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    keep it warm (naveen)

    Anonymous
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    keep it warm (naveen) Empty keep it warm (naveen)

    Message par Invité Ven 28 Aoû - 5:29



    keep it warm (naveen) Tumblr_pki2csuJyE1x54bxto9_100 keep it warm (naveen) Tumblr_pp54sxFIC31wp5ilwo3_250
    naveen & c a z
    keep it warm


    Il a appris à faire semblant depuis le temps. Il ne dirait pas ce qu’est facile d’attendre, de devoir laisser les aiguilles danser sans que lui ne puisse bouger, d’attendre que les consciences soient étouffés dans des chimères où il voudrait bien se trouver. Parce qu’il doit y être dans quelques têtes n’est-ce pas ? Comme un écho assourdissant de sa présence qui ne saurait disparaître, malgré le voile, malgré la nuit. Il y a pas d’oubli pour les gens comme lui. Pour preuve, il y a Max la menace qui doit le surveiller à travers les murs de l’autre maison. On dit qu’ils sont fins pour elle, qu’elle est maudite, Caz il pense plutôt que le granit et la pierre, que tout ce qui fait façade, la trouvent assez belle pour entendre à travers. Ils veulent rien lui cacher à Maxime. Sauf quand elle dort. Là, ils peuvent rien dire, rien laisser filer alors il attend, ne laisse que sa respiration siffler. Il y a Naveen qu’il doit aller chercher. Naveen qu’il veut voir. C’était prévu, comme chacune de leurs escapades nocturnes. Les minutes s'agglutinent et les baskets échouent sur le sol. C’est un Castiel tout habillé qui s’extirpe des draps, attrapant son sac dormant plus bas. Il a pas peur quand il atterrit dans le noir. Trajets déjà accompli mille fois. Ce n’est pas ce soir qu’il se fera attraper. C’est presque sans bruit, si ce n’est le verre qui tinte dans le dos qu’il s’extirpe du bâtiment.

    —  Bonne nuit Maxime.

    Qu’il souffle. C’est un rituel. C’est comme ça, parce que s’il peut sortir, c’est qu’elle n’est plus là, qu’elle est dans d’autres bras, ceux de Morphée qui la vampirise. Personne ne sait qu’elle préférait d’autres canines. Pas Caz en tout cas, pas Caz qui se faufile vers le dortoir des aconits. Il s’y invite souvent. Parce que Cyrus. Parce que Naveen. Parce que beaucoup d’autres choses aussi, mais ce soir, c’est Naveen. Seulement Naveen. Non, Naveen et lui. Il pourrait presque savourer ça sur ses lippes. C’est quelque chose qu’il aime bien, eux deux. Pas que ça veuille dire grand-chose, mais il le veut entre ses doigts, entre ses soupirs ou ses rires. Il ne sait pas, pas encore. Ce n'est pas lui qui décide. C’est le myocarde qui s’agite, une chaleur qui pique le ventre, puis il dévore. Tout ce qu’il sait pour l'instant, c’est qu’il veut aider Naveen. Il y a des craintes qu’il veut chasser chez l'autre fleur et c’est lui qui y arrivera et personne d’autre. Il se l'est promis et il l'a pas encore oublié. C’est d'ailleurs grâce à ses peurs qu’il sait qu’il n’est pas encore là. Il l’aurait déjà vu aussi non, il serait jamais resté dans le noir alors que des nuages cachent encore la lune. Il mord son pouce avant de claquer les doigts. Une goutte vermeil s’écoule avant que naisse une flamme pâle dans sa paume. Puis il attend. Encore. Pas trop caché pour pas que Naveen est peur de se ramener.

    —  Je suis là qu’il dit tout de même alors qu’il l’entend sortir. Et t’inquiètes pas pour la lumière, j’ai tout ce qu’il faut.


    Il ne veut pas qu’ils perdent plus de temps, faut pas trop qu’ils s’attardent ici, pas alors que minuit est passé et qu'ils sont à la portée de tous les regards. Il y a aucun linceul pour les protéger. Il marche rapidement à travers les chemins, pas trop pour que Naveen reste toujours à portée de la lueur un peu faible. Il lui attrape même la main pour pas trop l’égarer et peut-être surtout pour le rassurer qui ni lui ni la flamme vont s’envoler. Que peut importe ce qui sort, il serait là pour l’affronter. Il a peur de rien Caz. Du moins pas des monstres. Pas du noir. Pas des délégués ou des profs. Il reste tout de même silencieux tout le long du trajet, jusqu’à ce qu’ils arrivent au mur de l’école. Il murmure quelque chose et la flamme s’éloigne, voltige fluette jusqu’au-dessus des pierres où elle attend. Veille.


    —  On se retrouve de l’autre côté qu’il murmure avec un sourire, escaladant pour mieux retomber derrière, dans un bruit sourd.

    Dès que le rouquin le rejoint, il sourit à nouveau, plus fort alors que la flamme revient dans sa paume.

    —  On va au lac ? Ça me parait pas mal pour un date, n’est-ce pas ?

    Puis il avance en rigolant légèrement, à travers les arbres. Oui, ça pique un peu entre les côtes.      
       
         



    Naveen L. Cadwallader
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    Message par Naveen L. Cadwallader Ven 28 Aoû - 14:54

    Keep it warm

    ft.Castiel
    Tu regardais le plafond de ton dortoir, attendant patiemment qu’Ambre tombe dans les bras duveteux de Morphée. Bientôt, à la place de ce bois de chêne un peu usé par le temps, tu verrais les étoiles constellées. Petites lumières rassurantes sur un tableau noir angoissant. Un peu comme Castiel. Il était ta petite lueur, celle qui te guide pour sortir un peu du ardu chemin que tu t’imposes constamment. Il est comme une flamme au-dessus d’une toile tendu, il apporte de l’air nouveau qui te pousse vers le haut. De ton côté, toi tu essayes de lui apprendre des vertus qui te semblent justes, tel que l’empathie, l'introspection et le pardon.

    Tu redresses ta petite caboche rousse, pour observer autour de toi. Il n’y avait plus personne dans le lit de ton frère, tu ne l’avais même pas entendu se lever. Qu’à cela ne tienne, tu ne voulais pas faire attendre Castiel plus longtemps. Dans le pire des scénarios, tu tenteras une petite négociation avec ton grand frère chéri. Il fallait bien que ça serve à quelque chose d’avoir un frère dans la milice locale. Tu te levas doucement et balanças quelques affaires dans ton sac à dos, avant d’enfiler un sweatshirt à capuche pour lutter contre le frais. Même si, pour être honnête, la nuit ne s’annonçait pas vraiment froide.

    Tu avais réussi à rejoindre le pied de ton dortoir sans croiser l’ombre d’un vampire miniature. Tu étais soulagé. Tu venais de passer l’arche de pierre et aperçu alors Castiel qui se tenait là, droit comme “i”, le pied agité et l’air un peu agacé par l’attente. Tu l’admirais, l’oeil brillant, le coeur palpitant, poussant tes vaisseaux sanguins à se dilater et faire rougir tes joues comme un petit adolescent epri. Heureusement que la pénombre était présente, elle cachait tes pommettes. Caz ne pouvait donc pas s’en servir d’arme de destruction massive contre toi. En parlant de ténèbres, tu réalisais petit à petit avec angoisse que tu avais oublié de prendre de quoi les dissiper. Alors que tu sentais leur poids commencer à t’étouffer petit à petit, tu entendis la voix de Castiel résonner. Que tu étais idiot, tu étais tellement absorbé car les contours parfaits du jeune bagarreur, que tu n’avais pas remarqué le sortilège de flamme blanche au creux de ces mains. Tu courus alors vers lui, la poitrine réchauffée par cette délicate attention.

    Tu aimais être avec lui. Tu te sentais souvent meurtri à l’intérieur, surtout durant la sorgue, où de viles pensées ternes venaient trouver refuge au creux de ton encéphale. Castiel avait le don de les chasser, à grands coups de poings sur leurs museaux abominables. Tu voulais lui adresser la parole, mais ce dernier fit rapidement volte-face et amorça une marche rapide. L’avais-tu énervé ? Peut-être avais-tu mis trop de temps à arriver ? Alors que tu te remettais en question, le jeune blondinet se saisit de ta main pour l’emmener au creux de la sienne. La machinerie au creux de tes côtés s’emballa alors d’un cran supplémentaire. Tu sentais la chaleur de sa main et le relief de ses doigts meurtries par le feu qui les animent. Tu resseras alors les tiens, dans un élan de bonheur flamboyant.

    Arrivé au pied du mur de l’école, il fallait vous séparer pour quelques secondes. Tu sentais sa douce main se dérober à la tienne. Tu regardais cette douce chaleur disparaître de l’autre côté du mur. Il te fallait la retrouver rapidement, alors tu escaldas à ton tour ce mur, comme tu l’avais fait tellement de fois. De l’autre côté, Castiel t’attendait, le sourire au coin et une question taquine au coin des lèvres.

    Un.. un date ? mais… mais, c’est pas un date… , bégayas-tu, tu le poussas alors, ta main contre sa poitrine
    T’es con !, tu marquas une pause
    Mais sinon, oui ça me convient, lui lanças-tu avec un sourire rayonnant.

    Castiel aimait jouer avec toi et ton coeur en caoutchouc, tu le savais. Par contre, lui savait-il que ton coeur s’éprenait un peu trop de ses petits yeux bleux ? Tu l’ignorais, mais pour être honnête, tu ne connaissais pas vraiment, la nature des sentiments qui t’animaient à son égard. Tu t’en fichais un peu, tu n’aimais pas spécialement les étiquettes, du moment que cela convenait à tout le monde. En tout cas, tu ne te faisais pas trop d’illusion quand à la réciprocité de tout cela. Castiel était un dragueur invétéré et tu étais surement une distraction parmi tant d’autres. Il y avait malheureusement peu de chance que tu brilles aussi fort que les autres étoiles qu’il se plaît à séduire.

    Vos deux silhouettes faisaient maintenant face à la grande étendue d’eau sombre et calme. Tu aimais cette endroit, cette atmosphère chargée de sérénité et de poésie. Tu posas ton sac au bord de l’eau et en sortit une grande serviette que tu déposas sur l’herbe légèrement humide. Tes mains replongèrent ensuite au sein de ton sac pour dénicher un trésor que tu partageais avec un petit nombre d’élu, les beignets à la framboise de ta mère. Tu t’assis sur le sol cotonneux de ton drap de bain, le sourire jusqu’au oreilles, avant d’en tendre un à ton ami.

    Tiens, prend-en un avant que je change d’avis !, lui lanças-tu, plongeant tes prunelles dans les siennes avec la volonté de t’y perdre, de te perdre totalement à ses côtés.






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