les mots invisibles
surnom(s) Arthur // Ran // ... Kiki //
âge et date de naissance 18 ans - 19 mars 2002
origine Irlando-allemand
ascendanceAppel de la nature / Malédiction
genre Masculin
orientation sexuelle Pansexuelle
maison Sureaux
année d'études Huitième année
depuis Huit ans
options choisies Langue des esprits et langue des monstres
son impression sur Ambrose Ambrose l'intrigue et le fascine autant que sa présence le rassure.
son avis sur la magie Si Kieran l'aime profondément il se sent aussi très tourmenté par celle-ci
avatar Drago Malfoy // Harry Potter
âge et date de naissance 18 ans - 19 mars 2002
origine Irlando-allemand
ascendanceAppel de la nature / Malédiction
genre Masculin
orientation sexuelle Pansexuelle
maison Sureaux
année d'études Huitième année
depuis Huit ans
options choisies Langue des esprits et langue des monstres
son impression sur Ambrose Ambrose l'intrigue et le fascine autant que sa présence le rassure.
son avis sur la magie Si Kieran l'aime profondément il se sent aussi très tourmenté par celle-ci
avatar Drago Malfoy // Harry Potter
animal totem Tigre blanc
signe astrologique Poisson
catalyseurs Ses mains
matière favorite Préservation du monde magique (mais il apprécie beaucoup la magie de la terre, l'astronomie et l'alchimie)
familier Chatte blanche du nom de Lily (Lily of the valley)
particularités physiques Tatouages de chaînes au niveau de ses poignets et chevilles (cf. malédiction) // Peau très pâle et cheveux d'un blond presque polaire // Sa voix est assez grave mais très douce
tics et manies ne pas terminer ses phrases // fixer un point dans le vague // faire craquer ses doigts // et plus encore...
passions Les oiseaux, les herbiers, les vieux livres, les animaux, la nature
phobie Succomber à l'appel de la nature
but Parcourir le monde et découvrir des créatures magiques cachées et en péril pour les aider.
rêve S’intégrer pleinement dans la société humaine et ne jamais la quitter régime alimentaire Végétalien par conviction
snack préféré Un peu tout, rares sont les jours où il n'a rien à manger sur lui.
boisson préférée Le thé, sans hésitation
signe astrologique Poisson
catalyseurs Ses mains
matière favorite Préservation du monde magique (mais il apprécie beaucoup la magie de la terre, l'astronomie et l'alchimie)
familier Chatte blanche du nom de Lily (Lily of the valley)
particularités physiques Tatouages de chaînes au niveau de ses poignets et chevilles (cf. malédiction) // Peau très pâle et cheveux d'un blond presque polaire // Sa voix est assez grave mais très douce
tics et manies ne pas terminer ses phrases // fixer un point dans le vague // faire craquer ses doigts // et plus encore...
passions Les oiseaux, les herbiers, les vieux livres, les animaux, la nature
phobie Succomber à l'appel de la nature
but Parcourir le monde et découvrir des créatures magiques cachées et en péril pour les aider.
rêve S’intégrer pleinement dans la société humaine et ne jamais la quitter régime alimentaire Végétalien par conviction
snack préféré Un peu tout, rares sont les jours où il n'a rien à manger sur lui.
boisson préférée Le thé, sans hésitation
F a c t s
légèrement agoraphobe // va dehors ou dans la forêt pour se calmer // boit beaucoup (trop) de thé // essaye d'être comme les autres // resplendit quand il s'occupe d'animaux // se transforme le moins possible // apprécie les rares moments où son anxiété le quitte // regarde toujours par la fenêtre en cours // très nerveux dans un sous-terrain // a parfois des envies de viande crue (à cause de sa malédiction) // semble souvent ailleurs // rougit facilement // pas toujours très doué avec les mots // assez expansif lorsqu'il est en confiance (davantage physiquement que verbalement) // peu s'émerveiller pour un rien // adore s'occuper des plantes // adore être dans la nature en général // porte souvent du vernis // adore la nuit et a du mal avec les horaires fixent et conventionnelles // chante plutôt bien et souvent lorsqu'il est seul // déteste les après-midi d'été qu'il trouve trop chaudes (les supporte mal) // tombe facilement malade // met généralement les autres à l'aise // aime dormir dehors // la bibliothèque est l'un des rares espaces fermés dans lesquels il peut rester des heures // est fasciné par les oiseaux // a déjà essayé la méditation mais n'a jamais réussi // adore les jeux de sociétés // supporte très mal l'alcool // +++
♪
C a r a c t è r e
attentionné // bienveillant // très anxieux // introverti // sincère // doux // maladroit // réfléchi // déterminé // parfois touché d'une grande tristesse/ mélancolie // sensible // respectueux // intransigeant lorsque cela concerne ses valeurs et qu'il est question de justice et de morale // souriant // empathique // trop sévère envers lui-même // ...
Comme tout le monde, Kieran était fait de rires et de pleurs. De colère et de culpabilité. De rancoeur et d’amour. D’angoisses et de joies.
Kieran avait aimé et détesté. Il avait été terrorisé et rassuré. Il avait dansé sous la pluie et pleuré au soleil. Il avait rêvé le jour et vécu la nuit. Il avait observé les étoiles et admiré la lune. Il s’était levé tôt juste pour voir la rosée du matin et il s’était émerveillé pour un rien. Il avait rit aux éclats et s’était brisé en milles morceaux.
Kieran avait connu la vie, tout simplement.
Kieran était l’enfant qui n’avait jamais cessé de rêver. L’enfant aux milles histoires. Celui qui voulait celles qui se finissent bien. Celui qui voulait qu’on lui conte la vie plus belle qu’elle ne l’était parfois car Kieran savait qu’elle n’était pas toujours aussi belle que l’on espérait. Il était cet enfant à l’espoir débordant, celui qui voyait les larmes et qui voulait les essuyer, celui qui voyait les plaies et qui voulait les panser. Il était cet enfant à l’amour débordant. Celui qui aimait, peut-être un peu trop fort, peut-être plus que de raison mais peut importait, il aimait, Kieran. Sincèrement. Éperdument et il pensait
"Pourvu que tu t’aimes."
Mais l’amour était quelque chose de difficile et compliqué. Il en fallait, du courage, pour aimer quand il était plus simple et plus facile de succomber à la haine.
C’est peut-être ce qu’il le rendait si beau, après tout.
Peut-être pour cela qu’être aimé était d’une douceur infinie.
Et Kieran en avait besoin. Kieran avait besoin d’être rassuré parce qu’il était toujours l’enfant que la peur de ne pas être aimé rongeait. Il était toujours cet enfant qui avait peur d’être délaissé. Pas faute d'avoir bercé par l'amour de ses parents.
La vérité était que Kieran avait besoin des autres autant qu’il voulait qu’on ait besoin de lui. Il était l’épaule sur laquelle pleurer. La main tendue que l’on espérait. Il était de ceux sur qui on pouvait compter. Les sincères et les bienveillants.
Kieran était celui qui recollait les morceaux des coeurs volés en éclats, les doigts en sang parce que Kieran faisait partie de ces gens là. Ceux qui veulent aider. Ceux qui écoutent sans juger mais Kieran devait l’avouer, il n’était pas doué avec les mots, pas comme il aurait aimé l’être. Alors il se contentait parfois d’être là. D'offrir toute la chaleur qu’il pouvait apporter car il savait réchauffer les coeurs les plus glacés. Il y avait quelque chose dans sa présence qui se suffisait. Quelque chose de doux et réconfortant. Quelque chose qui nous disait que c’était ok. Ok de se laisser aller. Ok de pleurer toutes les larmes de notre corps. Ok ne pas aller bien.
Parce que parfois il n’y a pas besoin de mots. Parce que parfois tout ce dont on a besoin c’est d’être pris dans les bras.
Coeur porcelaine et corps cristal, sa santé se faisait instable et délicate. Kieran était des valétudinaires. Quand le corps vacille et s’éreinte. Que les jambes se dérobent et que le souffle se coupe. C’était le corps en bordel, mis à mal et éclaté. Les céphalées qui se font étaux et les quintes de toux qui brûlent la gorge. La voix qui se perd. La fièvre qui monte. C'était l'acmé de l'anxiété et l'esprit infecté.
C’était le corps qui se cassait un peu trop souvent, celui qu’il fallait réparer un peu trop souvent.
Coeur porcelaine et corps cristal, son âme se faisait sensible et vulnérable. Kieran étaient des introvertis. Quand la cacophonie des êtres épuise. Il était la tête enfouie dans les nuages, le regard perdu dans le vague. Il était le corps maladroit quand l’esprit allait de pensées en pensées. Celui qui s’évadait de la réalité pour rêver. Quand la solitude était appréciée, qu'on partait à la recherche des songes diurnes.
Et derrière chaque lumière se cache une ombre
Il y avait celle qu’on ne voyait pas. Celle qu’on n’entendait pas.
Celle dont il en connaissait toute la démesure. Toute l’irrationalité. Cachée au creux du coeur, dans les cris étouffés et au bord des larmes. Elle était les sanglots. Elle était les pensées en fissions et la tête qui implose, celle qui use et abîme, celle qui fatigue. Elle était les mots qui brûlent les lèvres, les incendient car ils restent. Elle était les doutes, l’ignorance et la crainte. Elle faisait naître l’angoisse de l’imprévisibilité et de l’impuissance.
Elle était celle qui éreintait.
Elle était l’anxiété.
Celle qui le faisait vriller parfois. Qui lui faisait dire des choses qu’il ne pensait pas. Qui lui faisait faire des choses qu’il ne voulait pas. Et ça laissait un goût amer, ces choses là, celui de la culpabilité et du regret.
Mais des fois, c’était plus fort que lui.
Des fois, il était juste fatigué.
Parce qu’elle était celle qui ne se taisait presque jamais. Celle qui le maintenait éveillé. Les cernes de ses yeux le trahissaient, nuances bleutés. C’était les ecchymoses laissés par la fatigue. Les bleus de l’insomnie.
Derrière chaque lumière se cache une ombre.
et si l’ombre d’une étincelle n’était qu’éphémère
l’ombre du soleil était démesurée
alors sa vie, elle, avait eu pour ombre une malédiction.
Cette malédiction était un peut-être, une incertitude qui planait sur sa vie.
Elle était comme une ombre qui le suivait partout.
Dans chaque recoins, même les plus sombres.
Une ombre qui résistait à la nuit.
Une ombre qui serait toujours là.
Et Kiran avait peur. C’était une peur terrible et immense, une de ces peurs qui paralysent, de celles qui ôtent les mots de la bouche, les broient, de celles qui expliquent les mains tremblantes, le regard fuyant. De celles qui prennent aux tripes, les viscérales.
C’était une peur intense, infinie et glaçante, une peur qui ne le quitterait jamais. Ce n'était pas la peur de la mort. C’était pire. Kieran avait peur de succomber à l’appel de la nature. Cette malédiction qu’il avait hait, détestée de tout son être. Ça avait été une haine, une exécration telle qu’aucun adjectif ne pouvait l’expliquer. Il y avait là quelque chose d’intime et profond.
Quelque chose qu’on ne pouvait pas comprendre. Pas totalement.
Il apprendrait alors à vivre avec, à l’accepter mais il le savait, il savait qu’elle resterait. Qu’elle serait toujours là. Au coin de son coeur. Dans un coin de son esprit. C’était une peur vive et douloureuse, une crainte qui se mêlait étroitement à la tristesse. Elle faisait naître en lui une angoisse qui lui semblait parfois insurmontable.
Parce qu’elle se faisait pulsion.
Parce qu’elle envahissait le corps entier.
Parce que c’était un murmure. Un chuchotement qui parfois semblait se transformer en un cri perçant et plaintif. Une lamentation qui semblait vous transpercer.
Elle l’appelait.
Elle le pleurait.
Lutter était insoutenable et sa résilience avait laissé des marques.
Ces jours là avaient avait été les rares fois où il s’était métamorphosé et Kieran se souvenait de chacun d’entre eux comme s’ils étaient son hier. Rares étaient ceux qui avait vu ce tigre blanc. Rares étaient ceux qui savaient qui était ce tigre à la beauté triste.
Et Kieran avait pleuré. Souvent. Beaucoup. Il avait pleuré, égoïstement, de nombreuses nuits. De colère, de rage, de frustration, de tristesse et de peine. L’aube et l’aurore l’avaient vu, elles avaient vu ses larmes, ses yeux rouges. Elles l’avaient vu comme personne l’avait rarement vu. Vulnérable et anéanti.
Cette malédiction était la raison de tous ses maux. Il l’en avait faite responsable. Il l’avait blâmée, peut-être trop, certainement trop, accusée plus que de raison. C’était sa faute. Elle l’éloignait de la société humaine et il était terrifié qu’un jour elle l’enlève à elle définitivement. Cette idée le terrorisait. Elle l’anéantissait autant qu’elle le fortifiait parce qu’elle se trouvait là, la force de Kieran. Celle dont on se demandait parfois d’où elle venait. Parce que Kieran voulait plus que tout s’intégrer à la société humaine. Il voulait plus que tout vivre sa vie en tant qu’être humain.
Et Pourvu qu’il y reste.
Pourvu qu’il le reste.
H i s t o i r e
Une question brûle les lèvres de l’enfant. Grand-mère et Élisabeth la connaissent déjà mais elles lui laissent le temps de la poser. Comme toujours. Comme à chaque fois.
“Est-ce qu’elle se finit bien, l’histoire ?”
On entend l’inquiétude dans sa voix. L’enfant fronce les sourcils et appréhende la réponse mais grand-mère et Élisabeth sourient avant d'acquiescer et de voir les yeux de l'enfant s'illuminer.
...
Et cet enfant ne les avait jamais oubliées, ces histoires. Il s’en souvenait comme s'il les avait entendues hier. Il s'en souvenait parce que grand-mère et Élisabeth savaient les raconter. Parce qu’elles étaient belles, leurs histoires. Mais pas seulement parce qu’elles finissaient bien. Non. Elles étaient belles parce que malgré tout elles finissaient bien. Et c’était peut-être pour ça qu’il les aimait autant, Kieran. Pour l’espoir qu’elles donnaient. Peut⁻être pour ça que maman et papa les aimaient eux aussi, parce que même les grands avaient besoin d’être rassuré. Alors il s’était demandé, Kieran, si un jour il en serait capable. Si un jour ses mots et sa voix toucheraient autant.
Il s'était demandé si un jour il saurait réconforter les âmes.
Enfant perdu entre les nuages et la lune, enfant aux milles histoires, Kieran se faisait rêveur diurne et explorateur nocturne, voyageur de la nuit. Kieran voulait entendre le silence et voir l’invisible. Kieran voulait rêver les yeux ouverts. Il était cet enfant aux yeux émerveillés, ceux qui se faisaient forêt dense et habitée, celle qu’on voyait parfois être touchée par le tonnerre et celle que la pluie semblait noyer
i n s t a b l e
parce que Kieran avait un peu trop mal au coeur, parce que Kieran avait un peu trop mal à la tête. Parce que le monde était un peu trop fatiguant parfois et parce que c’était beau, la vie, mais qu’elle était bruyante. Cacophonie des êtres. Et puis aussi parce que parfois il y avait un trop plein, un trop de plein de tout, qu’il savait pas comment faire, qu’il débordait. Ici et là. Ça débordait par ses yeux et il ne comprenait pas toujours, Kieran. Pourquoi il y avait de l’eau. Pourquoi il s’inondait. Barrage cassé. C’était comme ça qu’il se retrouvait à courir dans la forêt pour aller se réfugier en haut d’un arbre. Peut-être qu’il ne se noierait pas, comme ça.
Et puis elle l’apaisait, la nature. Il l’aimait.
et même que parfois il lui semblait qu’elle l’appelait, la nature.
Et un jour elle l’a vraiment appelé. C’est arrivé sans crier gare la veille de ses sept ans. On lui avait bien dit, à Kieran, on lui avait expliqué ce qu'il avait. Ce qu'il risquait. Mais il était encore jeune, il ne comprenait pas encore l'impact qu'elle aurait. L'emprise qu'elle avait. Elle lui a rappelé qu'elle était là. Alors elle lui a rappelé qui il était. L'enfant maudit.
Mais il y a eu ce soir-là, l'année de ses 9 ans. Le soir où il a compris que sa malédiction n'était pas le seul qu'elle touchait. Le soir où il a entendu ses parents pleurer à cause de lui.
Alors il était resté sans bouger, incapable de faire le moindre mouvement. Il était resté en silence à écouter ce qui était pour un enfant une douleur indescriptible.
Et il avait pleuré, lui aussi, parce qu'il avait compris.
Il avait compris la peur et la culpabilité. La peine et l'inquiétude.
Alors il avait promis ce qu’il ne pouvait pas promettre
il ne succomberait pas à l'appel de la nature
mais en vérité, Kieran avait peur que cette promesse ne soit la seule qu'il n'aurait jamais tenue
Et puis il y a eu Ambrose. Celui qu’on disait voyageur, celui qui arpentait l’Europe à la recherche des enfants au potentiel magique suffisant. Et Kieran l’écouta. Sans l’interrompre. Sans le quitter du regard. Il l’écouta. Tranquillement et patiemment. Ce n’est que lorsque qu’Ambrose eut fini que Kieran ouvrit la bouche pour donner sa réponse. Il ne posa pas de questions, sa réponse était évidente.
C’était sa place.
Il le savait.
Et puis un jour c’est arrivé à l’école en deuxième année.
Elle l’appelait. Elle le pleurait et Kieran voulait juste qu’elle se taise. Il voulait juste que ça s’arrête.
Il avait essayé de résister, il le jure. Il avait essayé de lutter mais il n'avait pas réussi alors dans un dernier souffle il avait murmuré qu'il était désolé. Souvenir de la promesse qu’il avait faite et que chaque transformation brisait un peu plus.
Certains assurent avoir vu un tigre blanc sortir de l’école pour rejoindre la forêt ce jour-là.
Et la rumeur dit qu’il a été ré-aperçu d’autres années.
Ce tigre blanc était d’une majesté indéniable selon eux mais il était aussi d’une beauté triste, presque mélancolique. Il y avait quelque chose de particulier. On n’aurait su dire exactement ce que c’était mais on s’accordait à le dire. Quelque chose semblait meurtrir ce tigre qui pourtant paraissait inébranlable.
Et ce jour-là, Kieran avait marché. Longtemps. Jusqu’à ce que la nuit tombe. Il avait pleuré aussi. Beaucoup. De colère et de rage. Il avait essayé de crier mais aucun son n'était sorti alors il avait fermé la bouche et il avait continué de marcher, en silence. En hurlant à l’intérieur. Il ne savait pas où il allait et peu importait. Il n’y avait rien à fuir vu que ce qu’il fuyait était en lui. Mais cette nuit-là, Kieran ne l’a passa pas entièrement seul. Il y rencontra une femme sur le chemin. Une femme qui avait un chariot tiré par un âne noir où il était inscrit “miss acacia”. Elle l’avait vu, au loin et elle lui avait sourit. Elle s’était assise avec lui en lui prêtant une couverture. Ils étaient restés comme ça jusqu’à ce que le soleil se lève. Ils n’avaient pas parlé. Il n’y avait pas eu besoin de mots.
Elle avait compris et lui aussi.
Et il a plu, sur le chemin du retour.
sans crier gare
mais c’était beau
le soleil brillait
et la terre avait pris l’odeur de pétrichor
Bearnowl
Parce que je suis un humain aussi
Dernière édition par Kieran A. Obradinn le Dim 23 Aoû - 17:37, édité 6 fois