郑安秋 | Anqiu Zheng
surnom ;
“Autumn” est son prénom occidental, “À tes souhaits” aussi qui vient souvent quand on entend son prénom, “Qiuqiu” aussi à quelques occurrencesâge et date de naissance ;
18 ans | 1er Octobre 2001origine ;
Chinoise (Han)ascendance ;
Non, elle n’est pas la fille d’Atchoum des Sept Nains de Blanche-Neigegenre ;
Fémininorientation sexuelle ;
Hétérosexuellemaison ;
Aconitsannée d'études ;
Septième Annéedepuis ;
Sept ansoptions choisies ;
Langue des esprits, divinationson impression sur ambrose ;
Il l’intrigue. Il faut dire qu’Anqiu a passé une partie de ses premières années à l’observer et à tenter de le cerner. Elle n’a toujours pas réussi. Néanmoins, elle ne serait pas réticente à engager la conversation avec lui, un jour, s’il a le temps.son avis sur la magie ;
Mine de rien, la magie est partout, même si l’essence des choses n’est pas magique à proprement parler. Il a de la magie dans le renouvellement inlassable de la nature chaque année, au fil des saisons.Mais si on parle de magie à proprement parler, Anqiu en est facinée autant qu’elle la craint, celle-ci doit aller dans l’ordre naturel des choses et avec respect pour le vivant et les principes bouddhistes et taoïstes et donc ne pas rompre avec l’équilibre instauré.
avatar ;
Original artanimal totem ;
Le Serpentsigne astrologique ;
Soleil en Balance, Ascendant Bélier, Lune en Taureau (Lunarienne et Vénusienne) | Serpent d’Orcatalyseur ;
Un vieux pic à cheveux en jade, un peu ébréchématière favorite ;
Langue des esprits, dans l'espoir de trouver un lien avec son père, parti de l'autre côté ; Astronomie, parce qu'elle se sent liée à la Lunefamilier ;
Un rhinopithèque de Roxellane, Wuparticularités physiques ;
Une petite taille, de grosses lunettes, des lèvres et vêtements rouge écarlate, une voix douce mais énergique.groupe sanguin ;
B+tics et manies ;
Quand elle boit un peu d’alcool, ses joues deviennent écarlates, elle joue souvent avec ses lunettes, elle gonfle les joues quand elle réfléchit, elle tape ses ongles sur toute surface sur laquelle repose sa mainpassions ;
Ce qu’aiment beaucoup de jeunes filles de son âge, le shopping, le maquillage, la mode, embêter son monde, les dramas, se la péter sur les réseaux sociaux, le thé, le Wushu avec sabre, les xiao long bao et les pattes de pouletphobie ;
Invitébut ;
Une personne digne, de laquelle sa famille serait fière, qui aurait réussi à construire des choses par elle-même, seulerêve ;
Parvenir à se trouver une place dans le monderégime alimentaire ;
Purement omnivore, tout passe… Par contre, elle n’est pas fane de ce qui est très sucré, donc les pâtisseries à l’occidentale c’est mortsnack préféré ;
Les oeufs au thé, les cacahuètes aux cinq parfums et les chips au concombreboisson préférée ;
Le thé Longjingcaractère
望月 - Pleine Lune
Anqiu a tout pour plaire dirait-on. Sympathique, souriante, énergique, c'est un feu follet, un lutin bienveillant, honnête, toujours prête à discuter, un vrai moulin à paroles.
Elle est lumineuse, pétillante, pleine de vie, discute avec entrain des sujets qui la passionnent, partage ses centres d'intérêt avec le monde entier. Elle écoute aussi, oreille attentive et curieuse. L'inconnu ? C'est drôle, ça l’amuse. Mais elle parle plus qu’elle n’écoute, occultant un peu les autres personnes, mais ce n’est pas intentionnel.
Animal social, elle a sa place au cours d'événements mondains, des fêtes. Elle brille de milles feux, un tantinet m'as-tu vue mais elle ne pense pas à mal, elle aime les belles choses, après tout.
Elle se sent bien chez les Aconits, elle aime faire la fête, rythmer sa vie avec le calendrier agricole, les changements de chaque saison. À chaque mois sa fête, elle invite ses camarades à découvrir ses traditions avec sollicitude, à venir boire le thé, à découvrir les spécialités de la Chine, celles méconnues.
Anqiu est une peste, mais plus souvent dans le sens attachant du terme. Il lui arrive de faire quelques bêtises, parce que souvent, elle ne tient pas en place. Sitôt arrivée à Hellébore, dans sa maison, elle avait remarqué les canards et les oies et s’était mise en tête d’attraper un de ces volatiles à mains nues pour le cuisiner pour ses camarades, comme sa grand-mère l’avait fait à de nombreuses reprises. Autant dire que son entreprise a échoué, elle s’est retrouvée dans la mare et avait dû rentrer bredouille.
下弦 - Lune décroissante
Néanmoins, à force, elle peut s'avérer fatigante. On finit par avoir du mal à suivre ses élucubrations, si elle peut être amusante pendant un moment, sur le long-terme, c'est une course de longue haleine, on a du mal à la suivre et à raison.
Elle paraît superficielle après tout, à déblatérer sur les dernières tendances, sur la différence entre des nuances de rouges à lèvres selon la luminosité et ne la lancez pas sur le thé, vous n'aurez pas fini d'en entendre parler.
Un peu orgueilleuse sur les bords, elle aime à rappeler qu'elle vient de la région du delta du Yangzi, que sa région est belle et raffinée, que sa famille est fortunée et réussit tout.
Anqiu vit à sa manière, sans réellement tenir compte des difficultés des autres, comme si après tout, au fond d'elle, elle s'en fichait.
Anqiu semble être une poupée, son physique n’aide pas à penser le contraire. Elle paraît fragile, prête à se casser en milles morceaux au moindre choc
朔月 - Nouvelle Lune
Anqiu l'avoue elle-même, elle est simpliste avec les autres.
Elle n'approfondit pas ses rapports avec autrui, ceux-ci demeurent cordiaux et ça lui convient très bien.
Quand on confie aux autres la clé de la confiance, ceux-ci ne donnent pas forcément la leur et profitent, abusent de ce privilège.
On sait Anqiu généreuse, on sait Anqiu fortunée… pourquoi ne pas en tirer profit ?
Après de mauvaises expériences, il a été décidé qu'il valait mieux rester en surface, ne pas creuser davantage les amitiés. Il n'y a qu'un cercle sur lequel on peut compter, c'est la famille.
Les rapports humains sont inégaux, il existe toujours un côté qui donne plus que l'autre, à l'exception du clan familial. Ce manque d'équilibre a frustré la jeune fille par le passé et elle a décidé que jamais plus elle ne se ferait avoir.
Elle a du mal à comprendre ses pairs parfois.
Souvent.
Tout le temps.
D'autant que malgré sa sympathie et sa chaleur apparentes, elle semble un peu froide, distante.
“Mains chaudes, cœur froid”.
C'est un Serpent, dans les bons, comme dans les mauvais côtés. Pas dans la conception purement négative héritée de la culture judéo-chrétienne.
Dans la conception asiatique, le Serpent n'est pas un mauvais animal, il a ses qualités et ses défauts.
Mélancolique, il lui arrive de se poser à quelques occurrences, face à la Lune, en tête à tête, une tasse de thé dans les mains et son pipa posé à côté d’elle, faisant comme si le temps s’arrêtait, ne serait-ce que pour quelques secondes.
上弦 - Lune Croissante
Anqiu a beaucoup de défauts, mais elle travaille à être quelqu'un de meilleur. C'est une bonne fille, elle fait la fierté de sa famille, respecte ses aînés, ses ancêtres, les morts. Elle tente de respecter les principes bouddhistes et taoïstes, de ne pas déroger à l’équilibre du monde.
Elle tente de faire preuve de compassion mais se sent si détachée de ses pairs humains qu'elle aime à se penser comme un démon qui acquiert de l’humanité à mesure en côtoyant le meilleur des humains mais qui peut également régresser vers le pire avec les défauts des autres.
C’est une sorte de Bai Suzhen des temps modernes, une éponge des valeurs et défauts humains.
Cela la pousse à être confrontée à des défis constants, ne pas perdre patience, être une bonne personne, mesurée, réfléchie.
Loin d’être une poupée de porcelaine, elle a un mental de fer, discipliné par les années d’arts martiaux que la jeune fille a derrière elle. L’âme acérée comme le sabre qu’elle manipule, elle a du répondant, de l’esprit, défendant ce qui lui est cher avec férocité.
Le chemin est long et ardu jusqu’au Mont Kunlun.
Anqiu a tout pour plaire dirait-on. Sympathique, souriante, énergique, c'est un feu follet, un lutin bienveillant, honnête, toujours prête à discuter, un vrai moulin à paroles.
Elle est lumineuse, pétillante, pleine de vie, discute avec entrain des sujets qui la passionnent, partage ses centres d'intérêt avec le monde entier. Elle écoute aussi, oreille attentive et curieuse. L'inconnu ? C'est drôle, ça l’amuse. Mais elle parle plus qu’elle n’écoute, occultant un peu les autres personnes, mais ce n’est pas intentionnel.
Animal social, elle a sa place au cours d'événements mondains, des fêtes. Elle brille de milles feux, un tantinet m'as-tu vue mais elle ne pense pas à mal, elle aime les belles choses, après tout.
Elle se sent bien chez les Aconits, elle aime faire la fête, rythmer sa vie avec le calendrier agricole, les changements de chaque saison. À chaque mois sa fête, elle invite ses camarades à découvrir ses traditions avec sollicitude, à venir boire le thé, à découvrir les spécialités de la Chine, celles méconnues.
Anqiu est une peste, mais plus souvent dans le sens attachant du terme. Il lui arrive de faire quelques bêtises, parce que souvent, elle ne tient pas en place. Sitôt arrivée à Hellébore, dans sa maison, elle avait remarqué les canards et les oies et s’était mise en tête d’attraper un de ces volatiles à mains nues pour le cuisiner pour ses camarades, comme sa grand-mère l’avait fait à de nombreuses reprises. Autant dire que son entreprise a échoué, elle s’est retrouvée dans la mare et avait dû rentrer bredouille.
下弦 - Lune décroissante
Néanmoins, à force, elle peut s'avérer fatigante. On finit par avoir du mal à suivre ses élucubrations, si elle peut être amusante pendant un moment, sur le long-terme, c'est une course de longue haleine, on a du mal à la suivre et à raison.
Elle paraît superficielle après tout, à déblatérer sur les dernières tendances, sur la différence entre des nuances de rouges à lèvres selon la luminosité et ne la lancez pas sur le thé, vous n'aurez pas fini d'en entendre parler.
Un peu orgueilleuse sur les bords, elle aime à rappeler qu'elle vient de la région du delta du Yangzi, que sa région est belle et raffinée, que sa famille est fortunée et réussit tout.
Anqiu vit à sa manière, sans réellement tenir compte des difficultés des autres, comme si après tout, au fond d'elle, elle s'en fichait.
Anqiu semble être une poupée, son physique n’aide pas à penser le contraire. Elle paraît fragile, prête à se casser en milles morceaux au moindre choc
朔月 - Nouvelle Lune
Anqiu l'avoue elle-même, elle est simpliste avec les autres.
Elle n'approfondit pas ses rapports avec autrui, ceux-ci demeurent cordiaux et ça lui convient très bien.
Quand on confie aux autres la clé de la confiance, ceux-ci ne donnent pas forcément la leur et profitent, abusent de ce privilège.
On sait Anqiu généreuse, on sait Anqiu fortunée… pourquoi ne pas en tirer profit ?
Après de mauvaises expériences, il a été décidé qu'il valait mieux rester en surface, ne pas creuser davantage les amitiés. Il n'y a qu'un cercle sur lequel on peut compter, c'est la famille.
Les rapports humains sont inégaux, il existe toujours un côté qui donne plus que l'autre, à l'exception du clan familial. Ce manque d'équilibre a frustré la jeune fille par le passé et elle a décidé que jamais plus elle ne se ferait avoir.
Elle a du mal à comprendre ses pairs parfois.
Souvent.
Tout le temps.
D'autant que malgré sa sympathie et sa chaleur apparentes, elle semble un peu froide, distante.
“Mains chaudes, cœur froid”.
C'est un Serpent, dans les bons, comme dans les mauvais côtés. Pas dans la conception purement négative héritée de la culture judéo-chrétienne.
Dans la conception asiatique, le Serpent n'est pas un mauvais animal, il a ses qualités et ses défauts.
Mélancolique, il lui arrive de se poser à quelques occurrences, face à la Lune, en tête à tête, une tasse de thé dans les mains et son pipa posé à côté d’elle, faisant comme si le temps s’arrêtait, ne serait-ce que pour quelques secondes.
上弦 - Lune Croissante
Anqiu a beaucoup de défauts, mais elle travaille à être quelqu'un de meilleur. C'est une bonne fille, elle fait la fierté de sa famille, respecte ses aînés, ses ancêtres, les morts. Elle tente de respecter les principes bouddhistes et taoïstes, de ne pas déroger à l’équilibre du monde.
Elle tente de faire preuve de compassion mais se sent si détachée de ses pairs humains qu'elle aime à se penser comme un démon qui acquiert de l’humanité à mesure en côtoyant le meilleur des humains mais qui peut également régresser vers le pire avec les défauts des autres.
C’est une sorte de Bai Suzhen des temps modernes, une éponge des valeurs et défauts humains.
Cela la pousse à être confrontée à des défis constants, ne pas perdre patience, être une bonne personne, mesurée, réfléchie.
Loin d’être une poupée de porcelaine, elle a un mental de fer, discipliné par les années d’arts martiaux que la jeune fille a derrière elle. L’âme acérée comme le sabre qu’elle manipule, elle a du répondant, de l’esprit, défendant ce qui lui est cher avec férocité.
Le chemin est long et ardu jusqu’au Mont Kunlun.
histoire
Dans ses veines, coulaient les lacs de Wu, tranquilles, baignant dans la brume matinale, uniquement perturbés par la pluie légère des printemps et automnes et quelques bateaux mais également les rivières sauvages du pays de Shu, alimentant les forêts millénaires, faisant prospérer une nature impitoyable mais riche.
Elle avait en elle l’héritage de ces deux nations ancestrales.
Anqiu n’a jamais connu son père.
On disait de lui que c’était un Buffle, de Wu, fort, perséverant, travailleur, qui avait réussi à élever l’entreprise de thé familiale vers la richesse et la prospérité. Mais le Buffle, aussi solide était-il, avait été terrassé par un crabe, insidieux, qui s’était faufilé sous son cuir robuste et l’avait foudroyé, juste avant sa naissance.
Il lui arrivait d’entendre sa voix, grave, marquée par l’accent du delta, mais étouffée, comme un murmure dont elle ne comprenait pas tout. Cela arrivait surtout lors de Qingming, lorsqu’en famille, ils allaient visiter sa tombe, au cours de Guijie, quand ils brûlaient les offrandes pour qu’il en bénéficie dans l’au-delà et à son anniversaire, au cours de la période de fortes chaleurs.
Le Tigre de Shu qu’était sa mère avait encaissé cette tragédie mais elle avait repris de sa poigne de fer l’entreprise de feu son époux, la rendant absente du foyer familiale pendant des jours entiers. Elle a continué à travailler, malgré tout, laissant ses enfants à sa belle-mère, une Dragonne, à Hangzhou, pour travailler à Shanghai, ville qui ne s’asseyait jamais, après avoir tenté l’aventure avec nombre de nourrices, sans succès. Le Serpent qu’était Anqiu redoublait d’ingéniosité à chaque fois pour les congédier, pensant que sa mère reviendrait plus vite.
La Dragonne était habillée de soieries, riches, élégante, puissante. Ses colères étaient terribles mais elle savait faire preuve de justice. Créature aquatique, elle maîtrisait une forme de magie liée à l’eau. Elle avait toujours vécu près des lacs et des théiers, dans la grande demeure blanche, au jardin arrangé au millimètre près, elle avait épousé un Coq influent en politique, ce qui les avait protégés de tous les obstacles qui avaient pu survenir à leur époque.
Anqiu avait toujours été entourée de femmes fortes et influentes, Dragonnes, Tigresses, Juments, Rattes… Étrangement, dans leur famille, rares étaient les Lapines ou Chèvres.
Malgré toutes ces femmes, il y avait le grand-frère d’Anqiu, Yaochen, Cochon bon vivant qu’elle collait, inlassablement et pour lequel elle a beaucoup d’affection et duquel elle se sent très proche, consciente de la chance qu’elle possède, d’avoir un frère alors que nombre d’enfants de leurs générations se retrouvaient seuls du fait de la politique de l’enfant unique, traumatisés d’une telle expérience.
Une enfance privilégiée par les moyens de sa famille, par leur influence.
Elle demeura dans ce cocon familial, protecteur sans se soucier de quoi que ce soit jusqu’à ses 11 ans.
Ce jour-ci, un homme, européen, frappa à leur porte. Il discuta avec la Dragonne, longuement.
La Tigresse de Shu revint à la maison ce jour-ci. Ils discutèrent dans le bureau du Coq pendant qu’Anqiu et son frère attendaient à l’extérieur.
Ce jour-ci, il fut décidé qu’elle quitte le nid douillet pour partir, loin, dans une académie spéciale.
Avec des gens comme elle.
Elle avait en elle l’héritage de ces deux nations ancestrales.
Anqiu n’a jamais connu son père.
On disait de lui que c’était un Buffle, de Wu, fort, perséverant, travailleur, qui avait réussi à élever l’entreprise de thé familiale vers la richesse et la prospérité. Mais le Buffle, aussi solide était-il, avait été terrassé par un crabe, insidieux, qui s’était faufilé sous son cuir robuste et l’avait foudroyé, juste avant sa naissance.
Il lui arrivait d’entendre sa voix, grave, marquée par l’accent du delta, mais étouffée, comme un murmure dont elle ne comprenait pas tout. Cela arrivait surtout lors de Qingming, lorsqu’en famille, ils allaient visiter sa tombe, au cours de Guijie, quand ils brûlaient les offrandes pour qu’il en bénéficie dans l’au-delà et à son anniversaire, au cours de la période de fortes chaleurs.
Le Tigre de Shu qu’était sa mère avait encaissé cette tragédie mais elle avait repris de sa poigne de fer l’entreprise de feu son époux, la rendant absente du foyer familiale pendant des jours entiers. Elle a continué à travailler, malgré tout, laissant ses enfants à sa belle-mère, une Dragonne, à Hangzhou, pour travailler à Shanghai, ville qui ne s’asseyait jamais, après avoir tenté l’aventure avec nombre de nourrices, sans succès. Le Serpent qu’était Anqiu redoublait d’ingéniosité à chaque fois pour les congédier, pensant que sa mère reviendrait plus vite.
La Dragonne était habillée de soieries, riches, élégante, puissante. Ses colères étaient terribles mais elle savait faire preuve de justice. Créature aquatique, elle maîtrisait une forme de magie liée à l’eau. Elle avait toujours vécu près des lacs et des théiers, dans la grande demeure blanche, au jardin arrangé au millimètre près, elle avait épousé un Coq influent en politique, ce qui les avait protégés de tous les obstacles qui avaient pu survenir à leur époque.
Anqiu avait toujours été entourée de femmes fortes et influentes, Dragonnes, Tigresses, Juments, Rattes… Étrangement, dans leur famille, rares étaient les Lapines ou Chèvres.
Malgré toutes ces femmes, il y avait le grand-frère d’Anqiu, Yaochen, Cochon bon vivant qu’elle collait, inlassablement et pour lequel elle a beaucoup d’affection et duquel elle se sent très proche, consciente de la chance qu’elle possède, d’avoir un frère alors que nombre d’enfants de leurs générations se retrouvaient seuls du fait de la politique de l’enfant unique, traumatisés d’une telle expérience.
Une enfance privilégiée par les moyens de sa famille, par leur influence.
Elle demeura dans ce cocon familial, protecteur sans se soucier de quoi que ce soit jusqu’à ses 11 ans.
Ce jour-ci, un homme, européen, frappa à leur porte. Il discuta avec la Dragonne, longuement.
La Tigresse de Shu revint à la maison ce jour-ci. Ils discutèrent dans le bureau du Coq pendant qu’Anqiu et son frère attendaient à l’extérieur.
Ce jour-ci, il fut décidé qu’elle quitte le nid douillet pour partir, loin, dans une académie spéciale.
Avec des gens comme elle.
Appelez-moi Hua, on m’a vendu ce forum contre de la bagarre alors je suis venue. Les films de gladiateurs c’est sympa, mais je suis plus films d’espionnage pendant la Guerre Froide.
Vous êtes bô sinon ohlala
Vous êtes bô sinon ohlala
Dernière édition par Anqiu Zheng le Mer 9 Sep - 18:51, édité 7 fois