes lignes de ses recherches adorées.
IV. Miracle
Son éducation formellement terminée, il s'adapte à un nouveau train de vie dépourvu de cours mandataires et des amis qu'il a trainé pendant les huit plus belles années de sa vie. Sa neuvième année s'amorce donc de manière claudicante. Il vrombit près des quelques âmes qui ont jugé pertinent de poursuivre leur parcours d'étude, passe plus de temps auprès des serpents de Gabby qu'auparavant et requiert davantage la présence de Soren à ses côtés que par le passé.
Cameron se lie d'une amitié un peu maladroite avec son ancien professeur d'enchantements, Clinton, et se joint discrètement à ses cours - toutes années confondues - lorsque l'ennui ou la solitude viennent le tenailler. Il tente, tant bien que mal, de convaincre l'autre homme de réduire sa consommation de café en lui recommandant une diversité grandissante de thés et amorce, à des moments aléatoires, des conversations sur ses sujets de recherches qu'ils soient l'alliage de la technologie à la magie ou les ascendances et maladies magiques. Il aime croire qu'ils ont une bonne entente.
Il essaye, de temps en temps, de faire la conversation à Muffin Tim au détour d'une pâtisserie - les jours où il arrive à en avoir une - et cela avec des degrés de réussite variables.
Autrement, son train de vie ne change pas vraiment de sa neuvième à sa dixième année, il poursuit ses déambulations au travers des territoires d'Hellébore et prend, de plus en plus régulièrement, l'habitude d'aller se perdre dans la forêt. Il se dit, un peu naïvement, un peu désespérément, qu'Ambrose saura intervenir en cas de danger et que ce sera une occasion de profiter de sa présence.
Et qu'après, la vie continuera.
Grand-mère est cette horloge vieillie qui marque, durant l’enfance de Cameron, le passage d’un temps qu’il ne comprend point. Elle serre ses paumes plissées sur le pommeau de sa canne de bois sombre et ses rotules qui s'acèrent sont un promesse aigre et sans douceur.
La magie ça n’existe plus, vocifère-t-elle de cette voix bourrue qu’elle sert aux sujets qui la contrarient. Ce ne sont que des histoires d’une ère qui ne nous appartient plus.
Cameron ne comprend pas très bien la hargne qu'elle déverse, de temps à autre, sur les vestiges de quelques chose qui n'a, selon elle, plus la moindre incidence. Il ne questionne toutefois pas trop le jugement de la matriarche, laisse ses parents taire ses interrogations par des sourires et des accolades. Ce ne sont que des histoires, disent-ils, et grand-mère n'aime pas les histoires. Et, du coup, pour lui, la vie n'a pas besoin d'être plus compliquée que ça.
Il ne comprend que plus tard, au détour d'un accident durant lequel une couleuvre l'appelle à l'aide et un camarade de classe, Jack, se voit figé par les émotions bouillant contre ses iris, que le monde est plus complexe que ce que sa famille a bien voulu lui inculquer. Jack panique, une fois la rigidité disparue, et s'époumone auprès de tous leurs compères quant à la portée de la fureur de Cameron. Heureusement pour lui, ses camarades ne croient en rien à la panique de Jack, réputé pour ses mensonges et ses guet-apens sordides, mais Cameron ne peut s'empêcher de se dire que le mal est fait, que la vie n'est pas si simple et que grand-mère a menti.
La colère orageuse de grand-mère lorsqu'il relate, d'une voix tremblante, le contenu de sa journée à sa famille demeurera éternellement gravée dans sa mémoire comme l'un de ses pires souvenirs. La salive qui gicle, les dents qui claquent et les plis onéreux de sa peau qui se creusent comme des tranchées. Il ne comprendra jamais vraiment les raisons derrière cette haine tacite et brûlante et grand-mère n'offrira jamais d'explication dépassant le fait qu'il est comme sa mère à elle, qu'il est différent, qu'il est monstrueux.
Ce n'est qu'une fois à Hellébore qu'on appose un sceau de clarté sur ses origines et sur ce que grand-mère a toujours impunément refusé.
II. Ambrose
Il se présente, un dimanche matin pluvieux, halé de mystère, tenant, d'une main, son chapeau pointu qui le protège des intempéries. Il est ce changement que l'on devine avant de l'entendre, qui dégage un goût de renouveau, qui sent bon l'avenir. Cameron tintamarre jusqu'à la porte pour aller à la rencontre de l'inconnu qu'il a deviné depuis la fenêtre de sa chambre. Il glisse, dans sa course, et le premier regard qu'il échange avec Ambrose, de par la vitrine de la porte d'entrée, est celui d'un enfant embarrassé de s'être rétamé devant la personne qu'il cherchait à impressionner. Lorsqu'il ouvre la porte et qu'il se heurte, à la contenance douce -presqu'absente- d'Ambrose, il est empourpré d'un embarras tiède qui lui vaut l'ombre diffuse d'un sourire.
Son univers bascule.
Il s'assoit sur les escaliers qui bordent la devanture de la maison et avale les informations qu'Ambrose lui tend, les réceptionne contre sa langue et les soupèse un moment avant de les laisser cahoter jusqu'à son cerveau. Les mensonges de grand-mère se colorent de beauté et, pour la première fois depuis des mois, ses yeux ne lui apparaissent pas porteurs de honte, emblèmes de chagrin. Il sourit et piaille son engouement, interrompant Ambrose ci et là avec les questions qu'on ne lui a jamais laissé l'occasion de poser. Les réponses vagues d'Ambrose lui suffisent, sont bien plus abondantes que ce qu'il a pu dévorer jusque là. Son cœur tambourine d'émoi.
Lorsqu'elle apparait, suzeraine nauséabonde de ses cauchemars, Cameron devine plus que voit le mouvement griffu qu'elle exhibe dans la direction de son crâne. Il se recourbe dans l'intention d'éviter le geste, de se mettre hors de portée du danger et, effrayé, se résigne au choc à venir.
Pourtant, le choc ne vient pas et, entre grand-mère et lui, se dessine la fine silhouette de l'être qui marque la fin de son existence trop simple. Elle persiffle, elle injure et l'huile bouillante qui enduit sa conscience suffit à lui faire saisir le pan de l'une des manches d'Ambrose.
Il s'accroche à Ambrose et ne se retourne pas.
La voix de grand-mère résonne tout de même comme un poison.
III. Hellébore
C'est sous le sigle de la maison des sureaux qu'il mène son éducation à Hellébore. La magie est ce manteau fabuleux qu'il revêt avec un égo grandissant. Il se pavane, créature de passion, dans les couloirs de l'école avec un ravissement palpable qu'il glisse aux amis qu'il se fait doucement. Il s'entasse, avec les autres élèves, près de la salle à manger dans l'attente des confiseries concoctées par Muffin Tim, gâte les résidents de la volières avec denrées et perles et étudie à même le sol des couloirs dans l'espoir de profiter de l'une des apparitions d'Ambrose. Dès sa première année, il se découvre une facilité étonnante vis-à-vis les enchantements et là où chacune des matières qu'on lui enseigne laisse son cerveau pétillant, il s'entiche des enchantements presqu'autant qu'il se fascine d'Ambrose.
Au bout de sa troisième année, se joint à cet amour des enchantements une passion neuve pour la biologie magique. Étudier est cette activité que certains rechignent à faire, mais à laquelle il s'adonne avec engouement. Il étend son répertoire d'études aux jardins et il n'est pas rare de le trouver, allongé dans l'herbe, avec un termos de thé fumant. En trois ans, il apprend aussi à retenir certaines des habitudes du directeur Obryn et sait où se tenir tous les jeudi après-midi pour profiter de l'absurdité revigorante dont il sait faire preuve. Il se persuade aussi, sans oser le mentionner à quiconque, que la porte verrouillée du quatrième étage renferme les quartiers personnels d'Ambrose. Il se complait à passer y jeter un œil plus souvent que nécessaire dans l'espoir de le croiser.
Durant sa cinquième année, il mène à bien le rituel lui permettant de manifester son familier et fait la rencontre formelle de Soren, un axolotl qui ne correspond pas tout à fait à son animal totem et qui, plus souvent qu'autrement, se prélasse dans la marre aux canards du dortoirs des aconits. Il développe, durant cette année, aussi la fâcheuse habitude de déambuler dans le village de Dunleen et de quémander morceaux de technologie rudimentaires dans l'espoir de pouvoir les allier à la magie qui fait fleurir Hellébore. Son manque de succès agit comme un carburant et il se persuade que, d'une manière ou d'une autre, il est possible de joindre modernité et magie sans cassure. Le comment est simplement une réponse à découvrir.
En septième année, il fait la rencontre de Gabby, nouvellement grainothécaire d'Hellébore, au détour d'un face-à-face avec l'un des serpents qu'elle garde dans sa chambre à l'étage de la grainothèque. Il prend vite l'habitude de lui apporter du thé ci et là au détour d'une séance d'histoires avec les serpents qui existent dans son sillage. Il s'agit de la première personne dotée de capacités similaires aux siennes qu'il croise et cela sonne, dans son cœur, comme quelque chose d'important. Au cours de cette année scolaire, il se met à s'intéresser à l'évolution des ascendance et des maladies magiques au fils des années et des générations. Des journées entières sont passées à la bibliothèques à éplucher tous les manuscrits sur lesquels il peut mettre la main, si bien que ses amis doivent souvent le tirer de ses livres de force pour qu'il daigne penser à autre chose que ses recherches.
Il obtient son diplôme, ainsi que le titre officiel de sorcier, un an plus tard et sourit à en pleurer lorsqu'on lui confère la possibilité de rester à Hellébore pour se perfectionner dans ses domaines de prédilections. Et si ses amis, qui eux choisissent presque tous de quitter au terme de leur huitième année, le toise bêtement en lui reprochant d'hypothéquer sa jeunesse dans l'espoir d'attirer un regard d'Ambrose, il nie les faits et les rabroue à coup des grandes lignes de ses recherches adorées.
IV. Miracle
Son éducation formellement terminée, il s'adapte à un nouveau train de vie dépourvu de cours mandataires et des amis qu'il a trainé pendant les huit plus belles années de sa vie. Sa neuvième année s'amorce donc de manière claudicante. Il vrombit près des quelques âmes qui ont jugé pertinent de poursuivre leur parcours d'étude, passe plus de temps auprès des serpents de Gabby qu'auparavant et requiert davantage la présence de Soren à ses côtés que par le passé.
Cameron se lie d'une amitié un peu maladroite avec son ancien professeur d'enchantements, Clinton, et se joint discrètement à ses cours - toutes années confondues - lorsque l'ennui ou la solitude viennent le tenailler. Il tente, tant bien que mal, de convaincre l'autre homme de réduire sa consommation de café en lui recommandant une diversité grandissante de thés et amorce, à des moments aléatoires, des conversations sur ses sujets de recherches qu'ils soient l'alliage de la technologie à la magie ou les ascendances et maladies magiques. Il aime croire qu'ils ont une bonne entente.
Il essaye, de temps en temps, de faire la conversation à Muffin Tim au détour d'une pâtisserie - les jours où il arrive à en avoir une - et cela avec des degrés de réussite variables.
Autrement, son train de vie ne change pas vraiment de sa neuvième à sa dixième année, il poursuit ses déambulations au travers des territoires d'Hellébore et prend, de plus en plus régulièrement, l'habitude d'aller se perdre dans la forêt. Il se dit, un peu naïvement, un peu désespérément, qu'Ambrose saura intervenir en cas de danger et que ce sera une occasion de profiter de sa présence.
Et qu'après, la vie continuera.
- Informations complémentaires:
- - M. Miracle s'est uni, il y a environ 6 générations de cela, à une gorgone. Y eu très peu de manifestation de cette ascendance des les générations suivantes jusqu'à l'arrière-grand-mère de Cameron, puis Cameron lui-même.
- La grand-mère de Cameron est, pour des raisons inconnue, foncièrement opposée à la magie et nie avec grande véhémence leur héritage en soulignant que sa mère n'avait rien de magique, qu'elle était une femme perchée.
- La famille est donc peu informée au sujet de la magie et a pour connaissance ce qui se trouve dans les musées, les cours d’histoire et les contes.
- Pour les besoins de la cause, Ambrose a effacé les souvenirs de la famille de Cameron. Incidemment, Cameron est porté disparu depuis 10 ans.
Clumsy here ! J'ai découvert le forum suite à la recommandation d'une amie qui était venue vous soutirer un petit partenariat. J'ai apprécié ce que j'ai lu/vu, donc j'ai promptement posé mes valises. Au plaisir.
Accessoirement, j'aime les chats, montrez-moi vos chats, les chats des autres, les chats de votre grand-père, je les aime tous. Je peux vous montrer les miens si vous voulez. Elles sont belles comme des princesses et douces comme le vent, promis.
Finalement, j'ai un rythme assez variable dépendamment le débit IRL de mon boulot. Mais faut jamais hésiter à m'envoyer un petit pouic ou un MP. :)
Accessoirement, j'aime les chats, montrez-moi vos chats, les chats des autres, les chats de votre grand-père, je les aime tous. Je peux vous montrer les miens si vous voulez. Elles sont belles comme des princesses et douces comme le vent, promis.
Finalement, j'ai un rythme assez variable dépendamment le débit IRL de mon boulot. Mais faut jamais hésiter à m'envoyer un petit pouic ou un MP. :)
Dernière édition par Cameron Miracle le Lun 17 Aoû - 5:26, édité 18 fois