violette n’a d’éternelle que ses limites ;
les horizons amers de ses rires cyniques n’ont que douceur au fond des rétines,
mais soleil soleil puisque
pour plaisir simple et éphémère.
((très sarcastique – un peu bully sur les bords – mais très big sis dans le fond – pas la meilleure influence au monde – ni la meilleure élève mais depuis qu’elle a compris qu’atteindre la sixième année en magie des corps est indispensable elle fait des efforts – capricieuse – n’excelle que dans les sortilèges et matières qui lui plaisent – vite fait casse-cou mais sait respecter les limites impardonnables))

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6 juin 2010 ; chère journal
edward cullen est trop beau, je veux devenir vampir !! il a la peau qui brille. incroyable non ?? je croyais que les vampirs craignez le soleil.
tu crois que je rencontrerer un beau vampir comme ça, et qu’il m’enmènera et on se marira ??? et bah moi je veu vivre une histoire d’amour comme ça et vivre pour toujours avec –

ricanements ; la page claque sur sa couverture.
le cuir a une odeur de remontrances
contre ces souvenirs qu’elle a perdu dans les pierres taillées
du grand château familial entre ces peaux pâles tristesses fatales funérailles de ses entrailles ;

elle a un nom qui lui colle à la peau ;
celui d’un chasseur de légendes, un imaginaire des plus fantasques
((pourtant dracula existait bien, ô que tu lisais ces histoires le soir ;
tu as la descendance d’une ironie du sort
c’est le jeu du loto sur tes veines qui essorent ton essence.

les matins n’éclosent plus pour ses yeux ;
les rêves s’éteignent à l’aube sur les brûlures du soleil hostile –

les ombres lui tendent les bras depuis depuis depuis
((depuis qu’elle ne se souvient depuis
qu’elle a perdu les pétales qui parcourent le corps
les sensations de vie ;

mais elle a un soliflore dans le cœur puisqu’elle a un
bouquet de jolies fleurs ;
les délicieuses brebis dans sa toile,
celles qui se sont perdues en chemin
((mais elle, ô pauvre agneau, a perdu le sentier il y a longtemps déjà
sur la route qui l’éternité)) ;
ne voulait-elle qu’en finir ou s’en abreuver
de sensations interdites.

ah
qu’elle rêvait de soleil dans la cellule du beau château de famille
la gorge aux entonnoirs qui vous servent de ce sang rouillé ;
les oies ont un gavage bien facile
la vie d’une proie en cage aux dorures qui rutilent,
après l’escalier qui chute vers les enfers
((la nuque qui craque sur les marches de marbre impassibles)) ;
elle a la faim qui hurle

puis elle ne comprend pas ne comprend plus et n’apprend plus
le sens des mélancolies romantiques des comédies tragiques
des fallacieux mensonges qui s’écoulent en miel alléchant sur les lèvres pulpeuses ;
la couleur du sang des rois du sang des mages du rouge marécage
((car elle n’y croit plus)) ;
les artères ne sont que des organes qui ne savent battre chamade ((légendes et contes comme sa propre ombre car elle n’existe qu’entre les lignes de ces reliques)).

elle
relit ses anciens souvenirs sous le ciel royaume des astres
les toits d’hellébore sont de bien vastes contrées ;
ses cheveux au vent ;
la nuit dans son regard a la couleur de l’apaisement qui lui est inconnu depuis bien longtemps.