pousse déracinée de son pays natal qui ne retient de celui-ci que ses traits et de trop vagues souvenirs, orion a grandit dans le paysage irlandais d'une petite maison de campagne, loin du brouhaha de la grande ville et de son quotidien trop rapide. enfant sauvage qui vit simplement, avec la magie aux bouts des doigts, la forêt comme terrain de jeu et ses habitants comme compagnons. il n'est pas asocial pour autant, apprécie l'humain dans toute sa complexité et n'évolue jamais mieux que bien entouré. la solitude ne lui convient pas, pas trop longtemps, pas trop souvent, mais pas au point de ne pas savoir discerner la bonne de la mauvaise compagnie. orion juge vite, sévèrement, et a tendance à se fier à sa première impression — borné comme il est, difficile de le faire changer d'avis quand on part du mauvais pied et sa rancune est démesurée. il prend difficilement la trahison, n'arrive pas, refuse plutôt, d'en comprendre les raisons, l'action entre directement en conflit avec sa notion de loyauté sans failles. parce qu'il s'offre entier, sans hésitation, pour ceux qu'il apprécie, sans rien demander en retour. il brûlerait le monde pour eux, si on le lui demandait, et les protège avec une détermination farouche. et, c'est sans surprise que son myocarde palpite autant d'amour et de haine, fait pulser son sang au rythme de ses émotions toujours vécues à leur pleine intensité. qu'il se laisse voguer et dominer par ses sentiments, s'y plie sans chercher à les assujettir. s'il est heureux, son sourire fait écho au soleil, le rire bruyant qui s'échappe d'entre ses lèvres est facile. sa colère est aussi brûlante que sa joie, le visage contorsionné dans une expression terrible, les maléfices en bouche et les poings qui démangent. les choses ne sont jamais faites à moitié, orion vit passionnément sans faire mine de s'assagir ou de s'épuiser. on en vient à se demander s'il est infatigable, tant il refuse de s'arrêter, de baisser les bras et de se poser. il se doit d'avancer, de continuer, au détriment de bien des choses. il n'y a que la nuit, quand le monde se fige temporairement, qu'il ralentit, se laisse accabler par ses doutes avec les étoiles pour seules témoins. il trouve un certain réconfort, dans ces amies qu'il a observé, observe toujours, avec fascination et plénitude, malgré la nostalgie douce-amère de ne plus avoir la chance de partager ce moment avec son père qui lui a transmis sa passion pour le ciel. puis, quand l'aube point le bout de son nez, la tristesse est lavée, remplacée par l'entrain qu'on lui reconnaît pour recommencer le lendemain.
bonjour, bonsoir, moi c'est calcifer et je ne suis pas supposé être là
mais bon, j'ai un backbone qui a la consistence d'un éclair au chocolat et je suis facilement tenté par le viceouais j'parle de vous, vous savez très bien qui vous êtes, so here i am
vous avez tous l'air giga mims et j'ai bien hâte de rp avec vous
mais bon, j'ai un backbone qui a la consistence d'un éclair au chocolat et je suis facilement tenté par le vice
vous avez tous l'air giga mims et j'ai bien hâte de rp avec vous
Dernière édition par Orion Everett le Sam 19 Mar - 19:37, édité 15 fois