Darshan Lewis Khanna
surnom ;
En géneral, on utilise son nom ou son prénom, mais il n'est pas contre l'utilisation de surnoms (tant que ce ne sont pas ses élèves ) On peux néanmoins noté l'utilisation du surnom ''Shashan'' créer par une certaine personne qui se reconnaîtra.âge et date de naissance ;
29 années passées, nait un beau 23 marsorigine ;
Indienne, a beaucoup plus vécu en Irlandeascendance ;
Tête en l'airgenre ;
Masculinorientation sexuelle ;
Pan (comme un pistolet haha ... ha... )ancienne maison ;
Son choix c'est porté sur les Sureaux, en grande partie pour la tour d'observationmétier ;
Prof d'astronomiedepuis ;
4 ansson impression sur ambrose ;
Quelqu'un de bien, quelqu'un de confiance. Mystérieux et pourtant tellement dévoué aux autres. A vrai dire, il l’intéresse, l'a toujours un peu fasciné.son avis sur la magie ;
Un échappatoire, un domaine ou il a toujours et a toujours dû exceller. Il la trouve rassurante, comme une présence bienveillante, même si il l'a presque détesté à une période de sa vie.avatar ;
Noé Archiviste de Vanitas no Carteanimal totem ;
Pégasesigne astrologique ;
Bélier ascendant Balance & Chèvre de métalcatalyseur ;
des runes sur ses doigts, souvent caché par ses gants. En général, les gens pensent donc qu'il s'agit simplement de ses mains.matière favorite ;
Astronomie (évidemment) et Alchimiefamilier ;
Et non, ce chat blanc n'est pas son familier. Il s'agit en faîte d'une Colombe blanche nommée officiellement Andromeda, officieusement il l'appelle Sucre parce que c'est plus simple. Au début ce surnom était simplement partie d'une blague, puis ça à mal tourné. L'oiseau est plutôt solitaire, passant souvent les journées dehors en liberté.particularités physiques ;
Une peau brune, contrastant avec ses cheveux mi-long auparavant chocolat, mais qu'il décolore régulièrement à l'aide de sortilèges. Des yeux marrons, un sourire avenant la plupart du temps, des lunettes rondes quand il travaille. 1 m 87, un corps grand, musclé et bien entretenu, mais pourtant fragile. Car oui, il fait facilement des malaises, que ce soit à cause de la fatigue ou de la chaleur.Il s'habille toujours plutôt bien. On peux noter par exemple son grand chapeau blanc et violet, ainsi que son long manteau argentés. Sa garde-robe se constitue de veston et de chemises, qu'il portes avec un ruban. Souvent, il porte des bottes et des gants blancs la plupart du temps.
groupe sanguin ;
Btics et manies ;
Il rigole tout seul à ses propres blagues, parle trop (et souvent dans le vide), oublie souvent ce qu'il voulait faire quand il se déplace -oublie trop souvent tout en général-, fume, s'endort dans des endroit improbables, fredonne souvent des chansons lorsqu'il est concentré, nettoie compulsivement ses lunettes quand il est anxieuxpassions ;
Joue du violon depuis de nombreuses années déjà. Aime faire du sport, se dépenser d'une façon ou d'une autre. La nuit, il a souvent les yeux rivés vers le ciel, observant les astres et la beauté de l'univers par l’intermédiaire d'un télescope.phobie ;
Mysophobie légère, qui le pousse à porter des gants en tissus et à toujours avoir sur lui du gel hydroalcoolique.but ;
Rien de spécial, si ce n'est continuer à enseigner le plus longtemps possiblerêve ;
Rien de plus que d'être heureux et fonder une famillerégime alimentaire ;
Végétariensnack préféré ;
boisson préférée ;
Du thé, tout simplement.caractère
A première vue, une personne solaire, rayonnant de sa joie. Mais il cache le serpent parasitant son esprit. C'était dur, ça l'est toujours, mais moins. Le serpent perd en puissance avec le temps.
Tête en l’air depuis l’enfance, il se perd, oublie des choses importantes. Mais il prend toujours ça avec légèreté, parce qu'il y a plus grave. Son étourderie l'amuse un peu parfois, même si ça le met souvent dans l'embarras.
Darshan est quelqu'un de sociable, un peu taquin. Un électron libre, un papillon sociable agréable et bienveillant avec tout le monde. Très bavard aussi. Il parle beaucoup et peut divaguer tout seul jusqu’à parfois ne pas se rendre compte que plus personne ne l’écoute. Notamment pour ce qui le passionne, donc ses cours.
Il peut paraître détendu, mais derrière ça, c’est un vrai bourreau du travail, sacrifiant souvent ses heures de sommeils pour bien faire son job. Parce que son travail, il l’adore. C’est ce qui le pousse à lever la matin, à aller de l’avant. Transmettre son savoir est la plus belle chose pour lui.
Il est dévoué à son métier, mais d'autant plus à ses élèves, remarquant souvent leurs humeurs négatives ou leurs décrochages. Il ne réprimande que très rarement. Parce qu’il sais bien qu'une baisse des notes n'est généralement pas du à de la simple fainéantises. Alors oui, il peut donc parfois être un peu laxiste envers ses élèves, mais il ne peut pas s’empêcher de se mettre à leurs places.
Il est protecteur, faisant attention à ses proches, à ses élèves. Plus qu'un prof, il veut aussi les soutenir.
Il est d'un naturel très patient et heureusement vu l'identité de son ami d'enfance. Il ne s’énerve que très rarement, mais ça ne l'empêche pas de se faire respecter parmi ses élèves. Il semble d’ailleurs plutôt apprécié de ses derniers.
Mais il cache toujours trop de choses, tentant toujours de paraître le plus heureux possible. Parce qu’il ne veut pas inquiéter. Il ne s'ouvre qu'a quelques heureux élus ayant la chance d’apercevoir sa face sombre.
Parce qu’il entretient cette façade, dissimulant les pensées occupant sa tête quand il est seul, le soir et qu’il veut juste disparaître, effacé sa présence sur Terre.
Sa joie, elle n'est pourtant pas forcément forcée. Mais dans la solitude, le soleil rayonnant laisse place à la nuit noire. La dépression, sa vieille amie, toujours là pour l'accompagner, revenant toujours quand il pense l'avoir semé.
Mais l’homme fait de son mieux pour résister à ses démons. Pour aider les autres et continuer son métier qu’il adore.
Sur une note plus joyeuse, c’est aussi un amoureux des animaux, il a d'ailleurs un chat de race persan, appelé Nebula, si souvent avec lui qu'on le prend pour son familier. Mais malgré son air complètement blasé, il en est complètement gaga.
Dans le même registres, le professeur adore les enfants et souhaite fonder une famille dans un futur plus ou moins proche.
C’est tout ce qu’il veut, une famille heureuse, quelques animaux et bien-sûr, continuer d’enseigner.
Tête en l’air depuis l’enfance, il se perd, oublie des choses importantes. Mais il prend toujours ça avec légèreté, parce qu'il y a plus grave. Son étourderie l'amuse un peu parfois, même si ça le met souvent dans l'embarras.
Darshan est quelqu'un de sociable, un peu taquin. Un électron libre, un papillon sociable agréable et bienveillant avec tout le monde. Très bavard aussi. Il parle beaucoup et peut divaguer tout seul jusqu’à parfois ne pas se rendre compte que plus personne ne l’écoute. Notamment pour ce qui le passionne, donc ses cours.
Il peut paraître détendu, mais derrière ça, c’est un vrai bourreau du travail, sacrifiant souvent ses heures de sommeils pour bien faire son job. Parce que son travail, il l’adore. C’est ce qui le pousse à lever la matin, à aller de l’avant. Transmettre son savoir est la plus belle chose pour lui.
Il est dévoué à son métier, mais d'autant plus à ses élèves, remarquant souvent leurs humeurs négatives ou leurs décrochages. Il ne réprimande que très rarement. Parce qu’il sais bien qu'une baisse des notes n'est généralement pas du à de la simple fainéantises. Alors oui, il peut donc parfois être un peu laxiste envers ses élèves, mais il ne peut pas s’empêcher de se mettre à leurs places.
Il est protecteur, faisant attention à ses proches, à ses élèves. Plus qu'un prof, il veut aussi les soutenir.
Il est d'un naturel très patient et heureusement vu l'identité de son ami d'enfance. Il ne s’énerve que très rarement, mais ça ne l'empêche pas de se faire respecter parmi ses élèves. Il semble d’ailleurs plutôt apprécié de ses derniers.
Mais il cache toujours trop de choses, tentant toujours de paraître le plus heureux possible. Parce qu’il ne veut pas inquiéter. Il ne s'ouvre qu'a quelques heureux élus ayant la chance d’apercevoir sa face sombre.
Parce qu’il entretient cette façade, dissimulant les pensées occupant sa tête quand il est seul, le soir et qu’il veut juste disparaître, effacé sa présence sur Terre.
Sa joie, elle n'est pourtant pas forcément forcée. Mais dans la solitude, le soleil rayonnant laisse place à la nuit noire. La dépression, sa vieille amie, toujours là pour l'accompagner, revenant toujours quand il pense l'avoir semé.
Mais l’homme fait de son mieux pour résister à ses démons. Pour aider les autres et continuer son métier qu’il adore.
Sur une note plus joyeuse, c’est aussi un amoureux des animaux, il a d'ailleurs un chat de race persan, appelé Nebula, si souvent avec lui qu'on le prend pour son familier. Mais malgré son air complètement blasé, il en est complètement gaga.
Dans le même registres, le professeur adore les enfants et souhaite fonder une famille dans un futur plus ou moins proche.
C’est tout ce qu’il veut, une famille heureuse, quelques animaux et bien-sûr, continuer d’enseigner.
histoire
-J'ai un secret à t’avouer .. mais n'en parle à personne, d'accord ?
Hellébore... J'allai enfin y aller. On m'en avait parlé toute ma vie, malgré mes seulement dix ans passés. Le monde de la magie, je n'ai jamais trop eu le choix de le rejoindre.
Je ne devais pas lui en parler. C'était un monde inconnu pour lui. Il allait peut-être me prendre, moi et ma famille, pour des fous.
Pourtant, je ne pouvais pas résister à ce visage ami et je lui ai tout raconté. Et il m'a écouté, croyant à ce qui devait sembler être des fantaisies à ses yeux.
Mais c’était lui. Mon premier ami. Malgré mes problèmes a parler la langue, malgré mon regard tourné vers le ciel et mes yeux pleins d’étoiles, il m’avait toujours accepté, n’avait jamais rit de moi.
Et ce premier ami si cher à mon cœur, j’allais devoir le quitter.
Je n’avais pas le choix.
C’était décidé depuis des années.
Mais je savais que nous ne seriont jamais séparé, parce que les mêmes étoiles briller au-dessus de nos têtes. Parce que je savais, en regardant le ciel, qu’il était quelque part et que lui aussi, ne m’oublierait pas. En tout cas, c’est ce que je pensais pour me rassurer. Parce que je n’avais pas le choix.
Alliance de deux sorciers, deux membres d'une haute castes de la société indienne.
Et j'étais leurs espoir. Il voulait faire de moi leurs petit génie, celui qui révolutionnera le monde de la magie et qui inscrira le nom des Khanna dans l'histoire.
Pour inspiration : un de mes ancêtres, britannique, sorcier accomplis; m'ayant laissé comme seules traces cette pression et son prénom, Lewis.
L'Inde... un pays que je n'ai pas eu vraiment le temps de connaître, même si on m'a transmit la langue.
En effet : à mes 7 ans, j'arrivai en Irlande. Pourquoi ? Et bien dans le but de rejoindre Hellébore, tout simplement. Oui, c'est la principale raison de notre changement total de pays, quelques années avant ma supposée inscription, pour me laisser le temps d'apprendre la langue. Hellébore... Il semblait que cet école était réputée, même en dehors de l'Europe.
C'est dans un petit village que la famille Khanna a emménagé. Un endroit coupé au maximum de la technologie, pour ne pas perturbé mon supposé potentiel magique.
Mais au moins, on y voyait bien le ciel.
Et la nuit, je pouvais sortir, observer les étoiles. Belles, lointaines. Ma présence tellement insignifiante face à la leurs.
Enfant, j'avais déjà les yeux toujours tournés vers le ciel, l'esprit vagabondant dans des galaxies lointaines.
C'est à cette période que je l'ai rencontré. Vanitas. Même si je ne connaissais pas bien la langue, nous sommes devenus ami. Mon premier ami, en quelques sortes.
Mais tout ceci n'était pas éternel. La rentrée dans le monde de la magie approchait.
Je lui racontai tout. Parce que c'était lui. Parce qu'il ne me prendrait pas pour un fou.
Et puis.. Je l'ai quitté. Tout comme on me l'avait toujours prédit, Ambrose m'emmena. Un haut potentiel magique qui semblait se transmettre par le sang... s'en était risible.
Je n’avais pas vraiment envie d'y aller. Mais c'est ce pourquoi on m'avait destiné. Je ne voulait pas quitter Vanitas. J’avais peur de le laisser, de l’abandonner. Mais je n’avais pas le choix. C’était ma destinée.
Je choisit ma maison sans une once d'hésitation : les Sureaux, maison tranquille et propice au travail dans de bonnes conditions. Et surtout, maisons des amoureux du ciel, admirateurs des étoiles et des galaxies. Je redoublais d'ailleurs ma première année, mais ce n'étais pas si grave. Mes parents plaçaient encore tout leurs espoirs en moi.
La tour d'observation, un peu comme une seconde chambre. Quand je n'étudiai pas, j'étais là-bas. Comme vous pouvez le deviner, j'étais un enfant très peu sociable, presque mutique et dans sa bulle. Ma bulle, qui était vite devenu ce lieu d'observation si particulier.
Ma bulle, qui finalement s'affina au fil de mes rencontres. L’enfant inexpressif devenait plus joyeux, partager sa passion et rigoler. Oui. C'était mieux ainsi après tout.
L’enfant c'était épanoui, même si cette pression était là, l'observant comme un serpent sinueux.
Je me devais d'être le meilleurs.
Je travaillais sans relâche. Je ne dormais pas assez, d'ailleurs. Je passais mes nuits plus souvent assoupi contre un mur de la tour que dans mon lit.
Ce n'était jamais assez bien. Je devai toujours en faire plus.. parce que j'étais le descendant de sorcier exceptionnel. Je devai devenir quelqu'un de doué, quelqu'un d'important. Je n’avais pas le choix.
Finalement... Vanitas m'avait rejoint. Je n'étais plus le même enfant et lui non plus. Il n'utilisait plus le même prénom, arborait une identité différente, mais nos liens était toujours là. Comme si nous venions à peine de nous quitter.
Le garçon, m’ayant revu, s’écroula en pleurs dans mes bras. Je m’en voulai terriblement. Dans quelle situation je l’avais laissé, seul ? Qu’est ce qui lui était arrivé ?
J’avais tant de questions, mais tout ce que j’avais pu faire, c’était le rassurer.
Il changeait, mais notre lien toujours intact, il me poussait à aller de l’avant. Et je l’aidai, en contrepartie. Comme dans notre enfance, comme toujours.
Sa transition … même si je ne comprenais pas tout, je l’accompagnai à l’hôpital. Le soutenait. Parce que ça le rendait heureux, et c’était le principal.
J’avais même fini par rencontrer sa mère, Vanitas semblait gêné, mais moi j’avais passé un bon moment, même si de tel liens familiaux m’étais inconnu. Mais dans l’ombre, le serpent approchais.
Et finalement, la rupture, l’assombrissement ou plus simplement : ma seconde 8 ème année. Tout devenait dur. Trop dur. Je ne pouvais plus être l'enfant parfait. Je n'arrivais plus a me hisser au sommet. Et... je ne voulais pas ça, ce désir qu'on m'avais transmit, c'était peu à peu affaiblit.
Ce chemin m'étant tracé, je voulais m'en éloigner. Je m'en rendait malade. Dormant de moins en moins, n'arrivant plus à me nourrir. Encore des séquelles aujourd'hui sur mon corps, malaise fréquent venant de cette période.
Je leurs souriait doucement ''Non, je n'ai pas faim aujourd'hui'', ''Ne t'inquiète pas, je vais juste veiller et m'avancer un peu dans mon travail'' Ramassis de mensonges. Toujours, toujours… je mentais.
L'annonce de la maladie. Le serpent avait enfin son petit nom. Cette dépression sinueuse s'étant infiltré dans mon esprit.
Mon meilleur ami, premier au courant. Un des seuls. Il n’avait rien dit cette soirée là. Mais le lendemain, il commença des recherches de façon effréné, voulant faire de son mieux pour m’aider.
Et moi je m’en voulais de me laisser couler, de succomber au venin tandis qu’il faisait tout pour me maintenir à la surface.
J’abandonnai tout. Toutes ces attentes, ce besoin d’être parfait, je le rejetait. Je voulais vivre. Je n’étais pas un mannequin, une marionnette qu’on manipulait selon ses désirs.
Un coup d’œil dans le miroir. Mon père… Je lui ressemblais. Un sortilège et mes cheveux passait au blanc. Oui. C’était mieux comme ça. Je n’avais pas besoin de leurs ressembler.
Je voulais me libérer de cette emprise, parce que cette vie, c'était la mienne. Parce que j’avais le choix.
Mes parents… ce fut la rupture. Il ne me comprenait pas. Il voulait me faire garder mon rôle d’enfant parfait.
Je les décevais.
Les liens se sont désagrégé. Coupure odieuse dans les relations. Douleurs, maladie au sifflement désagréable dans ma tête.
Mais enfin, une liberté. Celle de vivre.
Une liberté grisante, mais effrayante. Je pouvais faire ce que je voulais. Je n’avais pas besoin d’être la poupée mutique de mes parents. Et ça, il me fallu des années pour m’en rendre compte.
Pour accepter que j’avais le droit d’exister par moi-même, même si c’était dur, même si je devrais me débrouiller seul. Même si le serpent me surveillait toujours, dans les tréfonds de mon âme, me chuchotant des mots désagréables la nuit.
J’étais libre. Mes pieds sur terre et mon regard pourtant toujours tournée vers le ciel.
J’avais un foyer maintenant.
Je n’étais plus si seul que ça.
Alors oui, j’ai eu envie de disparaître, d’effacer ma présence sur cette terre, parce que les ténèbres de ma tête me le soufflait.
Mais je suis toujours là, et même si l’ombre , cette maladie invisible, est toujours là, et bien je vis.
Ce chemin baigné par la lumière des étoiles, c’était le mien. Et je savais où je voulais aller.
Sortant d’Hellébore, je me mis à voyager. Découvrant des paysages aux 4 coins du monde, des ciels que je n’avais pas vu auparavant. Étayant mes connaissances. Mais je ne voulais pas vivre comme ça éternellement. J’avais besoin de me poser, de retourner à la maison.
Et cette maison, c’était dorénavant Hellébore. De retour, transmettant l’amour des étoiles à mes élèves, voulant voir ces dernières dans leurs yeux. Parce que c’était le chemin que j’avais choisi.
Hellébore... J'allai enfin y aller. On m'en avait parlé toute ma vie, malgré mes seulement dix ans passés. Le monde de la magie, je n'ai jamais trop eu le choix de le rejoindre.
Je ne devais pas lui en parler. C'était un monde inconnu pour lui. Il allait peut-être me prendre, moi et ma famille, pour des fous.
Pourtant, je ne pouvais pas résister à ce visage ami et je lui ai tout raconté. Et il m'a écouté, croyant à ce qui devait sembler être des fantaisies à ses yeux.
Mais c’était lui. Mon premier ami. Malgré mes problèmes a parler la langue, malgré mon regard tourné vers le ciel et mes yeux pleins d’étoiles, il m’avait toujours accepté, n’avait jamais rit de moi.
Et ce premier ami si cher à mon cœur, j’allais devoir le quitter.
Je n’avais pas le choix.
C’était décidé depuis des années.
Mais je savais que nous ne seriont jamais séparé, parce que les mêmes étoiles briller au-dessus de nos têtes. Parce que je savais, en regardant le ciel, qu’il était quelque part et que lui aussi, ne m’oublierait pas. En tout cas, c’est ce que je pensais pour me rassurer. Parce que je n’avais pas le choix.
Alliance de deux sorciers, deux membres d'une haute castes de la société indienne.
Et j'étais leurs espoir. Il voulait faire de moi leurs petit génie, celui qui révolutionnera le monde de la magie et qui inscrira le nom des Khanna dans l'histoire.
Pour inspiration : un de mes ancêtres, britannique, sorcier accomplis; m'ayant laissé comme seules traces cette pression et son prénom, Lewis.
L'Inde... un pays que je n'ai pas eu vraiment le temps de connaître, même si on m'a transmit la langue.
En effet : à mes 7 ans, j'arrivai en Irlande. Pourquoi ? Et bien dans le but de rejoindre Hellébore, tout simplement. Oui, c'est la principale raison de notre changement total de pays, quelques années avant ma supposée inscription, pour me laisser le temps d'apprendre la langue. Hellébore... Il semblait que cet école était réputée, même en dehors de l'Europe.
C'est dans un petit village que la famille Khanna a emménagé. Un endroit coupé au maximum de la technologie, pour ne pas perturbé mon supposé potentiel magique.
Mais au moins, on y voyait bien le ciel.
Et la nuit, je pouvais sortir, observer les étoiles. Belles, lointaines. Ma présence tellement insignifiante face à la leurs.
Enfant, j'avais déjà les yeux toujours tournés vers le ciel, l'esprit vagabondant dans des galaxies lointaines.
C'est à cette période que je l'ai rencontré. Vanitas. Même si je ne connaissais pas bien la langue, nous sommes devenus ami. Mon premier ami, en quelques sortes.
Mais tout ceci n'était pas éternel. La rentrée dans le monde de la magie approchait.
Je lui racontai tout. Parce que c'était lui. Parce qu'il ne me prendrait pas pour un fou.
Et puis.. Je l'ai quitté. Tout comme on me l'avait toujours prédit, Ambrose m'emmena. Un haut potentiel magique qui semblait se transmettre par le sang... s'en était risible.
Je n’avais pas vraiment envie d'y aller. Mais c'est ce pourquoi on m'avait destiné. Je ne voulait pas quitter Vanitas. J’avais peur de le laisser, de l’abandonner. Mais je n’avais pas le choix. C’était ma destinée.
Je choisit ma maison sans une once d'hésitation : les Sureaux, maison tranquille et propice au travail dans de bonnes conditions. Et surtout, maisons des amoureux du ciel, admirateurs des étoiles et des galaxies. Je redoublais d'ailleurs ma première année, mais ce n'étais pas si grave. Mes parents plaçaient encore tout leurs espoirs en moi.
La tour d'observation, un peu comme une seconde chambre. Quand je n'étudiai pas, j'étais là-bas. Comme vous pouvez le deviner, j'étais un enfant très peu sociable, presque mutique et dans sa bulle. Ma bulle, qui était vite devenu ce lieu d'observation si particulier.
Ma bulle, qui finalement s'affina au fil de mes rencontres. L’enfant inexpressif devenait plus joyeux, partager sa passion et rigoler. Oui. C'était mieux ainsi après tout.
L’enfant c'était épanoui, même si cette pression était là, l'observant comme un serpent sinueux.
Je me devais d'être le meilleurs.
Je travaillais sans relâche. Je ne dormais pas assez, d'ailleurs. Je passais mes nuits plus souvent assoupi contre un mur de la tour que dans mon lit.
Ce n'était jamais assez bien. Je devai toujours en faire plus.. parce que j'étais le descendant de sorcier exceptionnel. Je devai devenir quelqu'un de doué, quelqu'un d'important. Je n’avais pas le choix.
Finalement... Vanitas m'avait rejoint. Je n'étais plus le même enfant et lui non plus. Il n'utilisait plus le même prénom, arborait une identité différente, mais nos liens était toujours là. Comme si nous venions à peine de nous quitter.
Le garçon, m’ayant revu, s’écroula en pleurs dans mes bras. Je m’en voulai terriblement. Dans quelle situation je l’avais laissé, seul ? Qu’est ce qui lui était arrivé ?
J’avais tant de questions, mais tout ce que j’avais pu faire, c’était le rassurer.
Il changeait, mais notre lien toujours intact, il me poussait à aller de l’avant. Et je l’aidai, en contrepartie. Comme dans notre enfance, comme toujours.
Sa transition … même si je ne comprenais pas tout, je l’accompagnai à l’hôpital. Le soutenait. Parce que ça le rendait heureux, et c’était le principal.
J’avais même fini par rencontrer sa mère, Vanitas semblait gêné, mais moi j’avais passé un bon moment, même si de tel liens familiaux m’étais inconnu. Mais dans l’ombre, le serpent approchais.
Et finalement, la rupture, l’assombrissement ou plus simplement : ma seconde 8 ème année. Tout devenait dur. Trop dur. Je ne pouvais plus être l'enfant parfait. Je n'arrivais plus a me hisser au sommet. Et... je ne voulais pas ça, ce désir qu'on m'avais transmit, c'était peu à peu affaiblit.
Ce chemin m'étant tracé, je voulais m'en éloigner. Je m'en rendait malade. Dormant de moins en moins, n'arrivant plus à me nourrir. Encore des séquelles aujourd'hui sur mon corps, malaise fréquent venant de cette période.
Je leurs souriait doucement ''Non, je n'ai pas faim aujourd'hui'', ''Ne t'inquiète pas, je vais juste veiller et m'avancer un peu dans mon travail'' Ramassis de mensonges. Toujours, toujours… je mentais.
L'annonce de la maladie. Le serpent avait enfin son petit nom. Cette dépression sinueuse s'étant infiltré dans mon esprit.
Mon meilleur ami, premier au courant. Un des seuls. Il n’avait rien dit cette soirée là. Mais le lendemain, il commença des recherches de façon effréné, voulant faire de son mieux pour m’aider.
Et moi je m’en voulais de me laisser couler, de succomber au venin tandis qu’il faisait tout pour me maintenir à la surface.
J’abandonnai tout. Toutes ces attentes, ce besoin d’être parfait, je le rejetait. Je voulais vivre. Je n’étais pas un mannequin, une marionnette qu’on manipulait selon ses désirs.
Un coup d’œil dans le miroir. Mon père… Je lui ressemblais. Un sortilège et mes cheveux passait au blanc. Oui. C’était mieux comme ça. Je n’avais pas besoin de leurs ressembler.
Je voulais me libérer de cette emprise, parce que cette vie, c'était la mienne. Parce que j’avais le choix.
Mes parents… ce fut la rupture. Il ne me comprenait pas. Il voulait me faire garder mon rôle d’enfant parfait.
Je les décevais.
Les liens se sont désagrégé. Coupure odieuse dans les relations. Douleurs, maladie au sifflement désagréable dans ma tête.
Mais enfin, une liberté. Celle de vivre.
Une liberté grisante, mais effrayante. Je pouvais faire ce que je voulais. Je n’avais pas besoin d’être la poupée mutique de mes parents. Et ça, il me fallu des années pour m’en rendre compte.
Pour accepter que j’avais le droit d’exister par moi-même, même si c’était dur, même si je devrais me débrouiller seul. Même si le serpent me surveillait toujours, dans les tréfonds de mon âme, me chuchotant des mots désagréables la nuit.
J’étais libre. Mes pieds sur terre et mon regard pourtant toujours tournée vers le ciel.
J’avais un foyer maintenant.
Je n’étais plus si seul que ça.
Alors oui, j’ai eu envie de disparaître, d’effacer ma présence sur cette terre, parce que les ténèbres de ma tête me le soufflait.
Mais je suis toujours là, et même si l’ombre , cette maladie invisible, est toujours là, et bien je vis.
Ce chemin baigné par la lumière des étoiles, c’était le mien. Et je savais où je voulais aller.
Sortant d’Hellébore, je me mis à voyager. Découvrant des paysages aux 4 coins du monde, des ciels que je n’avais pas vu auparavant. Étayant mes connaissances. Mais je ne voulais pas vivre comme ça éternellement. J’avais besoin de me poser, de retourner à la maison.
Et cette maison, c’était dorénavant Hellébore. De retour, transmettant l’amour des étoiles à mes élèves, voulant voir ces dernières dans leurs yeux. Parce que c’était le chemin que j’avais choisi.
TC de Luka et Valentine, vous commencez à me connaître je pense
Dernière édition par Darshan L. Khanna le Ven 9 Oct - 5:34, édité 14 fois