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Annabeth H. Hawthorne
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    You flowery little f*ckery f*cker. || Annabeth Hisashi Hawthorne.

    Annabeth H. Hawthorne
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    élève
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    You flowery little f*ckery f*cker. || Annabeth Hisashi Hawthorne. DamagedAllIlsamochadegu-max-1mb

    Messages : 49
    Popularité : 49
    Animal totem : Corbeau
    Catalyseur : Ses mains.
    Familier : Conrad, le fabuleux canard mandarin.

    Présentation : 10 ième année, chercheur sur les homoncules. Délégué des Sureaux. Vole votre courrier, le mange dans son lit.


    Liens : https://hellebore-rpg.forumactif.com/t150-des-echardes-dans-mon-coeur-annabeth?highlight=annabeth

    You flowery little f*ckery f*cker. || Annabeth Hisashi Hawthorne. Empty You flowery little f*ckery f*cker. || Annabeth Hisashi Hawthorne.

    Message par Annabeth H. Hawthorne Lun 17 Aoû - 20:25

    Annabeth Hisashi Hawthorne

    surnom ;

    Anna.

    âge et date de naissance ;

    31 décembre 1999.

    origine ;

    De nationalité britannique, mais il a cet héritage japonais qui ne transparait que trop sur sa face, sur sa peau.

    ascendance ;

    Comme ses sœurs, comme ses parents, comme le reste de sa famille, il a les écailles, les cornes, la langue scindée et les prunelles trop fendues d'une légacie qu'il n'est pas sûr de jamais savoir apprécier. Mais lors des repas de famille, bien entendu, il feint une fierté particulière à exhiber les attributs foireux de ce mixage génétique qui le fait se sentir l'hybride absurde entre humain et reptile.

    genre ;

    Enbie. On le genre au masculin. Ça lui convient.

    orientation sexuelle ;

    Pansexuelle, ce qu'il veille à glorieusement -non- à exhiber dans les couloirs et piteusement cacher lors des repas de famille. Il est, après tout, fiancé à une demoiselle et l'on attend de lui qu'il s'attache à sa future femme en tout et pour tout. Il ne l'a cependant jamais rencontré, et ne tient vraiment pas à le faire.

    maison ;

    Il a réclamé Sureaux et ne le regrette pas. Pas vraiment. Il y a de la lumière, de l'espace, assez de silence, et constamment cette odeur de thé.

    année d'études ;

    Dixième.

    depuis ;

    Il y est depuis ses dix ans, et franchement, il aimerait répéter chaque année.

    options choisies ;

    Biologie Magique - Histoire - Langage druidique

    son impression sur Ambrose ;

    Il l'a haï dès l'instant où l'autre s'est proposé, l'a haï encore plus lorsque, par sa présence, a confirmé pour tous qu'il était bien le digne héritier du lignage Hawthorne. Il l'a haï, surtout, lorsqu'il a compris qu'il ne pourrait jamais, jamais détacher ses yeux de lui. Il le haît pour cette fascination malsaine qu'il nourrit à son égard, pour cet attrait malsain qui lui donne envie de froisser le grand chapeau pointu et de passer sa main sur la peau bien trop lisse de ce qu'il devine ne pas être humain. Il le haît, parce qu'il ne peut pas faire autrement, et que c'est plus facile à assumer qu'un quelconque autre sentiment.

    son avis sur la magie ;

    C'est sa fierté et son damne, tout à la fois.

    avatar ;

    Kenma de Haikyuu

    animal totem ;

    Le corbeau

    signe astrologique ;

    Sagittaire.

    catalyseur ;

    Ses mains. Ça manque cruellement d'originalité, mais ça lui convient très bien.

    matière favorite ;

    Le sport. Parce que ça ne demande pas de magie, et c'est très bien comme ça. Il apprécie être doué en quelque chose qui ne dépend pas d'autre chose que de lui-même.

    familier ;

    Il s'apelle Conrad, le canard mandarin, et il est aussi posh qu'Anna est exaspéré par la vie.

    particularités physiques ;

    Son apparence physique est le résultat un peu adolescent, un peu assumé, de se rebeller contre les grands actes autoritaires d'un contrôle de ce qu'il est. Alors il
    a les cheveux décolorés et teints, le cartilage des oreilles perforé, parfois décoré, et il envisage, éventuellement, se faire tatouer. Il a aussi certains attributs dont il ne peut pas vraiment se débarrasser. La langue fourchue, les yeux dorés, et parfois, parfois, lorsqu'il ne se fait pas assez saigner, lorsqu'il ne se drogue pas assez, sa peau se froisse, se crisse, et ça se transforme en cette surface irrégulière, écailleuse, et ses tempes se déchirent. Il déteste avoir cette apparence, il déteste ressembler à un putain de lézard. Par chez lui, ils disent que c'est cool, mais de son côté, ça le fait flirter de trop près les couteaux de cuisine, et il a des petites cicatrices, un peu partout sur le corps.

    tics et manies ;

    Il ronge ses ongles.

    passions ;

    Faire des théories sur Ambrose – Stalker Ambrose – Insulter Ambrose avec ses yeux, jamais avec sa bouche – Capturer le courrier des autres et les rassembler dans une petite boite qu'il garde sous son lit – Faire semblant d'être en conversation avec les poissons – Lire et écrire – Ramasser les élastiques perdus dans les couloirs – Flirter Obyrne – Fomenter des plans visant à kidnapper son cochon pour pouvoir lui faire du chantage – Rêver le faire – Etablir des guet-apens à l'égard de Muffin Tim pour lui voler ses gâteaux – Séduire Morgane pour obtenir des tatouages magiques sans payer –Arpenter les couloirs en espérant croiser Ambrose – Fuir Ambrose – Courir. Courir.

    phobie ;

    Quitter l'école.

    but ;

    Il souhaite devenir le plus jeune professeur qui soit d'Héllebore. Si ça n'est pas possible, éventuellement, se suicider.

    rêve ;

    Sauver Hisashi.

    régime alimentaire ;

    Eduqué à être omnivore, il tend de plus en plus vers le persicathariannisme. Le fait de ne bouffer plus que des poissons, là. Putain. Mot trop long.

    snack préféré ;

    "You dick, motherfucker."

    boisson préférée ;

    Du thé, assurément. N'importe lequel, peu importe la qualité, il n'est pas snob sur ce cas là.

    caractère



    Taciturne – Anxieux – Acharné – Studieux – Punk – Rebelle sans l'afficher – Amoureux des chats – Faux-geek – Passionné – Menteur – Médisant – Calme – Méprisable – Vulgaire – Pathétique – Pyromane – Désespéré – Suicidaire pour le romantisme de la forme – Vaguement posh – Absurde – Fatigué de tout.



    histoire



    TW : mention de sexe, vulgarité.


    HISTOIRE


    I.

    Ça commence avec la bite de papa, le vagin de maman, et la magie de cette grande génétique qu'un système dictatorial établit par les lois du sang a imposé dans l'univers très égocentré de ma famille. Ça commence avec un coït, qui a probablement quelque chose d'un peu amoureux, mais qui, à l'époque, en 99, relève principalement du devoir. On s'assure que ma mère soit engrossée, et quand les 6 semaines nécessaires sont dépassées, on débouche le champagne pour fêter la procréation assurée d'un.e nouvel.le héritier à la famille Hawthorne. On est en 99, je n'existe pas, mais je ne connais que trop cette histoire, parce qu'on me l'a expliqué suffisamment de fois pour que je comprenne l'intérêt que maman ait écarté les jambes.

    La famille Hawthorne, après tout, a cette fierté d'exister qui se doit d'être perpétrée. Grandeur splendide qui se pare sur la chair et l'os, c'est un nom qu'on regrette par chez moi, mais un héritage acharné à se préserver.

    Autrefois, ils s'appelaient, -nous nous appelions-, les O-gen'chiyo. Famille d'esprit, clan bâti sur la croyance monumentale d'être des individus supérieurs. La belle connerie.

    Les O-gen'chiyo sont nés quelque part au Japon. Ils se sont mis à grouiller dans cette effervescence agitée d'une période bouleversée, et alors qu'Edo s'achevait, que Meiji s'étalait, mes ancêtres ont commencé la lente migration d'une patrie qui refusait les sabres, et refusait les leurs. Ils se sont barrés, en courant loin dans les montagnes, là où les humains normaux les confondaient avec le reste du yokai, et je crois, je crois vraiment que j'aurais aimé vivre cette période là. Parce qu'il y avait une sorte de beauté dans cette consistance du monstre qui se cache, mais du monstre que l'on continue de glorifier.

    Mais tu sais, maman, papa. Aujourd'hui, actuellement, lorsque tu vis dans une société qui te balance à la gueule les difformités de ton sang, lorsque tu es le premier à savoir ce qu'est la réalité mais que tes darons continuent à se vautrer dans les illusions sales d'être des élus, tu sais ce que ça fait, que d'être décalé. Tu sais, ça fait que tu n'y crois pas, à ces conneries. Tu n'y crois pas, parce que lorsque tu les regardes, tous ces gamins qui ne te ressemblent pas, qui sourient pour un rien, qui chialent pour un tout, mais qui ont l'air putain de plus heureux, plus aimé, plus libre que toi, t'as pas besoin d'être un génie pour comprendre que ça va pas, que c'est pas normal. Et tu deviens putain de jaloux, incroyablement mélodramatique, et ça me transforme, moi, tu sais, à sept ans, en drama queen. Ouais, bordel.

    Je crois que j'ai compris que je haïssais la vie, mon univers, lorsque j'avais sept ans, et que mes parents m'ont retirés de l'école normale dans laquelle j'étais. J'avais sept ans et je me suis mis en colère contre l'univers. Tu sais quoi ? Je ne m'en suis jamais, jamais remis.

    Un peu comme ma grand-mère ne s'est jamais, jamais remis du fait que j'étais né mec. I mean. Tu réalises, l'horreur ? Avoir une famille pseudo-progressiste qui est né des avortements patriarcaux d'un pays machistes, une famille dans laquelle la femme est l'être fort, celle qui porte la culotte et inspire admiration et terreur, et moi, moi, petit goujat de première, j'ai eu le culot de naître avec autre chose qu'un petit trou entre les cuisses ? Impardonnable, ma bonne dame, impardonnable.

    Je sais que mamie ne m'aime pas. Je sais qu'elle préfère mes sœurs, nées après moi, et je sais que ma mère, qui m'a donné un nom de fille, pour adoucir le destin à mon égard, regrette parfois que je ne lui ressemble pas plus. Maman m'aime, Papa me tolère, et ils ont, dans les yeux, cette douceur avec laquelle ils peignent tous les deux le monde jusqu'à mon adolescence. Jusqu'à mes quinze ans, ils me regardent tendrement, et je suis reconnaissant, pour toujours, profondément, vraiment.

    Papa, maman, à mes quinze ans, m'ont rendu responsables, et il a été temps de dissiper les pastels colorées de l'enfance. Ça commence avec un rituel, auquel on est tous préformatés. Surtout les filles, parce que de notre côté, être une fille, ça représente une chance, ça se distingue en cette capacité à pouvoir éventuellement commander, à pouvoir régner. L'homme, il est avant tout un reproducteur, une bite qu'on sélectionne quasiment en fonction de la taille de ses testicules, qu'on tâte fréquemment pour s'assurer qu'il va être capable de bien vider ses bourse, de bien fournir les zygones nécessaires à la procréation. Si elles le pouvaient, je crois que cela ferait longtemps que les femmes de ma famille auraient trouver un moyen de se reproduire par elles-même, et d'entretenir cette relation misandre à l'égard du reste du monde. Amazones asiatiques, elles ont pourtant, dans leur diaspora européennes, été obligées il y a quelques décennies de se soumettre à certaines lois occidentales, et à accepter le nom d'un de leur mari. Ça a été le cas de mon arrière-arrière-arrière gand-mère, et l'heureux épousé a été égorgé, selon la légende, quelques semaines après le mariage. Mais on a gardé le nom Hawthorne, pour le coup. Ça passe mieux à la douane, ça fonctionne mieux lorsqu'il s'agit de s'implanter en haute-Bretagne.

    Devenir responsable, donc, c'est le processus par lequel un individu de la famille O-gen'chiyo/Hawthorne devient le propriétaire de l'homoncule créé par sa mère à sa naissance. Cet acte de création, connu sous le terme de « délivrance », à l'instar du terme utilisé pour accoucher le bébé, consiste en le rassemblement des femmes de la famille. Ambrosia, ma grand-mère, actuelle Matriarche des Hawthorne, a entouré sa fille benjamine, -ma mère-, par ses sœurs, et ses cousines. Les cuisses écartées, à saigner, à brailler, ma mère a accouché en émettant cette énergie pure, une radiation flamboyante produite directement par l'effort du corps. Une énergie que l'on capture, les doigts tendus, les paumes ouvertes, et qui se conserve sans trembler, qui a la fragilité d'une bulle de savon. Dans certaines croyances de peuples africains, on enterre le cordon ombilical de l'enfant en le traitant avec respect, parce qu'il est considéré comme un jumeau spirituel. Dans ma famille, c'est cette énergie qui est considérée. On sort le bébé, on espère vraiment fort que ce soit une fille, et ensuite, on lui coupe sous le pied, pour récupérer un peu de tissu et un peu de sang. À partir de la chair récupérée, on mélange à cette énergie, et le rituel qui est procédé dure une nuit.

    Naît une Ombre, l'homoncule né à partir de chaque nouvel héritier.

    Le mien s'appelle Hisashi, de mon prénom japonais. On baptise, avec notre naissance, avec notre identité, celle d'un individu encore plus esclave que nous-même. Tu sais. J'ai toujours pris Hisashi en pitié. Petite créature encore plus frêle que moi, avec la même face et les mêmes traits que les miens, il était, jusqu'à mes quinze ans, mon petit frère, mon meilleur ami, ce confident de mes chagrins et de mes joies. Puis, le rituel de Responsabilité est arrivé, on l'a fait se déshabiller devant moi, devant les adultes, et après l'avoir saigné et drogué, pour modifier complètement son esprit, pour encourager son agressivité à me défendre, ils l'ont fait prononcer des vœux de loyauté. Ses yeux ont complètement changés, son sourire a disparu pour de bon, ils l'ont enterrés au fond de sa propre tête.

    Ils m'ont dit de le considérer comme mon esclave, à partir de maintenant.
    Qu'il serait toujours là pour me protéger.

    Alors j'ai arrêté, tout simplement, de compter là dessus. De lui parler. De lui murmurer mes secrets. De le regarder. Hisashi est devenu simplement cette Ombre qui ne traine que trop souvent près de moi lorsque je rejoins la Maison, le Clan, et je ne sais plus vraiment quoi lui dire. De toutes façons, il ne répond plus vraiment. Silencieux, poli et calme, il est cet automate qui s'incline bien bas quand mes parents passent devant lui. Je ne sais pas vraiment quoi faire avec ça. J'ai mal à la poitrine, quand je le regarde, j'ai la gorge qui se serre quand il reste silencieux alors que je lui demande si ça va. Je crois qu'il n'existe plus, je crois que je ne veux pas vraiment exister non plus, et Hisashi est cette poupée un peu trop grand pour moi qui ne me sert pour de vrai que lorsque je ferme la porte de ma chambre derrière nous, et que la maison est complètement silencieuse. Ça a commencé lorsque j'avais dix-sept ans, lors de ces vacances d'été qui séparent chaque années d'étude à Hellébore.

    Je nous cache sous les draps, je lui fais fermer ses grands yeux vides, j'attrape ses cheveux bien plus courts, bien plus sombres que les miens, et je le fais s'abaisser, bien bas, sous les couvertures. Ailleurs, généralement dans le salon, on entend ma sœur, Maria, qui joue parfois du piano. On entend ma mère, Sara, qui rit, on entend ma grand-mère Ambrosia qui parle avec sa voix grave, on entend ma tante, Jasmine, qui appelle son mari. On entend tout ça, la porte est fermée à clef, et mes cuisses se resserrent sur les épaules d'Hisashi, je tremble dans sa bouche et il a toujours, toujours les lèvres mouillées. J'ai la poitrine qui gonfle, les ongles enfoncés dans son crâne, et il a les mains pressées, toujours si sagement, contre mes reins. Il suce, il suce, et parfois, je lui viens dans la bouche. En silence, en secret, avec ce frisson de dégoût, de plaisir, de sidération.

    Hisashi, mon ombre, ma poupée, ma plus grande consternation. Je suis responsable, voyez-vous.
    Ça signifie que je peux lui faire faire ce que je veux.

    Je n'ai jamais cherché très loin.

    Je me dis que parfois, ma tête est comme la sienne.
    On est tous les deux dans une prison.

    II.

    J'ai dix ans quand Ambrose apparaît sur le pas de la porte. J'ai dix ans, et l'on vient de me faire boire, pour la première fois, la drogue qui permettra que je ne vive pas complètement sous l'apparence constante d'un putain de reptile de mon cul, aussi légendaire soit la carte du deck. J'ai dix ans, je saigne à l'oreille droite, et c'est maman, c'est maman qui ouvre la porte. Elle y est allé, à cette école, papa aussi, presque tout le monde, et ils n'ont aucune surprise à le voir apparaître, ce monsieur en vêtements démodés. J'ai dix-ans, ma tête sonne comme un tambour qu'on a trop frappé, et qui n'en finit pas de résonner, et j'ai envie de rire, de rire, de vomir, et je dégueulasse le tapis, juste en face de lui, alors qu'on lui sert un thé, dans le petit salon.

    « My apologies. This child is truly something. We were hoping you would come for him. »

    Je ne sais vraiment pas quoi dire, pas quoi faire, maman fait disparaître la souillure du grand tapis perse, et je suis agenouillé, à côté d'Hisashi, qui remonte mes cheveux, en s'excusant pour moi. Moi je le regarde, ce grand truc qui a abaissé les yeux vers moi, et j'ai dix ans, j'ai la peau qui me fait bordel de mal, j'ai ces bébés cornes qui, on me l'a assuré, « vont continuer à grandir », et je me sens comme un horrible cobaye qu'on ne veut pas achever. Il tend la main vers moi, en me disant qu'il s'appelle Ambrose. Et ça fait rire ma grand-mère, presque pour de vrai :

    « Oh, just like me, isn't it ? »

    Alors je lui bouffe sa main, au putain de connard qui s'appelle comme cette connasse de première de mon cul. Je lui mord la main et maman hurle, papa braille.

    Bien évidemment que j'ai accepté de partir. J'ai pleuré tout du long, en laissant Hisashi derrière, et c'est mon plus grand regret, c'est ma plus grande erreur. Parce que si je l'avais pris avec moi, si je l'avais laissé venir à l'école, il n'aurait pas été crevé de l'intérieur, ils n'auraient pas cassés son esprit, et j'aurais pu le faire devenir autre chose. Il aurait pu apprendre la magie : il aurait été extrêmement doué. Après tout, comme n'importe quel homoncule, il a été façonné à partir d'un os de dragon, et en cela, son existence toute entière consistait en l'appropriation d'une énergie pure. Il était plus puissant que moi, il aurait pu être magnifique et merveilleux.
    Mais il est né ombre, il est né objet, et cinq ans plus tard, on prendrait sa cervelle pour la ratisser, la défiler, et en faire une laisse qu'on déposerait entre mes doigts. Joyeux anniversaire, Annabeth, on a tué ton jumeau. Profite bien de son cadavre ambulant, tu peux lui demander de te faire une pipe, maintenant.

    J'ai pleuré contre la poitrine d'Ambrose, tout du long du voyage, sans jamais le lâcher, et lui, lui, il n'a jamais cessé de caresser mes cheveux.

    Je le déteste, l'adore, je le haïs pour ce qu'il est, ce qu'il n'est pas, et pour ces ressemblances qu'il a à un homoncule trop parfait. Dans mes croyances, dans mes regards, j'aimerais qu'Hisashi soit ce qu'il est. Et Hisashi ne sera jamais, jamais plus qu'Hisashi. Alors je regarde Ambrose, et des fois, je me dis que j'aimerais le brûler.

    En attendant, je le regarde.
    Un an, deux ans. J'ai commencé à m'habituer. Chez les sureaux, c'est tranquille. Mieux, c'est éloigné de la maison. Je pensais que je serais dépaysé, que je ne me sentirais pas à ma place, que je ne me sentirais jamais à ma place. Mais ici, je peux apprécier la magie sans que ça ne devienne une performance. Je n'ai pas besoin d'être le meilleur, je n'ai pas besoin de faire attention à la manière dont je m'habille. Je peux presque me lever quand je veux, faire ce que je veux. Je ne suis pas obligé d'aller en cours si je ne veux vraiment pas, si je me sens malade. Il n'y a pas ce cadre trop froid, il n'y a pas les commentaires accerbes de ma grand-mère qui s'abattent sur moi. Il n'y a pas le bruit claquants des talons des femmes qui viennent m'encercler lorsque je pousse mes petites sœurs. Il n'y a pas le silence consternant de mon père qui ne sait pas me défendre. Il y a les lettres qui volent, les familiers qui crachent, les oiseaux qui flottent et les professeurs qui sourient. Il y a Ambrose dans un coin, et cet étrange, vraiment bizarre personnage, le directeur, qui descend les escaliers à l'envers. Je souris. Je souris, tout doucement.
    Hellébore arbore les couleurs et les odeurs d'une familiarité que je veux appeler foyer.

    Troisième année, et je peux enfin procéder à la création de mon familier. Je ne sais pas exactement ce que je veux, ce que je suis, alors découvrir mon animal totem est ce premier pas qui me permet de considérer mon individualité. C'est simple, ça fait deux ans et demi que j'apprends à la découvrir. Je pense que je suis quelqu'un d'un peu méchant, de pas très courageux, qui n'aime pas vraiment pleurer en face des autres.

    On me dit que je me déteste peut-être un peu trop. Ça me fait rire. À treize ans, je dis que je trouve ça presque edgy, suffisamment cool. La vérité, c'est que ça me blesse, c'est que je me sens nul, assez pour qu'on me le fasse remarquer. Alors, alors, je décide d'arrêter de me plaindre. À voix haute, en tous cas. Dans mon crâne, c'est le branle-bas de combat, et j'envoie ces lettres à un Hisashi qui continue de me sourire, de me parler.

    « Do you think I am a boring person ? »

    Il me répond, quelques jours plus tard, qu'il m'aime, qu'il adore ma personnalité, que je suis intelligent, amusant, que je suis intéressant, il me répond, avec sa jolie petite écriture, que je suis comme un oiseau, et qu'il aime bien me regarder. Je me dis, face à cette lettre, en septembre de la troisième année, que je ne comprends pas trop ce qu'il signifie. Je me dis que lui demanderais l'été prochain, par timidité d'orienter de nouveau la conversation sur ça. Je ne le fais jamais.

    Mais éventuellement, « oiseau » devient cette case dans laquelle j'aime me complaire. Corvidé, plus qu'autre chose, je répond apparemment à la définition d'un piaf suffisamment brillant pour imiter le comportement des autres, pour m'intégrer socialement et ne pas trop passer pour inapte. J'apprends à rire haut, fort, à faire comme les autres garçons. Je me moque, un peu, mais sur les conseils écrits de ma mère, je me force aussi à me concentrer sur les études. Je crois que je suis doué, juste un peu, et éventuellement, ça m'effraie. Je ne veux pas être doué. Je ne veux pas être quelqu'un dont on attend des résultats. Je ne veux pas de cette ambition que ma famille couronne déjà sur les têtes si jolies de Maria et Sylvia, mes benjamines. Je n'en veux pas, je ne peux pas, je ne suis pas fait pour ça, et j'abandonne l'idée de travailler rigoureusement. Je n'aime pas vraiment échouer, alors j'essaie toujours d'avoir la moyenne, mais ça défile trop vite. Le temps me glisse entre les doigts, et la quatrième, puis la cinquième année est déjà là. J'ai quatorze, puis quinze ans, et je regarde les arbres du parc se tendre et s'étirer sous un vent qui souffle déjà trop fort sur mon avenir.

    J'ai peur. J'ai vraiment trop peur, et ça arrive quand même.
    Le premier janvier 2015, j'ai tout juste quinze ans, et on a demandé au directeur Orbyne, le temps d'une semaine, de me laisser rentrer à la maison. C'est Ambrose qui m'accompagne. Le trajet se fait avec la douceur de ces conversations que je monopolise, au sujet des arbres, des plantes, des astres et des chansons que je connais, et il ne parle pas beaucoup, il fait simplement sourire. Puis j'arrive à la Maison, c'est Grand-mère qui m'accueille, et Ambrose me souhaite une bonne semaine, me dit qu'il reviendra me récupérer d'ici quelques jours.

    Je suis préparé, depuis l'enfance, à procéder à ce rituel. Conrad, silencieux derrière moi, pénètre la grande maison, et Ambrosia vient poser sur mon épaule une main qui se veut accueillante. C'est froid, c'est strict, j'ai presque envie de tourner les talons et d'appeler Ambrose au secours. Ce n'est qu'un passage à l'âge adulte, me répète t-on depuis des années. C'est nécessaire, ça permet de conserver nos propriétés magiques, de nous établir une sécurité, un système de défense viscéral.

    Je ne suis pas prêt. Je n'ai jamais été prêt.
    Je le ne serais jamais.

    Je récupère Hisashi après avoir bu le serum qu'on fournit à mon attention.
    Il tremble, il a peur, et l'enfant qu'il est ressemble à ce petit soldat valeureux qui se rend sur le champ de bataille. Et il ne sait pas, je ne sais pas ce qu'ils vont lui faire. Si j'avais su, Conrad, je crois que j'aurais hurlé. J'aurais brûlé cette maison, j'aurais appelé Ambrose à l'aide, j'aurais arraché les mains de tous ceux qui les tendaient vers lui, j'aurais mangé leurs doigts. J'aurais tout fait, tout fait pour le protéger. Je pensais qu'il était particulier, tu comprends ? Je pensais que les homoncules des adultes étaient silencieux, calmes et polis parce que c'est ce qu'on attendait d'un adulte. Ceux de mes sœurs étaient comme nous, des êtres en sourire, des êtres vivants, avec des émotions et des affects. Mais avoir un esprit, avoir des sentiments, c'est être autonome, et dans ma famille, lorsque tu n'as pas le statut d'être un O'gen-chiyo, un vrai Hawthorne, alors tu n'es rien.

    Tu es un objet qu'on ouvre, qu'on nettoie, et qu'on remet sur l'étagère.

    Ils le déshabillent. Ils le mettent nus, après avoir passé des heures à lui enfoncer dans les veines, dans le sang, ces drogues qui lui rongent la cervelle. Ils l'agenouille, de force, face à moi, et je pleure, je pleure, parce que mes cris ne l'atteignent pas, et que ma grand-mère me gifle, de force, pour me forcer à me concentrer. On me menace, on me dit que si je ne fais pas attention, l'énergie va imploser, l'enchantement va rebondir contre lui, et il va mourir. Je suis terrifié, les flammes allumées pour la transmutation psychiques font crisser cette chaleur insupportable contre mon corps, contre ma peau, et la transpiration qui coule sous mes bras me donne envie de hurler. Je suis debout dans cette position depuis des heures, Hisashi est épuisé, et je vois dans ces yeux cette lassitude qui le gagne. Il ne peut pas se battre, ils sont en train de l'ensorceler, et je demande à ma mère si on ne peut pas arrêter. Je n'ai pas besoin de garde du corps, je n'ai pas besoin qu'Hisashi soit parfait. Je ne sais pas encore, je suis un abruti de première, et je l'écoute quand elle me convainc que ça doit être le cas. Je ne sais pas ce qui se passe. Après tout, après tout, on prend toujours l'exemple de papa, depuis que je suis tout petit, pour me terrifier. Son homonculus est mort, lors de ce même rituel, et il paraît que ça te fait ce grand vide dans la poitrine. Quelque chose que tu ne veux pas vivre.

    Hisashi, dans quelques heures, je vais découvrir que j'aurais vraiment préféré que tu ne survives pas. Ça aurait été, mon chéri, la meilleure solution. Pour toi comme pour moi.

    Ils gravent dans sa peau les nouveaux motifs d'appartenances. Runes mystiques, d'une appartenance qui rompt son esprit, le lie au mien, je le sens s'attacher à mon corps, à mon esprit, et je crois que je manque de succomber quand je l'entends m'appeler, quand je l'entends sourire, presque heureux, de ce qui arrive. On ne sait pas, on n'en a pas conscience, on est presque encore persuadés, tous les deux, à ce moment-là, que même si c'est vraiment douloureux, pour lui comme pour moi, que ça va bien se finir.

    La belle, belle connerie.

    Ça se finit tout court.

    Elles sont cinq, les femmes de ma famille, à conclure l'enchantement. Elles ont saisi les sutures de nos esprits, elles font en sorte d'achever le nœud, et ma mère est celle qui, avec une précision formidable, vient crever la bulle de sa conscience. Ça ne fait aucun bruit, ça rend l'univers sourd, et je le vois simplement tomber. Nu, ensanglanté, il tombe comme un pantin à qui on coupe les fils, et je fais pareil.

    Quand je rouvre les yeux, il a les siens d'éteints. Et plus rien, plus rien n'est comme avant.

    J'ai quinze ans, je suis maintenant responsable de mon homonculus, et pour la première fois de ma vie, ma grand-mère me félicite chaudement. Elle est fière de moi. Je suis désormais un vrai Hawthorne. Et Ambrose revient, comme il l'avait promis, une semaine plus tard. Le trajet, sur le retour vers l'école, est silencieux. Je ne parle pas. Je ne parle plus.

    III.

    Sixième année. Septième. Les promenades au village, les explorations de plus en plus profondes de la fôret, et ma lassitude, ma lassitude aigrie, que je cache sous les airs satisfaits que j'affiche en aidant à organiser les festivals. Le temps est cette surface molle sur laquelle j'inscris des amitiés auxquelles je crois plus ou moins. J'essaie de ne plus vraiment rentrer à la maison. Parce qu'au final, rendu là, ça n'est pas comme s'il restait quelqu'un qui m'attendait vraiment. Les lettres que j'ai envoyé à Hisashi me sont revenues, sans réponse. Il ne sait plus écrire. Ou plutôt, il ne sait plus s'exprimer. Je brûle les lettres que j'avais conservé de lui. Je les brûle toutes, ces jolies petites lettres avec sa petite calligraphie bien soignée. Et lorsque je rentre, cet été-là, pris par une sorte de fureur, je l'amène dans ma chambre, et je lui enfonce ma bite loin dans la gorge.

    Suce-moi, lèche-moi, dis moi que je suis beau, que je suis intéressant, que je suis comme un oiseau que tu aimes regarder.

    Il obéit, docilement, et il n'y a plus de couleur dans ses yeux.
    J'ai l'impression de me regarder moi.

    Alors, à l'école, je commence à les attraper, ces jolis petits papiers que les gens s'échangent. Je les attrape, comme des oiseaux en vol, et je leur brise les ailes, je les enfonce dans mes poches à moi. Je les attrape, les écrase, les froisse, je les enfonce dans cette boite verrouillée que je cache sous mon lit. Et lorsque par hasard elles sont adressées à quelqu'un que je connais, que j'apprécie, je les sauvegarde, minutieusement, et je les lis, et je les relis. Je fais comme si c'était à moi, je fais comme si on me les avait écrit. Je savoure les moments, les secrets, les désirs partagés, et je veille à jamais, jamais ne me faire attraper. Je souris au directeur, je laisse mes flirts grimper lorsque je me sens audacieux, et éventuellement, mes doigts se tendent, de plus en plus, au fil des mois, vers l'étrange personnage.

    « You're very, very dashing, today, my dear Mister Obyrne. I would absolutely love to share a drink with you, you know ? »

    Les yeux abaissés vers le cochon rose,  j'ai saisi le détail brillant d'un amphibien, installé près du col en velours du directeur à qui je me plais de compter fleurette. Le temps passe, Ambrose reste immortel, et je cherche, je fouille, j'ai cet espoir idiot de transformer Hisashi qui naît sur ma prunelle à chaque fois que je le regarde un peu plus. Huitième, puis neuvième année, les amis disparaissent, je réclame des intérêts tout particulier à rester à l'école, et puisque Maria et Sylvia sont ces sorcières déjà immensément brillantes qui font la fierté de ma famille, on me l'autorise : je n'ai pas besoin de les déranger, je n'ai pas besoin d'être dans leur chemin. De toutes façons, ça n'est pas comme si je le désirais. Il se couve quelque chose de sombre, depuis des années, dans l'âtre des croyances de ma famille. Je le sais, ça fait un certain temps que je m'en suis rendu compte, et je sais, je sais en tant qu'homme, en tant qu'être un peu décalé, que je ne suis pas mis au secret, que je ne suis pas impliqué dans les petits papiers. Mais j'entends, je vois, je m'en rends compte, et je sais que ce projet que ma famille entretient doucement est né de ces avortements de puissance qu'on leur a refusé. Je la vois venir, cette menace qui se tapie dans l'ombre. Elle gronde, comme un animal blessé, affamé, et je ne sais pas vraiment quoi faire, je ne sais pas trop quoi dire. On me dit de me taire, on me dit de ne pas chercher à esquisser ce que je ne fais que deviner.

    Alors j'en glisse, un mot ou deux, peut-être, au directeur. Je n'ai pas de preuves à lui apporter, et ses réactions sont ces sourires qui ne me font jamais savoir s'il me prend au sérieux -comme il me prend au sérieux quand je lui propose de le marier, de l'amener boire un verre, ou de m'inviter dans sa chambre-. Je ne sais pas s'il me prend au sérieux, et j'ai cette alarme qui pousse dans mon ventre, qui gronde dans ma tête. J'ai vingt ans, presque vingt et un, et j'entame cette dixième année en réalisant que c'est bientôt la fin. La fin d'une protection, la fin d'un échappatoire : je ne vais plus pouvoir me cacher. Je dois trouver un moyen de récupérer Hisashi, maintenant, et je sais exactement ce que je veux faire.

    Je veux le sauver. Je veux défaire le sortilège, je veux trouver comment le récupérer. Alors je fouille, j'entreprends ces recherches sur le sujet, je réclame presque valeureusement ce futur titre de chercheur, et je panique, je panique tandis que le temps me court entre les doigts. Et tout s'enchaine, tout continue d'aller trop vite, je sais que c'est bientôt la fin. Je bois du thé avec ceux qui veulent partager ma présence, je fouille les étagères trop poussiéreuse, je creuse les sentiers déjà battus, dans l'espoir, brutal, furieux, de trouver quelque chose. Il reste quelque mois, c'est un assemblage de semaines, et je compte persuader Obyrne de cesser de me traiter comme un enfant. Je ne suis pas un enfant, je n'ai plus le temps d'être un enfant ; je suis juste un truc qui est cassé depuis trop longtemps, et qui n'a pas les couilles d'être autre chose que le dernier rampart à une poupée déjà abimée. Hisashi, Hisashi, c'est ce prénom que je répète dans mon silence furieux, et si je n'y arrive pas, si tout ça a lieu, sans que je parvienne à me cacher, avec lui, loin de tout ça, alors j'irais me noyer.

    Je suis fatiguée, depuis trop longtemps, de ne pas pouvoir exister comme je le veux. La seule mission, que je veux, mon grand but dans la vie, c'est de ne plus être responsable du mal que j'ai fait à quelqu'un que j'aimais. Et je compte bien réparer ça.
    Je compte bien réparer ça.

    Sinon, à quoi ça sert qu'on lui ait donné ma face ?


    et toi, c'est quoi ton ptit nom? comment tu as trouvé le forum? tu aimes faire quoi dans la vie? quelles sont tes disponibilités? tu aimes les films de gladiateurs?


    Dernière édition par Annabeth H. Hawthorne le Mar 18 Aoû - 3:46, édité 18 fois
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    Message par Jemma Ralston Lun 17 Aoû - 20:27

    ENBY BB <3<3<3 Il est vieux let's date TRIGGERED

    Han mais son totem c'est un corbeau, basiquement un canard trop smart !! D:
    REBIENVENUE huhu
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    Message par B. Robin C. Cadwallader Lun 17 Aoû - 20:40

    KENMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAAAA

    hm pardon je - cette ref en + avec ce caractère là je peux pas c'est trop parfait je l'aime trop aled au sol putain je vais t'agresser pour un lien c'est obligé il vit à fond tout ce que robin assume pas chez lui ça peut faire un truc intéressant je te juge tu le sai

    BREF, je veux la suite pour tout savoir sur Annabeth maintenant TRIGGERED

    Il souhaite devenir le plus jeune professeur qui soit d'Héllebore. Si ça n'est pas possible, éventuellement, se suicider.

    are you ok babe? suspicion

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    Message par Invité Lun 17 Aoû - 21:01

    Ohhhh j'adore ce featttt il est grave cool nickel chrome
    Bienvenue et bonne chance pour le reste de ta fiche *-*


    Dernière édition par Benedict Andrews le Lun 17 Aoû - 21:02, édité 1 fois
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    Message par Dalhia A. Cadwallader Lun 17 Aoû - 21:02

    Punaise mais ces traits de caractère me font trop rire j'sais pas pourquoi, punk pyroman faux-geek ksdbfjhbjfgh
    Super réf au passage nickel chrome

    BIENVENUE
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    Message par Tristan Spellman Lun 17 Aoû - 21:25

    mon bro canard. j'ai lu le minimum possible pour pas me spoiler pour la lecture finale ; mais j'te kiffe déjà fort ! bienvenue à toi, dernier inscrit des VIP !
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    Message par Hideaki Himura Lun 17 Aoû - 21:59

    La relation esquissee entre nos persos en detour de cb vend du reve.
    Je me demande si je vais pouvoir legit utiliser le mot "sempai" dans un contexte totalement accurate. Ce serait si beau. Comme dans un anime.

    Bref finit ca vite
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    Message par Perceval Hargreeves Lun 17 Aoû - 23:05

    BIENVENUE ♥
    AAAAAH alors je... ouiiin Kenma mi vida loca et WAW Annabeth et si WAW
    j'ai pas/plus les mots.
    J'ai littéralement dévorée son histoire, ta plume est immersive au possible et j'aurais pu continuer de te lire pendant un moment encore. vraiment magnifique nickel chrome
    il me tarde de te lire en RP et de RP avec toi si tu veux je te juge tu le sai courage pour la suite et des bisous 💙
    Cameron Miracle
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    Message par Cameron Miracle Lun 17 Aoû - 23:35

    Peu importe l'endroit, t'es toujours ma plume préférée et Anna ne fait pas exception à la règle. Il me tarde de voir ce qu'on développera entre Cam et lui. Ils vont se faire tant de séances de thé dans la tour d'astronomie, love.

    So termine-moi cette fiche qu'on rp. Chop, chop baby.
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    Message par Ambrose le Voyageur Mar 18 Aoû - 17:57

    bravo, tu es validé !



    youpie !


    Très cher Annabeth, te voilà à présent validé. Tu as donc le droit de poster ta fiche de liens, ton répertoire de courrier magique, d'aller checker les clubs et autres trucs et surtout ; de te mettre à rp !

    Bon voilà, c'était quelque chose, de lire tout ça ! Éprouvant et tout, mais c'était pas "trop" et voilà, comme Hélia vient de le dire à l'oral "c'est lourd mais pas indigeste." Et ça fait du bien de manger lourd de temps en temps.

    Amuse-toi bien chez les sureaux !

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