Naveen Leaf Cadwallader - musique de la fiche
surnom ;
Nav’ (moi je l’appelais souvent “Navet”)âge et date de naissance ;
17 ans, né le 1er Janvier 2003origine ;
galloiseascendance ;
aucunegenre ;
masculinorientation sexuelle ;
bisexuellemaison ;
aconitsannée d'études ;
8èmedepuis ;
ses 10 ansoptions choisies ;
il a choisi “langue des esprits” dans l’espoir de réussir un jour à communiquer avec moi. Il suit aussi histoire de la magie, car c’est probablement ce qu’il préfère.son impression sur ambrose ;
il l’aime bien (après, c’est Naveen hein, il aime tout le monde…)son avis sur la magie ;
il trouve la magie trop dangereuse et pense qu’elle est responsable de trop de maux, surtout de son point de vue.avatar ;
Shōyō Hinata - Haikyūu! / Tarjei Sandvik Moe - IRLanimal totem ;
maki cattasigne astrologique ;
capricorne (ascendant taureau) / cheval d'eaucatalyseur ;
une baguette en bois de saule pleureur, qu’il laisse toujours au fond de son sac ou d’un tiroirmatière favorite ;
histoire de la magiefamilier ;
aucun pour le moment, sûrement à cause du fait qu’il délaisse la magieparticularités physiques ;
Il parle beaucoup avec les mains, en faisant de grands gestes / Il rigole souvent très fort avant de s’en rendre compte et de diminuer le volume sonore / Il n’est pas très grand 1m70, mais n’est pas très adroit pour autant / Sa peau est relativement pâle, il faut dire que le soleil du pays de Galles est souvent très timide (et le roux ça n’aide pas) / Il possède la belle chevelure rousse familiale et les petites tâches de rousseur qui l’accompagnent.tics et manies ;
Ces doigts ne ressemblent plus à rien, il se ronge constamment les ongles. / Il a aussi quelques TOC quand il écrit (il repasse plusieurs fois sur les points) et quand il range (touche ses papiers un certains nombres de fois et les mets droits), mais ces derniers diminuent de plus en plus avec son âge / Ils augmentent cependant quand il est stressé, à l’approche des exams ou de mon anniversaire par exemplepassions ;
Il ADORE le Jazz / Il joue de la trompette tous les jours / Il danse le Charleston et le Lindy-up dès qu’il en a l’occasion. / Niveau sport son coeur tend vers le volleyball et l’athlétismephobie ;
Que sa famille lui tourne le dos définitivement et qu’il se retrouve seul+ Le noir total (il est achluophobe), car cela lui rappelle mon jeu préféré, "cache-cache"
but ;
Il souhaiterait ouvrir son propre club de jazzrêve ;
Il rêve de me revoir, de me reprendre dans ses bras, moi, sa petite soeur qui n’est plus dans le même monde que luirégime alimentaire ;
il essaye de devenir végétarien, mais il n’ose jamais dire non quand quelqu’un lui propose un plat de viande, de peur de vexer son hôte.snack préféré ;
Il ne refuse jamais un beignet (surtout ceux à la framboise ou au chocolat), c’est son péché mignon.boisson préférée ;
Il aime siroter un thé glacé ou un milkshake à la vanille sur un transat, au soleil.caractère
Naveen est comme la feuille, il profite du soleil, est vivifiant, autant rempli de chlorophylle que de vie. Il sourit tout le temps, même quand cela va un peu moins, surtout quand cela va mal. Il est toujours de bonne humeur, prêt à amuser la galerie toute la journée à l’aide de ces nombreuses pitreries. Parfois, il est aussi drôle malgré lui, du fait de sa grande maladresse et de son étourderie. Il n'y a qu'à voir la catastrophe qu'il est en travaux manuels, mais il en rigolera toujours du fait de son auto-dérision. Naveen c’est aussi la bonne poire, celui qui dira toujours oui à tout, même si cela l’ennui, trop consciencieux de faire passer le bonheur des autres avant le sien. Il sera là pour vous, dans les bons comme dans les mauvais moments avec cette constance qui lui est propre. Il ne supporte pas de voir une personne triste. Si cela vous arrive, il viendra assurément vous voir et cela même si vous n'avait pas été très sympathique avec lui par le passé. Selon ce que j’entends de ses amis, il y a quelque chose de rassurant chez lui, cela doit être lié à son côté très protecteur. D'autant plus, qu'il ne supporte pas faire du mal aux autres. Si jamais cela lui arrive par mégarde, il sera accablé de culpabilité et de regret et ne vous lâchera plus d’une semelle pour se faire pardonner, jusqu'à en être asphyxiant.
Son optimisme à tout épreuve ne lui ôte pour autant pas son stress, car oui, malgré ses apparences, Naveen est un grand stressé, pour toutes les choses nouvelles qui lui arrivent, une boule au ventre sera assurément de la partie. Curieusement, cela ne l’empêche pas d’aimer sortir de sa zone de confort et découvrir diverses choses, se faisant violence. Il est impatient, il ne supporte pas attendre son tour, faire la queue, il faut constamment qu’il fasse quelque chose, c’est un hyperactif. Il est toujours en mouvement enfin, sauf le matin, là, c’est plutôt le contraire ! Il n’est pas de mauvais poil pour autant, c’est juste qu’il lui faut une bonne heure avant d’émerger et te tenir une conversation à peu près correcte (et encore).
Naveen, c’est aussi une feuille qui est morte à l’intérieur, qui tente de se reconstruire petit à petit, difficilement, sans jamais réussir à se régénérer totalement. Il passe son temps à se ronger de l'intérieur. Ses remords, ses regrets, il les a transformés malgré lui en nécrose, qu'il le dévore sans que rien ne puisse paraître de l'extérieur. Noirceur invisible, si bien cachée par son joli sourire. Il ne sait jamais remis ce qui m’était arrivé et ne s’en remettra probablement jamais. C’est d’ailleurs à cause de cet événement qu’il s’interdit d’utiliser la magie, il fait parfois quelques rares entorses en cas d’urgence, mais cela reste exceptionnel. En effet, sa baguette est toujours au fond de son sac, il ne l’utilise jamais. Les professeurs lui ont longtemps reprochés ce mode de vie et cette conviction. Même s’il brillait dans les épreuves théoriques, ils ont hésité à le faire redoubler à plusieurs reprises au cours de son parcours scolaire.
Son passé le ronge depuis 7 ans maintenant et il ne serait probablement plus vivant à l’heure actuelle s’il ne s’était pas trouver des refuges, comme la musique. Naveen est un fanatique de jazz et on peut presque dire que c’est ce dernier qu’il l’a sauvé, l’a rattrapé, l’écartant de ces idées noires qui le frôlaient d’un peu trop près. Son instrument fétiche, c’est sa trompette, il ne s’en sépare jamais. Elle porte d’ailleurs mon nom, « Louisa ». Il joue aussi du piano, comme moi, mais à chaque fois qu’il presse les touches avec ses doigts, il pleure, repensant à mon visage. L’été, il passe ses soirées à se laisser porter par les notes, bercer par les rythmes des clubs de jazz gallois, dansant le charleston, jouant de la trompette. Avant de partir tôt le matin distribuer le courrier dans le cadre de son job d’été. Retourner chez ses parents au pays de Galles, lui fait toujours énormément de bien mais forcément toujours un peu de mal, surtout en regardant les photographies au mur.
Il me parle, tous les jours, sans exception, il me demande pardon et moi, tous les jours, je l’excuse sans que jamais il ne puisse m’entendre.
Facts : met toujours trop de crème solaire / du coup ressemble à un yéti sur la plage / parle souvent trop fort / n'étend plus très bien à cause de la trompette / a des lunettes pour lire / est studieux / mais facilement distrait / dit toujours oui pour ne pas vexer les gens / fuit les conflits / a une moue d'enfant quand on le gronde / est achluophobe (peur du noir) / se fait toujours attrapé quand il est fait une connerie / se sacrifie toujours pour les autres / sert souvent d'appât lors des plans foireux de ses frères et soeurs / aime les jeux de mots pourris / est très bon public / aime pas les betteraves / fait des danses de la joie
Son optimisme à tout épreuve ne lui ôte pour autant pas son stress, car oui, malgré ses apparences, Naveen est un grand stressé, pour toutes les choses nouvelles qui lui arrivent, une boule au ventre sera assurément de la partie. Curieusement, cela ne l’empêche pas d’aimer sortir de sa zone de confort et découvrir diverses choses, se faisant violence. Il est impatient, il ne supporte pas attendre son tour, faire la queue, il faut constamment qu’il fasse quelque chose, c’est un hyperactif. Il est toujours en mouvement enfin, sauf le matin, là, c’est plutôt le contraire ! Il n’est pas de mauvais poil pour autant, c’est juste qu’il lui faut une bonne heure avant d’émerger et te tenir une conversation à peu près correcte (et encore).
Naveen, c’est aussi une feuille qui est morte à l’intérieur, qui tente de se reconstruire petit à petit, difficilement, sans jamais réussir à se régénérer totalement. Il passe son temps à se ronger de l'intérieur. Ses remords, ses regrets, il les a transformés malgré lui en nécrose, qu'il le dévore sans que rien ne puisse paraître de l'extérieur. Noirceur invisible, si bien cachée par son joli sourire. Il ne sait jamais remis ce qui m’était arrivé et ne s’en remettra probablement jamais. C’est d’ailleurs à cause de cet événement qu’il s’interdit d’utiliser la magie, il fait parfois quelques rares entorses en cas d’urgence, mais cela reste exceptionnel. En effet, sa baguette est toujours au fond de son sac, il ne l’utilise jamais. Les professeurs lui ont longtemps reprochés ce mode de vie et cette conviction. Même s’il brillait dans les épreuves théoriques, ils ont hésité à le faire redoubler à plusieurs reprises au cours de son parcours scolaire.
Son passé le ronge depuis 7 ans maintenant et il ne serait probablement plus vivant à l’heure actuelle s’il ne s’était pas trouver des refuges, comme la musique. Naveen est un fanatique de jazz et on peut presque dire que c’est ce dernier qu’il l’a sauvé, l’a rattrapé, l’écartant de ces idées noires qui le frôlaient d’un peu trop près. Son instrument fétiche, c’est sa trompette, il ne s’en sépare jamais. Elle porte d’ailleurs mon nom, « Louisa ». Il joue aussi du piano, comme moi, mais à chaque fois qu’il presse les touches avec ses doigts, il pleure, repensant à mon visage. L’été, il passe ses soirées à se laisser porter par les notes, bercer par les rythmes des clubs de jazz gallois, dansant le charleston, jouant de la trompette. Avant de partir tôt le matin distribuer le courrier dans le cadre de son job d’été. Retourner chez ses parents au pays de Galles, lui fait toujours énormément de bien mais forcément toujours un peu de mal, surtout en regardant les photographies au mur.
Il me parle, tous les jours, sans exception, il me demande pardon et moi, tous les jours, je l’excuse sans que jamais il ne puisse m’entendre.
Facts : met toujours trop de crème solaire / du coup ressemble à un yéti sur la plage / parle souvent trop fort / n'étend plus très bien à cause de la trompette / a des lunettes pour lire / est studieux / mais facilement distrait / dit toujours oui pour ne pas vexer les gens / fuit les conflits / a une moue d'enfant quand on le gronde / est achluophobe (peur du noir) / se fait toujours attrapé quand il est fait une connerie / se sacrifie toujours pour les autres / sert souvent d'appât lors des plans foireux de ses frères et soeurs / aime les jeux de mots pourris / est très bon public / aime pas les betteraves / fait des danses de la joie
histoire
Ecole pour jeunes spectres, Pays de Galles
-”Bon, comme vous le savez tous. Chaque semaine un de vous doit nous raconter sous la forme de son choix, comment il a, malheureusement perdu la vie. Je rappelle qu’il est préférable de ne pas mentir. C’est avant tout un travail pour vous-même. Je vous rappelle que vous êtes tous décédés et donc, si vous n’êtes pas honnête maintenant, et bien, vous ne le serez jamais ! *rire gênant*
-”Louisa, c’est à ton tour ma grande, rejoins moi devant la classe pour lire ton histoire, si tu veux bien. Bon courage à toi, je vais m'asseoir juste ici”, fit-elle en désignant une chaise placé en face de l’estrade, à côté du premier rang.
-”Merci, Mrs. Pickles. Euh…”, elle s’éclaircit la gorge, “J’ai choisi de vous raconter mon histoire sous forme de script, car je trouvais ça… moins difficile pour en parler”.
Elle marque une pause et semble attendre.
-”Très bonne idée Louisa, nous t’écoutons, vas-y !”
SCRIPT DE “LOUISA”
Scène 1 : Cimetière, extérieur
Plan d’un cimetière, centré sur une JEUNE FILLE, la peau blafarde presque transparente, allure spectrale. Elle est assise sur une tombe, les yeux dans le vide. La caméra se rapproche de la JEUNE FILLE. Cette dernière se tourne vers la caméra.
Ce n’est pas facile de regarder sa propre tombe vous savez. On a toujours cette envie de crier qu’on est encore là, quelque part. Qu’on est simplement dans le “couloir” d’à côté.
Sa voix se serre, ses yeux repartent dans le vide.
Mais jamais personne ne vous entend et vous le savez. Donc, vous ne le faîtes pas, ou plus. Vous restez ici à la place, à regarder tout le monde vivre et s’amuser d’en haut. Avec le temps, on apprend même à vivre à travers eux. L’empathie devient ainsi la meilleure des thérapies pour une personne mor…
Elle marque une pause.
Enfin vous voyez, une personne comme moi
Elle montre de ses petites mains sa propre tombe, sur laquelle on aperçoit gravé “Louisa Cadwallader 2007-2013”.
J’imagine que ce qui vous intéresse, c’est de savoir comment j’ai atterri de l’autre côté du miroir ? Bien plus que mes états d’âme ?! Soit, je veux bien vous conter cette histoire, enfin du moins essayer.
Elle ferme les yeux. La caméra descend vers le bas. Noir.
Scène 2 : Manoir des Cadwallader, extérieur
La caméra descend progressivement, traversant les nuages. Avant de dévoiler un grand manoir gallois et son immense jardin.
Ce grand manoir, c’était mon chez moi, la maison familial des Cadwallader dans la belle ville de Llanfairpwllgwungyllgorychyrndrowwllllantysiliogogogoch. Ce jour-là il faisait beau, le soleil était haut dans le ciel, les oiseaux s’en donnaient à coeur joie. Rien ne pouvait laisser présager de l’issue funeste de cette journée.
Scène 3 : Porte du jardin, extérieur
Plan fixe sur une petite porte qui donne sur le jardin de la propriété.
Ce jour-là je n’avais presque pas dormie de la nuit, j’étais beaucoup trop impatiente.
LOUISA, les cheveux longs et roux, les pommettes remplies de tâches de rousseur, ouvre la porte en trombe avant de sautiller sur le pas de cette dernière, se tournant vers l’intérieur de la demeure.
Allez grand frère ! Dépêche-toi, c’est trop long là !
NAVEEN, les cheveux roux, passe le pas de la porte, les bras chargés d’un monticule d’affaire. Il porte dans ses bras, un balai, ainsi que des protections rembourrées. Il a l’air légèrement essoufflé.
Bah, t’es marrante toi ! Je fais de mon mieux, je dois me trimballer tout le matos’ moi !
Ce petit garçon aux cheveux aussi roux que les miens, c’est Naveen, mon grand-frère. Une des personnes les plus gentilles que j’ai pu rencontrer durant ma courte existence. Il avait encore une fois céder à un de mes caprices ce jour-là, en voulant bien me faire voler pour la première fois sur un balai volant.
Oui, je sais, je sais… Mais on est pas obligé de mettre tout ça, si ?! Quand toi ou Ambre ou même papa et maman font du balai, vous mettez pas tout ça vous !
NAVEEN avance de quelques pas et lâche d’un seul geste tout son attirail dans l’herbe verte. Il s’accroupit pour parler à LOUISA, à sa hauteur.
Oui, mais toi c’est différent, tu es encore petite et on est tous passé par là durant nos premières sessions. En plus, papa et maman ne sont pas là, on a juste l'autorisation d’Ambre donc on va pas faire les fous non plus. Déjà que je ne suis pas vraiment sûr qu’il t’est vraiment écouté.
Scène 4 : Transat d’AMBRE, extérieur, au pied du manoir (scène flashback)
Plan d’AMBRE qui bronze sur un transat, lunette de soleil sur le nez, un livre dans les mains. Un verre et un pichet de limonade disposés sur une petite table de jardin à sa droite. De chaque côté de l’écran, devant AMBRE, se dresse les deux silhouettes, de dos, de NAVEEN et de LOUISA.
Grand frère chéri, Naveen il peut m’apprendre à faire du balai, si touuuu plaît ??? dit oui, dit oui, dit oui !
Scène 5 : retour fin de scène 3
Je vais les porter aussi, comme ça tu ne sera pas toute seule. On fait comme ça ?
Et quelle sage décision il a eu ce jour-là...
Je suis pas petite d'abord ! Mais bon, c’est d’accord, je veux bien mettre tout tes trucs là, mais on se dépêche alors !
Ca marche petite chef !
NAVEEN ébouriffe les cheveux de LOUISA en riant doucement.
On les voit commencer à s’équiper.
Fondu vers la scène suivante
Scène 6 : Jardin des Cadwallader, extérieur
Plan de près sur les deux enfants qui sont équipés de protection au niveau de la tête, du torse, des jambes, des bras et portant chacun une paire de lunettes sur le nez. NAVEEN tient le balai dans ses mains et LOUISA trépigne à côté.
Bon, maintenant que je t’ai donné toutes les consignes on va pouvoir y aller !
Ouiiiiiii !
Oui mais rappelle toi de…
Toujours bien rester concentrée, je sais !
Bien ! On s’installe alors !
LOUISA et NAVEEN s’installent sur le balai, NAVEEN devant et LOUISA derrière lui. LOUISA passe ses mains autour de la taille de NAVEEN. Ils sourient tous les deux jusqu’aux oreilles.
Le plan s’élargit et on voit les deux enfants s’élever dans les airs et commencer à faire des aller-retours à deux-trois mètres au-dessus du sol.
Naveen était en réalité, presque aussi excité que moi à l’idée de me faire découvrir l’art du vol sur balai. C’était un de ces moments privilégiés entre frère et soeur, ceux qu’on chérit tout une vie et même au-delà.
La vitesse augmente légèrement, les aller-retours et les virages s’enchaînent avec douceur.
Scène 7 : Plan rapproché sur le balai.
Ça va derrière ? Tout se passe bien ?
C’est génial ! Je vole !! YOUHOU !!!
NAVEEN rit
C’est une des plus belles sensations que l’on peut éprouver. On sent le vent passer de chaque côté de notre petit corps, littéralement posé sur un frêle bout de bois. On se sent aussi fragile que libre à cet instant. C’est réellement magique ! On a vraiment l’impression de voler et on en veut toujours plus.
On peut aller plus haut s’il te plaît Naveen ?
Hors de question ! On est déjà bien assez haut pour une première séance !
S’il-te-plait mon grand frère d’amour ?
LOUISA prend un air mignon.
Heureusement que Naveen n’avait pas vu mes yeux de chien battu à ce moment précis, sinon, il aurait tout de suite craqué. Il me cédait toujours tout avec ce regard-là et je le savais très bien.
Louisa je t’ai déjà dit que c’était no…
Soudain le balai amorce une douce montée. Le visage de NAVEEN change subitement.
Ouiiii, merci grand frère !
Elle se blottit contre lui, pour lui faire un câlin.
Oh ! Tu ne devrais pas te réjouir jeune moi-même...
Une musique angoissante débute.
Mais, mais… ce n’est pas moi ! Le balai fait n’importe quoi là ! Tiens-toi droite Louisa !!
Mais je suis droite ! J’ai presque pas bougée ! Qu’est ce qui se passe grand frère ?! Tu me fais peur !
La musique s’intensifie, le balai augmente sa vitesse et sa hauteur. Les virages deviennent de plus en plus serrés et violents. Les visages de LOUISA et de NAVEEN deviennent graves.
Mais on le sait tous, entre rêve et cauchemar il n’y a souvent qu’un pas. Je sentais mon coeur qui s’emballait dans ma minuscule petite poitrine. La peur qui m’envahissait progressivement commençait à glacer toutes mes veines. Je ne comprenais pas ce qui se passait, tout avait basculé si soudainement vers la terreur et bientôt, vers l’obscurité.
Tu vas m’obéir putain de balai à la con !! Arrête maintenant !!!
Le balai accélère encore une fois et les virages se font brusques. Il se rapproche des grands sapins qui bordent la propriété. La musique atteint son climax. On entend les cris d’effroi de LOUISA.
Le balai heurte un sapin de plein fouet à plusieurs mètres de hauteur. LOUISA tombe de toute la hauteur de ce dernier, avant de s’écraser au sol. NAVEEN cogne dans une des branches de l’arbre avant de rejoindre LOUISA plusieurs mètres plus bas. La musique s’arrête.
Scène 8 : Zone de la chute, au pied du sapin, jardin de la résidence
Gros plan sur les deux corps. LOUISA gît dans une mare de sang la tête légèrement désaxée par rapport à son corps, l'abdomen entaillé à travers la protection. NAVEEN, l’épaule droite démise, des éclats de bois plantés dans tout le corps et une branche plantée dans la cuisse droite.
AMBRE, DAHLIA, ROBIN puis EIRA, les rejoignent, pleurent et crient à pleins poumons. Leurs voix sont couverts par une musique tragique.
Ce tableau noir, c’est le nôtre, pas seulement le mien et celui de Naveen, mais également celui de toute notre famille, bientôt dévorée par le chagrin et le deuil.
Scène 9 : Retour au cimetière
Gros plan sur la JEUNE FILLE.
Voilà, vous savez tout de ce jour désormais. De l’accident qui m’a coûté la vie, mais pas celle de mon grand frère, forte heureusement. Par la suite peu de personne en voulurent à Naveen, c’était simplement un accident, il n’y pouvait malheureusement pas grand chose. Même si certains restaient éperdument convaincu que c’était lui qui n’avait pas su maîtriser son balai ce jour-là. Pour avoir vécu tout cela de très près, je n’ai jamais été de leur avis. Naveen était un excellent pilote, cela ne lui ressemblait pas de perdre le contrôle d’un balai sous des conditions de vol aussi parfaite. Mais, depuis que je suis omnisciente, je n’ai plus aucun doute, Naveen n’y ai pour rien. Cependant…
La JEUNE FILLE jette un regard perçant à la caméra
On ne peut pas en dire autant de tous les membres de ma famille.
Elle cligne des yeux. Fondu vers l’écran noir de fin.
FIN.
-”Bon, comme vous le savez tous. Chaque semaine un de vous doit nous raconter sous la forme de son choix, comment il a, malheureusement perdu la vie. Je rappelle qu’il est préférable de ne pas mentir. C’est avant tout un travail pour vous-même. Je vous rappelle que vous êtes tous décédés et donc, si vous n’êtes pas honnête maintenant, et bien, vous ne le serez jamais ! *rire gênant*
-”Louisa, c’est à ton tour ma grande, rejoins moi devant la classe pour lire ton histoire, si tu veux bien. Bon courage à toi, je vais m'asseoir juste ici”, fit-elle en désignant une chaise placé en face de l’estrade, à côté du premier rang.
-”Merci, Mrs. Pickles. Euh…”, elle s’éclaircit la gorge, “J’ai choisi de vous raconter mon histoire sous forme de script, car je trouvais ça… moins difficile pour en parler”.
Elle marque une pause et semble attendre.
-”Très bonne idée Louisa, nous t’écoutons, vas-y !”
Scène 1 : Cimetière, extérieur
Plan d’un cimetière, centré sur une JEUNE FILLE, la peau blafarde presque transparente, allure spectrale. Elle est assise sur une tombe, les yeux dans le vide. La caméra se rapproche de la JEUNE FILLE. Cette dernière se tourne vers la caméra.
JEUNE FILLE :
Ce n’est pas facile de regarder sa propre tombe vous savez. On a toujours cette envie de crier qu’on est encore là, quelque part. Qu’on est simplement dans le “couloir” d’à côté.
Sa voix se serre, ses yeux repartent dans le vide.
JEUNE FILLE :
Mais jamais personne ne vous entend et vous le savez. Donc, vous ne le faîtes pas, ou plus. Vous restez ici à la place, à regarder tout le monde vivre et s’amuser d’en haut. Avec le temps, on apprend même à vivre à travers eux. L’empathie devient ainsi la meilleure des thérapies pour une personne mor…
Elle marque une pause.
JEUNE FILLE :
Enfin vous voyez, une personne comme moi
Elle montre de ses petites mains sa propre tombe, sur laquelle on aperçoit gravé “Louisa Cadwallader 2007-2013”.
JEUNE FILLE :
J’imagine que ce qui vous intéresse, c’est de savoir comment j’ai atterri de l’autre côté du miroir ? Bien plus que mes états d’âme ?! Soit, je veux bien vous conter cette histoire, enfin du moins essayer.
Elle ferme les yeux. La caméra descend vers le bas. Noir.
Scène 2 : Manoir des Cadwallader, extérieur
La caméra descend progressivement, traversant les nuages. Avant de dévoiler un grand manoir gallois et son immense jardin.
JEUNE FILLE (voix-off) :
Ce grand manoir, c’était mon chez moi, la maison familial des Cadwallader dans la belle ville de Llanfairpwllgwungyllgorychyrndrowwllllantysiliogogogoch. Ce jour-là il faisait beau, le soleil était haut dans le ciel, les oiseaux s’en donnaient à coeur joie. Rien ne pouvait laisser présager de l’issue funeste de cette journée.
Scène 3 : Porte du jardin, extérieur
Plan fixe sur une petite porte qui donne sur le jardin de la propriété.
JEUNE FILLE (voix-off) :
Ce jour-là je n’avais presque pas dormie de la nuit, j’étais beaucoup trop impatiente.
LOUISA, les cheveux longs et roux, les pommettes remplies de tâches de rousseur, ouvre la porte en trombe avant de sautiller sur le pas de cette dernière, se tournant vers l’intérieur de la demeure.
LOUISA (crie) :
Allez grand frère ! Dépêche-toi, c’est trop long là !
NAVEEN, les cheveux roux, passe le pas de la porte, les bras chargés d’un monticule d’affaire. Il porte dans ses bras, un balai, ainsi que des protections rembourrées. Il a l’air légèrement essoufflé.
NAVEEN :
Bah, t’es marrante toi ! Je fais de mon mieux, je dois me trimballer tout le matos’ moi !
JEUNE FILLE (voix-off) :
Ce petit garçon aux cheveux aussi roux que les miens, c’est Naveen, mon grand-frère. Une des personnes les plus gentilles que j’ai pu rencontrer durant ma courte existence. Il avait encore une fois céder à un de mes caprices ce jour-là, en voulant bien me faire voler pour la première fois sur un balai volant.
LOUISA :
Oui, je sais, je sais… Mais on est pas obligé de mettre tout ça, si ?! Quand toi ou Ambre ou même papa et maman font du balai, vous mettez pas tout ça vous !
NAVEEN avance de quelques pas et lâche d’un seul geste tout son attirail dans l’herbe verte. Il s’accroupit pour parler à LOUISA, à sa hauteur.
NAVEEN :
Oui, mais toi c’est différent, tu es encore petite et on est tous passé par là durant nos premières sessions. En plus, papa et maman ne sont pas là, on a juste l'autorisation d’Ambre donc on va pas faire les fous non plus. Déjà que je ne suis pas vraiment sûr qu’il t’est vraiment écouté.
Scène 4 : Transat d’AMBRE, extérieur, au pied du manoir (scène flashback)
Plan d’AMBRE qui bronze sur un transat, lunette de soleil sur le nez, un livre dans les mains. Un verre et un pichet de limonade disposés sur une petite table de jardin à sa droite. De chaque côté de l’écran, devant AMBRE, se dresse les deux silhouettes, de dos, de NAVEEN et de LOUISA.
LOUISA :
Grand frère chéri, Naveen il peut m’apprendre à faire du balai, si touuuu plaît ??? dit oui, dit oui, dit oui !
AMBRE, sans lever les yeux de son livre :
Oui, oui allez-y, faite votre vie !Scène 5 : retour fin de scène 3
NAVEEN :
Je vais les porter aussi, comme ça tu ne sera pas toute seule. On fait comme ça ?
JEUNE FILLE (voix-off) :
Et quelle sage décision il a eu ce jour-là...
LOUISA :
Je suis pas petite d'abord ! Mais bon, c’est d’accord, je veux bien mettre tout tes trucs là, mais on se dépêche alors !
NAVEEN :
Ca marche petite chef !
NAVEEN ébouriffe les cheveux de LOUISA en riant doucement.
On les voit commencer à s’équiper.
Fondu vers la scène suivante
Scène 6 : Jardin des Cadwallader, extérieur
Plan de près sur les deux enfants qui sont équipés de protection au niveau de la tête, du torse, des jambes, des bras et portant chacun une paire de lunettes sur le nez. NAVEEN tient le balai dans ses mains et LOUISA trépigne à côté.
NAVEEN :
Bon, maintenant que je t’ai donné toutes les consignes on va pouvoir y aller !
LOUISA :
Ouiiiiiii !
NAVEEN :
Oui mais rappelle toi de…
LOUISA lui coupe la parole :
Toujours bien rester concentrée, je sais !
NAVEEN :
Bien ! On s’installe alors !
LOUISA et NAVEEN s’installent sur le balai, NAVEEN devant et LOUISA derrière lui. LOUISA passe ses mains autour de la taille de NAVEEN. Ils sourient tous les deux jusqu’aux oreilles.
Le plan s’élargit et on voit les deux enfants s’élever dans les airs et commencer à faire des aller-retours à deux-trois mètres au-dessus du sol.
JEUNE FILLE (voix-off) :
Naveen était en réalité, presque aussi excité que moi à l’idée de me faire découvrir l’art du vol sur balai. C’était un de ces moments privilégiés entre frère et soeur, ceux qu’on chérit tout une vie et même au-delà.
La vitesse augmente légèrement, les aller-retours et les virages s’enchaînent avec douceur.
Scène 7 : Plan rapproché sur le balai.
NAVEEN (parle fort) :
Ça va derrière ? Tout se passe bien ?
LOUISA (crie):
C’est génial ! Je vole !! YOUHOU !!!
NAVEEN rit
JEUNE FILLE (voix-off) :
C’est une des plus belles sensations que l’on peut éprouver. On sent le vent passer de chaque côté de notre petit corps, littéralement posé sur un frêle bout de bois. On se sent aussi fragile que libre à cet instant. C’est réellement magique ! On a vraiment l’impression de voler et on en veut toujours plus.
LOUISA (parle fort) :
On peut aller plus haut s’il te plaît Naveen ?
NAVEEN (parle fort) :
Hors de question ! On est déjà bien assez haut pour une première séance !
LOUISA (parle fort) :
S’il-te-plait mon grand frère d’amour ?
LOUISA prend un air mignon.
JEUNE FILLE (voix off) :
Heureusement que Naveen n’avait pas vu mes yeux de chien battu à ce moment précis, sinon, il aurait tout de suite craqué. Il me cédait toujours tout avec ce regard-là et je le savais très bien.
NAVEEN (parle fort) :
Louisa je t’ai déjà dit que c’était no…
Soudain le balai amorce une douce montée. Le visage de NAVEEN change subitement.
LOUISA (parle fort) :
Ouiiii, merci grand frère !
Elle se blottit contre lui, pour lui faire un câlin.
JEUNE FILLE (voix-off) :
Oh ! Tu ne devrais pas te réjouir jeune moi-même...
Une musique angoissante débute.
NAVEEN (paniqué) :
Mais, mais… ce n’est pas moi ! Le balai fait n’importe quoi là ! Tiens-toi droite Louisa !!
LOUISA (troublée) :
Mais je suis droite ! J’ai presque pas bougée ! Qu’est ce qui se passe grand frère ?! Tu me fais peur !
La musique s’intensifie, le balai augmente sa vitesse et sa hauteur. Les virages deviennent de plus en plus serrés et violents. Les visages de LOUISA et de NAVEEN deviennent graves.
JEUNE FILLE (voix-off, plus grave) :
Mais on le sait tous, entre rêve et cauchemar il n’y a souvent qu’un pas. Je sentais mon coeur qui s’emballait dans ma minuscule petite poitrine. La peur qui m’envahissait progressivement commençait à glacer toutes mes veines. Je ne comprenais pas ce qui se passait, tout avait basculé si soudainement vers la terreur et bientôt, vers l’obscurité.
NAVEEN (paniqué) :
Tu vas m’obéir putain de balai à la con !! Arrête maintenant !!!
Le balai accélère encore une fois et les virages se font brusques. Il se rapproche des grands sapins qui bordent la propriété. La musique atteint son climax. On entend les cris d’effroi de LOUISA.
Le balai heurte un sapin de plein fouet à plusieurs mètres de hauteur. LOUISA tombe de toute la hauteur de ce dernier, avant de s’écraser au sol. NAVEEN cogne dans une des branches de l’arbre avant de rejoindre LOUISA plusieurs mètres plus bas. La musique s’arrête.
Scène 8 : Zone de la chute, au pied du sapin, jardin de la résidence
Gros plan sur les deux corps. LOUISA gît dans une mare de sang la tête légèrement désaxée par rapport à son corps, l'abdomen entaillé à travers la protection. NAVEEN, l’épaule droite démise, des éclats de bois plantés dans tout le corps et une branche plantée dans la cuisse droite.
AMBRE, DAHLIA, ROBIN puis EIRA, les rejoignent, pleurent et crient à pleins poumons. Leurs voix sont couverts par une musique tragique.
JEUNE FILLE (voix-off, la gorge serrée, l’émotion dans la voix) :
Ce tableau noir, c’est le nôtre, pas seulement le mien et celui de Naveen, mais également celui de toute notre famille, bientôt dévorée par le chagrin et le deuil.
Scène 9 : Retour au cimetière
Gros plan sur la JEUNE FILLE.
JEUNE FILLE :
Voilà, vous savez tout de ce jour désormais. De l’accident qui m’a coûté la vie, mais pas celle de mon grand frère, forte heureusement. Par la suite peu de personne en voulurent à Naveen, c’était simplement un accident, il n’y pouvait malheureusement pas grand chose. Même si certains restaient éperdument convaincu que c’était lui qui n’avait pas su maîtriser son balai ce jour-là. Pour avoir vécu tout cela de très près, je n’ai jamais été de leur avis. Naveen était un excellent pilote, cela ne lui ressemblait pas de perdre le contrôle d’un balai sous des conditions de vol aussi parfaite. Mais, depuis que je suis omnisciente, je n’ai plus aucun doute, Naveen n’y ai pour rien. Cependant…
La JEUNE FILLE jette un regard perçant à la caméra
JEUNE FILLE :
On ne peut pas en dire autant de tous les membres de ma famille.
Elle cligne des yeux. Fondu vers l’écran noir de fin.
FIN.
Fostpher (Connor pour certain(e)s)
J'ai 24 ans, je vais rentrer en 4e année de Médecine (ce qui veut dire moyen moyen niveau disponibilité, mais je fais au mieux car le RP c'est cool quand même). J'ai trouvé le forum grâce à Bathilde que je connaissais depuis un (voir deux) autre forum et je dois dire que je ne suis pas du tout déçu ! J'espère que mon petit Naveen vous hypera !
Coeur sur vos fesses !
J'ai 24 ans, je vais rentrer en 4e année de Médecine (ce qui veut dire moyen moyen niveau disponibilité, mais je fais au mieux car le RP c'est cool quand même). J'ai trouvé le forum grâce à Bathilde que je connaissais depuis un (voir deux) autre forum et je dois dire que je ne suis pas du tout déçu ! J'espère que mon petit Naveen vous hypera !
Coeur sur vos fesses !
Dernière édition par Naveen L. Cadwallader le Mer 19 Aoû - 23:05, édité 12 fois