Robert est un immense mystère. Un livre qu’on pense à priori vide mais qui dévoile ses secrets si l’on s’arme d’une loupe et de patience. C’est qu’il n’est pas très doué pour dévoiler ses pensées, ses sentiments. Il le sait, il en a conscience. Une barrière qu’il a lui-même érigé : mais à quel moment ? Il fait pourtant des efforts. Et vous devriez en faire, car le jeune Kallavan est un ami aussi fidèle et loyal que l’animal représenté par son familier.

Le membre de la team Aconit est un jeune homme délicat, attentif et protecteur. Un allié sur lequel on ne veut pas cracher. Y a qu’à voir la taille qu’il fait, déjà. Mais malgré ce physique de bagarreur, Robert est un calme. Patience à toute épreuve, c’est un grand maître du self-control : donc si vous l’entendez gueuler jusqu’en Islande c’est que vous avez franchi une sacrée barrière. Certains pensent que c’est dans sa nature d’être posé, d’autres attribuent ce trait de caractère à son manque de sommeil. Il dort peu, Robert. Et pourtant, si ça atteint ses nerfs il n’en laisse rien paraître. Acharné du travail, il redouble sans cesse d’effort dans ses études et chaque mécanisme inconnu mérite toute sa curiosité. Monsieur est capable de passer des heures, des jours sur un système incompris. Un peu tenace oui.
Un être parfait ? Pas tout à fait. Comme tout être humain Robert a de nombreux défauts. Possessif, jaloux à outrance, il faut de nombreux efforts pour réussir à se rapprocher de lui, mais plus encore pour lui échapper. Comprenez, s’il tient à vous vous devenez indispensable. N’est-ce pas une réelle preuve d’affection ? Piètre excuse. Introverti à outrance, il peine à se livrer aux autres et détourne souvent le sujet sur autre chose. Et pas la peine de revenir à la charge : il est borné le bougre ! Robert est également quelqu’un d’assez naïf, et il en a conscience. C’est peut-être la raison de sa difficulté à se livrer trop facilement.

Le sieur Kallavan n’est pas spécialement trouillard, mais comme chacun il dispose lui aussi de son lot de faiblesses. Une de ses terreurs les plus récentes est d’attraper le “mal moderne”. Non pas qu’il soit spécialement friand de technologie mais sait-on jamais, à force de bricoler toute sorte de choses …
Ce n’est un secret pour personne : Robert a peur de l’eau. Les grandes étendues bleues, humides, qui glacent la peau, compriment les poumons … non, ce n’est pas pour lui ! Tout comme l’équitation : Robert déteste les chevaux, ils lui foutent une trouille monumentale ! Mais la pire de toutes ses frayeurs, il la garde pour lui. Il n’osera probablement jamais la dévoiler. Peut-on craindre pire que de n’être rien pour personne ? Et si un jour sa mère adorée décidait de le renier ? Et s’il se retrouvait sans ami ? Sans quelqu’un qui frissonne dès qu’il disparaît ?

Dans un registre plus joyeux, Robert est un grand fan de jeux de cartes : c’est un manuel, un agile de ses mains et de ses doigts. Faire danser les cartes est d’une facilité déconcertante, et son esprit toujours en éveil ne perd pas une miette des figures qui défilent. Vous vous retrouverez plumé. En dehors de ce passe-temps douteux, Robert aime se promener dans la forêt avec son familier, préparer la fête d’Halloween et courir dehors les jours de tempête. C’est vivifiant, c’est moralisateur. On se sent vite petit face aux tourments imposés par un orage capricieux. Enfin, l’Aconit aime le théâtre. Curieusement, c’est le seul endroit où il se sent suffisamment à l’aise pour en livrer un peu plus sur lui-même. Comme s’il n’était que le pantin d’une comédie, à l’image des personnages qu’il interprète.
Notre jeune ami déteste un certain nombre de choses, mais dans le tas on peut relever tout particulièrement le brouhaha de ces maudits canards du jardin, et la fête de Walpurgis. Offrir son collier de fleur est à chaque fois un supplice sans nom. Ajoutez à ça la foule qui envahit la forêt, son havre de lieu tranquille, et vous avez le combo gagnant.

Robert a tendance à particulièrement bien s’entendre avec les Sureaux. Ses projets d’avenir sont encore flous, mais à court terme il aimerait réussir à poursuivre son cursus en enchantement et alchimie.

Ne connaît pas son père et s’en porte bien
Sa maman tient un garage automobile et c’est pas facile
Robert a obtenu son familier en quatrième année. Il avait déjà une idée de son animal totem. Il a passé une semaine à veiller dans un cimetière toutes les nuits. Il ne parle jamais du rituel.

// sait démonter et remonter à peu près tout ce qui est mécanique // doué en enchantements // très grand // s'est fait attaquer par un cheval quand il était petit // fait souvent des nuits blanches // n’a jamais voulu prendre de filleul attitré jusqu’à maintenant // Dans les premiers prêts à 16h pour le goûter // Goûte tout ce que lui donne Muffin Tim // Petit il a choisi la cravate plutôt que le nœud papillon pour mimer la pendaison sur les cours qui ne lui plaisaient pas et tenter de se faire des amis // Il a tenté le noeud en grandissant, mais il a l’impression de suffoquer // Grand admirateur des Cerbères // Quand Ambrose est passé se présenter, il pensait si fort à la création d’un réveil cracheur de feu qu’à la question fatidique du “Alors, veux-tu me suivre ?”, il a claqué un “Pouvez-vous répéter du début ?” monumental // A ses premières années il passait tout son argent dans les farces & attrapes de Miss Acacia en se promettant toujours de lui déclarer sa flamme, sans jamais y parvenir // Il propose toujours du Théâtre pour le Grand Bain // N’aime pas faire les corvées, mais comme il ne dort jamais il est toujours le premier à s’y atteler // S’investit beaucoup dans la préparation de Yule mais rentre toujours chez lui pour le bal