amaryllis rose chester
surnom ;
Ama ; simple et efficace.âge et date de naissance ;
Dix-huit ; longues années d'errances.origine ;
Galloise ; une dominance au sein d'une orgie interraciale.ascendance ;
Troisième œil ; ensevelit sous les affres du sommeil.genre ;
Femme ; aux traits fugaces.orientation sexuelle ;
Pansexuelle inapte ; des amours étouffés dans l’œuf sans jamais une once de vie.maison ;
Les aconits ; endroit détestable et insupportable.année d'études ;
Huitième année ; dont la fin se profile à l'horizon.depuis ;
Huit années ; elles se sont envolées.options choisies ;
Langue des esprits ; Biologie magique ; Divination magique ; persuadée ainsi de trouver grâce à la malédiction.son impression sur ambrose ;
Un soulagement. Une main tendue au milieu des ténèbres. Il est un sauveur discret, presque muet. Ignorant tout de ce qu'il a fait.son avis sur la magie ;
Instable ; il fut un jour de joie de la découverte et de la curiosité avant l'horreur et le froid.avatar ;
OC • Laura H.Rubinanimal totem ;
Loup Arctique ; symbole de toute une vie. Lié profondément aux racines.signe astrologique ;
Poisson ; Née à l'heure du Dragon.catalyseur ;
Son familier ; En très grande partie. Ses mains ; vaguement. Ses tatouages ; barrière et prison.matière favorite ;
Langue des esprits ; le départ de toute chose.familier ;
Un chien-loup ; se rapprochant du loup arctique, répondant au doux nom de Tyr.particularités physiques ;
Des cheveux immaculés ; parfois légèrement rosés. Des hélix sombres ; souvent cachés mais jamais retirés. Des ongles sobres ; souvent recouvert d'un noir profond. Une voix profonde ; légèrement rocailleuse et cassée par moment. Une démarche plus féminine que l'on ne le penserait.sa façon de porter l'uniforme ;
Débraillé ; Chemisier d'un blanc cassé à manches courtes, accompagné d'une jupe noire et d'une paire de chaussettes hautes.groupe sanguin ;
O- ; d'un banal à toute épreuves.tics et manies ;
Le sang recouvre le coin de ses ongles. Lorsque le vernis n'est plus, les ongles disparaissent. Ne devenant ainsi plus que des mirages. Parfois, la cigarette arrive encore à stopper le massacre.passions ;
Réfléchir ; ressasser ce qui n'est plus, mais ce qui a été.phobie ;
Le regard de Rose ; qui afflux dans chaque miroir, dans chaque reflet. Incapable d'y échapper.but ;
Sereine ; loin des méandres des souvenirs, des visions, des rêves et de la mort.rêve ;
Reboot ; oublier et ne plus être cette personne qui a portée la fin sur ses épaules bien trop tôt.régime alimentaire ;
Flexitarienne ; ne se priver de rien, mais bien manger.snack préféré ;
Le riz soufflé au chocolat ; peu importe sa forme.boisson préférée ;
Le thé ; assoiffée de thé, uniquement les goûts fruités.caractère
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Morceau de femme en quête de liberté. Morceau de femme en quête de vie. Morceau de femme qui tend à trouver la sortie. De cette cage dans laquelle elle est enfermée. Prisonnière de ce monde et de ses ténèbres. Prisonnière de l'engeance de la malédiction. Incapable de s'élever. Incapable de rouvrir les yeux. Incapable de fuir.
Tu es trop faible pour trouver l'Exit.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Arborant ce masque de faux-semblants. Dur comme la pierre. Acerbe, souvent. Désagréable, tout le temps. Pour ne pas éveiller les soupçons. Sur les faiblesses qui hantent. Elles dominent, surpassent tout. Définissant les limites de ce que la détermination peut faire éclore. Des sentiments, soif de survie, qui courent le long de tes veines. Poison mortel qui cherche à s'évader. À voir le jour. À naître pour la première fois. Prélude d'une future femme. Grande femme. Le désir ardent d'être quelqu'un. De bien ou simplement de vital. Chercher à toucher ce monde, à sa façon. Pour se donner des raisons de rouvrir les yeux sur les nuages sombres. Ceux qui planent au-dessus de ton sommeil. Étranglée par les troubles de la vue. Les visions du passé qui ne cessent de se ressasser. Des simples frôlements qui peuvent tout faire basculer.
Tu es une rebelle de pacotille.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Jeune femme qui rêve de procrastiner devant netflix. Comme les gamins de son âge. Les futurs adultes en mal de temps libre. Qui peuvent errer comme bon leur semble. Sans se soucier de ce qui a déjà été fait. Tu n'as pas demandé à venir au monde différente ; monstre ambulant qu'ils disaient. C'est un goût d'injustice. De colère. Des effluves de misères. Ils ont créé le masque du démon. De la jeune femme agressive. Solitaire. Sûre d'elle, mais caractérielle. Celle qui n'est qu'un vague mensonge. Une simple barrière défensive. Cette maison, tu l'exécrais. Avec violence. Avec virulence. Fatiguée d'avoir été abandonnée entre les planches d'un cercueil aux allures de palais.
Tu es une solitaire asphyxiée.
« Je voulais être. »
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Celle qui voulait être. Quelqu'un d'autre. Dans un autre temps, qui sait. Dans un autre monde, si Dieu le voulait. Dans une autre vie, si la chance existait. Tu voulais être ce qui erre derrière les orbes froids et clairs. Douce et fragile. Qui aurait acquis la force auprès de ceux qu'elle aime. Une si belle peinture qui ne reflète qu'une chimère. Une oasis farfelu. Il n'habite que dans tes rêves. Ceux que tu appréhende à faire lorsque la nuit tombe. Pour oublier les méandres sombres qui agissent dans l'ombre. Lorsque le crépuscule vient t'embraser. Incendiant la sensibilité lacérée.
Tu les hais encore en secret.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Fleur bleue malheureuse qui ne trouve pas de chemin. Qui n'arrive qu'à se sentir à l'étroit. Étouffée par des murs qui se resserrent. Avec les années, ils ne cessent de rétrécir. Tu les vois se rapprocher. Et impuissante, tu te sens détestable. Poupée inanimée à la merci des forces obscures véhémentes. Celles qui rôdent en silence et qui patientent. La malédiction se ri toujours de toi. Dépéri sous ses multiples voix. À l'abri des regards, des ignorants. Ceux qui vivent sans se soucier de rien. Eux aussi, tu les hais. À tort. Tu le sais. Mauvaise foi, certainement. Humaine, sûrement. Peureuse d'accepter la vérité. Que personne ne pourra jamais te sauver. Qu'il n'existe pas de puissance divine pour défoncer ta prison. T'offrir l'émancipation que tu mérites.
Tu es une sentimentale qui s'oublie.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. La peur du changement. Des visages qui se décomposent. Tout en sachant qu'ils sont uniques. La méfiance ose. Elle voit le jour. Laissant les billes bleuets observer. Analyser. Jauger. Pour éviter la terrible sensation de trahison. Cette disgrâce de perdre son statut « important » aux yeux de nos proches. De notre famille. Tu n'es pas assez stupide pour le nier. Vous êtes tous uniques. En un sens, cependant, tous imparfaits. Tu es la première à l'être. Indécise. Fébrile. Hargneuse et pourtant si stupide. Destin classique des émotions heurtées, fracassées. Celles que l'on cherche vaguement à réparer. Sans se mouiller.
Tu es une impulsive en surface.
↳ Sa saveur de thé préféré est "mélange de noël". ; Team thé 100%. ; Ne supporte pas le café, mais aime l'odeur. ; Son odeur préférée est celle de la pluie et des allumettes brûlées. ; Sa nourriture préférée est l'Italienne et la Thaïlandaise. ; Son parfum de glace préféré est la framboise. ; Son chocolat préféré est le noir au zeste d'orange. ; Son fruit préféré est la mangue. ; Son style de musique est le métal. ; Sa couleur préférée est le vert. ; Sa mythologie préférée est la Nordique. ; Son style de série préféré est la fantaisie. ; Son film préféré est la trilogie The Lord of the Rings. ; Ses dessin-animés préférés sont Toys Story et Le Roi Lion. ; Son manga préféré est SNK. ; Sa plante préférée est le cactus. ; Son animal de compagnie préféré est le rat. ; Elle est plus sucrée que salée. ; Sa saison préférée est l'hiver. ; Elle déteste l'été et la chaleur. ;
Tu es trop faible pour trouver l'Exit.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Arborant ce masque de faux-semblants. Dur comme la pierre. Acerbe, souvent. Désagréable, tout le temps. Pour ne pas éveiller les soupçons. Sur les faiblesses qui hantent. Elles dominent, surpassent tout. Définissant les limites de ce que la détermination peut faire éclore. Des sentiments, soif de survie, qui courent le long de tes veines. Poison mortel qui cherche à s'évader. À voir le jour. À naître pour la première fois. Prélude d'une future femme. Grande femme. Le désir ardent d'être quelqu'un. De bien ou simplement de vital. Chercher à toucher ce monde, à sa façon. Pour se donner des raisons de rouvrir les yeux sur les nuages sombres. Ceux qui planent au-dessus de ton sommeil. Étranglée par les troubles de la vue. Les visions du passé qui ne cessent de se ressasser. Des simples frôlements qui peuvent tout faire basculer.
Tu es une rebelle de pacotille.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Jeune femme qui rêve de procrastiner devant netflix. Comme les gamins de son âge. Les futurs adultes en mal de temps libre. Qui peuvent errer comme bon leur semble. Sans se soucier de ce qui a déjà été fait. Tu n'as pas demandé à venir au monde différente ; monstre ambulant qu'ils disaient. C'est un goût d'injustice. De colère. Des effluves de misères. Ils ont créé le masque du démon. De la jeune femme agressive. Solitaire. Sûre d'elle, mais caractérielle. Celle qui n'est qu'un vague mensonge. Une simple barrière défensive. Cette maison, tu l'exécrais. Avec violence. Avec virulence. Fatiguée d'avoir été abandonnée entre les planches d'un cercueil aux allures de palais.
Tu es une solitaire asphyxiée.
« Je voulais être. »
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Celle qui voulait être. Quelqu'un d'autre. Dans un autre temps, qui sait. Dans un autre monde, si Dieu le voulait. Dans une autre vie, si la chance existait. Tu voulais être ce qui erre derrière les orbes froids et clairs. Douce et fragile. Qui aurait acquis la force auprès de ceux qu'elle aime. Une si belle peinture qui ne reflète qu'une chimère. Une oasis farfelu. Il n'habite que dans tes rêves. Ceux que tu appréhende à faire lorsque la nuit tombe. Pour oublier les méandres sombres qui agissent dans l'ombre. Lorsque le crépuscule vient t'embraser. Incendiant la sensibilité lacérée.
Tu les hais encore en secret.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. Fleur bleue malheureuse qui ne trouve pas de chemin. Qui n'arrive qu'à se sentir à l'étroit. Étouffée par des murs qui se resserrent. Avec les années, ils ne cessent de rétrécir. Tu les vois se rapprocher. Et impuissante, tu te sens détestable. Poupée inanimée à la merci des forces obscures véhémentes. Celles qui rôdent en silence et qui patientent. La malédiction se ri toujours de toi. Dépéri sous ses multiples voix. À l'abri des regards, des ignorants. Ceux qui vivent sans se soucier de rien. Eux aussi, tu les hais. À tort. Tu le sais. Mauvaise foi, certainement. Humaine, sûrement. Peureuse d'accepter la vérité. Que personne ne pourra jamais te sauver. Qu'il n'existe pas de puissance divine pour défoncer ta prison. T'offrir l'émancipation que tu mérites.
Tu es une sentimentale qui s'oublie.
Amaryllis. Amaryllis. Ama. La peur du changement. Des visages qui se décomposent. Tout en sachant qu'ils sont uniques. La méfiance ose. Elle voit le jour. Laissant les billes bleuets observer. Analyser. Jauger. Pour éviter la terrible sensation de trahison. Cette disgrâce de perdre son statut « important » aux yeux de nos proches. De notre famille. Tu n'es pas assez stupide pour le nier. Vous êtes tous uniques. En un sens, cependant, tous imparfaits. Tu es la première à l'être. Indécise. Fébrile. Hargneuse et pourtant si stupide. Destin classique des émotions heurtées, fracassées. Celles que l'on cherche vaguement à réparer. Sans se mouiller.
Tu es une impulsive en surface.
- J'ai cherché ce que vous m'avez volé avec tant de véhémence. Sans comprendre que le mécanisme de la descente aux Enfers est l'amour que ma famille m'a subtilisé. -
↳ Sa saveur de thé préféré est "mélange de noël". ; Team thé 100%. ; Ne supporte pas le café, mais aime l'odeur. ; Son odeur préférée est celle de la pluie et des allumettes brûlées. ; Sa nourriture préférée est l'Italienne et la Thaïlandaise. ; Son parfum de glace préféré est la framboise. ; Son chocolat préféré est le noir au zeste d'orange. ; Son fruit préféré est la mangue. ; Son style de musique est le métal. ; Sa couleur préférée est le vert. ; Sa mythologie préférée est la Nordique. ; Son style de série préféré est la fantaisie. ; Son film préféré est la trilogie The Lord of the Rings. ; Ses dessin-animés préférés sont Toys Story et Le Roi Lion. ; Son manga préféré est SNK. ; Sa plante préférée est le cactus. ; Son animal de compagnie préféré est le rat. ; Elle est plus sucrée que salée. ; Sa saison préférée est l'hiver. ; Elle déteste l'été et la chaleur. ;
histoire
Les enfants dessinent. Des morceaux de la vie. Des morceaux de famille. Des souvenirs bienheureux. Des instants gâchés. Les enfants dessinent. L'amour qu'ils portent à ceux proche d'eux. La peur qui erre aux creux des bras de Morphée. Les pleurs de ce qu'ils ont égaré. Les enfants dessinent. La vie qui défile, tranquille. Ce que la vie dévoile. Ce qu'ils apprennent chaque jour. Ce qu'ils voient de leurs grands yeux émerveillés.
Les enfants dessinent. Insouciant et inconscient de la vérité.
Des morceaux de papier. Maman. Papa. Rose. Et toi. Des bribes du passé qui s'allongent sur un simple morceau de papier. Des événements qui en découlent encore à présent. Symbole du début et de la fin. De l'enfant que tu aurais pu être. De la jeune fille qui a été brisée. De celle qu'ils ont abandonnée. Sans lui laisser une seule chance de s'excuser. De s'expliquer. De réparer. De comprendre la vérité.
Tu n'as pas fait exprès, Ama.
Tu n'as jamais rien demandé.
Tu ne voulais pas, Ama.
Mais il a été plus fort que toi.
« Qu'est-ce que tu as fait ?! Pourquoi as-tu dit que Rose allait s'endormir sans jamais se réveiller ?! Comment cela se fait que ta soeur soit dans le coma maintenant ?! »
Je ne sais pas maman. Je ne comprends pas. Je l'ai vu. Un jour je l'ai entendu, je ne sais pas.
« Réponds quand on te pose une question, Amaryllis !! »
J'ai juste embrassé ma sœur. J'ai senti que je devais le faire. Et c'est apparu. Je ne sais pas. Je n'ai rien fait. Ce n'est pas moi.
Un simple échange. Presque innocent. Seulement enfantin. D'une sœur qui embrasse simplement sa jumelle. Et qui voit ce qui ne devrait être perçu. Qui entend ce qui ne devrait être entendu. Finissant par voir ce qui ne devrait être vu. Brisé par la douleur qui s'entremêle à la réalité. Si tu avais su comment tout ceci se terminerait ; tu n'aurais jamais parlé. Les yeux se sont écarquillés dans la salle. Cette salle aux murs blancs ; aseptisée. Elle va s'endormir. Sans jamais se réveiller. Je l'ai vu. Depuis je sens que ma tête va exploser. Des mots prononcés d'une voix innocente. Presque céleste. Qui deviendra un souvenir délétère.
« Nous ne pouvons pas affirmer que votre fille souffre bien d'une maladie, il se peut qu'elle s'invente tout simplement un ami imaginaire. Ce n'est pas rare à son âge. Vous pouvez toujours consulter un spécialiste si vous le souhaitez vraiment. »
Ce n'est qu'un ami imaginaire. Ils s'en sont persuadés. Fermant les yeux sur toutes autres possibilités. Oubliant les origines d'où ils venaient. Une année seulement. Parce que c'est arrivé. Celle qui portait ton deuxième prénom en premier, Rose. Elle s'est endormie un beau matin. Sans jamais plus émerger. Changeant ce regard qu'ils te portaient depuis enfant. Laissant l'amour se transformer en dégoût. Proche du regret. D'avoir mis au monde un monstre aux côtés d'un Ange. Celui-là même qui n'existe plus. Qui semble si loin à présent.
Égaré dans un autre monde. Maudit par son propre sang, sa propre chair. Sa seule et unique jumelle.
« Tu es... un monstre ! »
Pourquoi maman ? J'ai seulement dit ce que j'ai vu.
« Ne t'approche plus de Rose. »
Je n'ai pas fait exprès.
Des erreurs qui ne se réparent plus. Qui ne se répare pas. Des erreurs que l'on ne pardonne pas. Que l'on ne peut ignorer. Sans savoir que tu n'as commis aucun péché. Il était plus aisé de rejeter la faute sur toi. Toi, l'enfant qui a hérité de ses anciens. Qui ne saura jamais si elle aussi, elle le subissait. Si elle aussi, elle avait assisté à sa fin. Sans en comprendre toutes les subtilités. Ils t'en ont voulu, à toi. Une enfant qui ne comprenait pas encore la mort. Te reléguant au rang d'abomination. Peut-être qu'ils regrettent aujourd'hui. Peut-être qu'ils s'en sont voulu lorsque tu as disparu un beau matin toi aussi. Mais Ama, tu ne sais pas. Tout ce qu'il reste à présent ce sont les voix lointaines. Les pleurs incessants de cette mère. Le bruit singulier d'une bouteille qui roule à même le sol. Ce n'est pas pour toi, qu'elle a pleuré. Ce n'est pas pour toi, qu'il l'a vidé.
Tu sais seulement qu'il a été le seul. Le seul à tendre une main à une enfant abandonnée. Que tous ont jugé. Pour l'emmener loin. Loin de cette vision de son lit vide.
Vous ne verrez plus les montagnes blanches.
Les animaux sauvages en liberté.
Vous n'irez plus dans ces pays étrangers que ton père aimait tant.
Offrant à ses enfants la joie de s'ouvrir au monde.
Vous n'allez plus rire tous ensemble.
Laissant vos voix éclater avec tant de force.
Tu n'auras plus la chance de pleurer dans ses bras, Ama.
++ Ses parents ne semblaient pas réactifs à la magie. En réalité, la malédiction vient du côté de sa mère. Elle avait touché sa grand-mère, mais sa mère a refusé catégoriquement d'y croire. Ayant eu une relation extrêmement conflictuelle et compliquée avec elle. Sa mère avait pour coutume de dire que la grand-mère était complètement cinglée.
++ Ama et Rose n'ont donc jamais vu la seule personne qui aurait pu les aider.
++ Rose est toujours dans le coma à l'heure actuelle et Ama ne sait pas si elle possède donc aussi le troisième oeil ou non. Ama n'a d'ailleurs plus vu sa soeur depuis que c'est arrivé. Ses parents lui ayant interdit de la voir.
++ Elle a visité l'Ecosse, l'Islande et l'Antarctique avec ses parents. Ses parents ayant toujours aimé le voyage, Ama et Rose n'ont quasiment jamais été à l'école. C'est leur père qui faisait les cours.
++ Elle était très fusionnelle avec Rose.
++ C'était une fille à papa.
Les enfants dessinent. Insouciant et inconscient de la vérité.
On parle d'une vie banale et heureuse.
On parle d'égoïsme et de rire.
On parle de jalousie et d'envie.
On parle de malédiction et d'assassin.
De monstre caché sous les draps.
On parle d'égoïsme et de rire.
On parle de jalousie et d'envie.
On parle de malédiction et d'assassin.
De monstre caché sous les draps.
Des morceaux de papier. Maman. Papa. Rose. Et toi. Des bribes du passé qui s'allongent sur un simple morceau de papier. Des événements qui en découlent encore à présent. Symbole du début et de la fin. De l'enfant que tu aurais pu être. De la jeune fille qui a été brisée. De celle qu'ils ont abandonnée. Sans lui laisser une seule chance de s'excuser. De s'expliquer. De réparer. De comprendre la vérité.
Tu n'as pas fait exprès, Ama.
Tu n'as jamais rien demandé.
Tu ne voulais pas, Ama.
Mais il a été plus fort que toi.
« Qu'est-ce que tu as fait ?! Pourquoi as-tu dit que Rose allait s'endormir sans jamais se réveiller ?! Comment cela se fait que ta soeur soit dans le coma maintenant ?! »
Je ne sais pas maman. Je ne comprends pas. Je l'ai vu. Un jour je l'ai entendu, je ne sais pas.
« Réponds quand on te pose une question, Amaryllis !! »
J'ai juste embrassé ma sœur. J'ai senti que je devais le faire. Et c'est apparu. Je ne sais pas. Je n'ai rien fait. Ce n'est pas moi.
Un simple échange. Presque innocent. Seulement enfantin. D'une sœur qui embrasse simplement sa jumelle. Et qui voit ce qui ne devrait être perçu. Qui entend ce qui ne devrait être entendu. Finissant par voir ce qui ne devrait être vu. Brisé par la douleur qui s'entremêle à la réalité. Si tu avais su comment tout ceci se terminerait ; tu n'aurais jamais parlé. Les yeux se sont écarquillés dans la salle. Cette salle aux murs blancs ; aseptisée. Elle va s'endormir. Sans jamais se réveiller. Je l'ai vu. Depuis je sens que ma tête va exploser. Des mots prononcés d'une voix innocente. Presque céleste. Qui deviendra un souvenir délétère.
« Nous ne pouvons pas affirmer que votre fille souffre bien d'une maladie, il se peut qu'elle s'invente tout simplement un ami imaginaire. Ce n'est pas rare à son âge. Vous pouvez toujours consulter un spécialiste si vous le souhaitez vraiment. »
Ce n'est qu'un ami imaginaire. Ils s'en sont persuadés. Fermant les yeux sur toutes autres possibilités. Oubliant les origines d'où ils venaient. Une année seulement. Parce que c'est arrivé. Celle qui portait ton deuxième prénom en premier, Rose. Elle s'est endormie un beau matin. Sans jamais plus émerger. Changeant ce regard qu'ils te portaient depuis enfant. Laissant l'amour se transformer en dégoût. Proche du regret. D'avoir mis au monde un monstre aux côtés d'un Ange. Celui-là même qui n'existe plus. Qui semble si loin à présent.
Égaré dans un autre monde. Maudit par son propre sang, sa propre chair. Sa seule et unique jumelle.
« Tu es... un monstre ! »
Pourquoi maman ? J'ai seulement dit ce que j'ai vu.
« Ne t'approche plus de Rose. »
Je n'ai pas fait exprès.
Des erreurs qui ne se réparent plus. Qui ne se répare pas. Des erreurs que l'on ne pardonne pas. Que l'on ne peut ignorer. Sans savoir que tu n'as commis aucun péché. Il était plus aisé de rejeter la faute sur toi. Toi, l'enfant qui a hérité de ses anciens. Qui ne saura jamais si elle aussi, elle le subissait. Si elle aussi, elle avait assisté à sa fin. Sans en comprendre toutes les subtilités. Ils t'en ont voulu, à toi. Une enfant qui ne comprenait pas encore la mort. Te reléguant au rang d'abomination. Peut-être qu'ils regrettent aujourd'hui. Peut-être qu'ils s'en sont voulu lorsque tu as disparu un beau matin toi aussi. Mais Ama, tu ne sais pas. Tout ce qu'il reste à présent ce sont les voix lointaines. Les pleurs incessants de cette mère. Le bruit singulier d'une bouteille qui roule à même le sol. Ce n'est pas pour toi, qu'elle a pleuré. Ce n'est pas pour toi, qu'il l'a vidé.
Tu sais seulement qu'il a été le seul. Le seul à tendre une main à une enfant abandonnée. Que tous ont jugé. Pour l'emmener loin. Loin de cette vision de son lit vide.
Vous ne verrez plus les montagnes blanches.
Les animaux sauvages en liberté.
Vous n'irez plus dans ces pays étrangers que ton père aimait tant.
Offrant à ses enfants la joie de s'ouvrir au monde.
Vous n'allez plus rire tous ensemble.
Laissant vos voix éclater avec tant de force.
Tu n'auras plus la chance de pleurer dans ses bras, Ama.
Des années d'errance. De mensonges. D'illusions brisées. D'abandon et de souffrance. De culpabilité et de regrets.
++ Ses parents ne semblaient pas réactifs à la magie. En réalité, la malédiction vient du côté de sa mère. Elle avait touché sa grand-mère, mais sa mère a refusé catégoriquement d'y croire. Ayant eu une relation extrêmement conflictuelle et compliquée avec elle. Sa mère avait pour coutume de dire que la grand-mère était complètement cinglée.
++ Ama et Rose n'ont donc jamais vu la seule personne qui aurait pu les aider.
++ Rose est toujours dans le coma à l'heure actuelle et Ama ne sait pas si elle possède donc aussi le troisième oeil ou non. Ama n'a d'ailleurs plus vu sa soeur depuis que c'est arrivé. Ses parents lui ayant interdit de la voir.
++ Elle a visité l'Ecosse, l'Islande et l'Antarctique avec ses parents. Ses parents ayant toujours aimé le voyage, Ama et Rose n'ont quasiment jamais été à l'école. C'est leur père qui faisait les cours.
++ Elle était très fusionnelle avec Rose.
++ C'était une fille à papa.
- Troisième oeil ; rp test:
- Le soupir lent.
Les paupières sont lourdes. Voilant le regard clair de cette vision de la réalité. De ce monde qu'il ne sait plus apprécier. Qu'il a en vérité peur d'affronter. Sous les multiples couches, il se bride. Préférant errer à espérer. Que les songes se montreront plus cléments. Dissimulé au sein des rêves. Ils s'avèrent être agréable pour changer. Laissant aller l'espoir à une nuit sans fin. Un repos bien mérité. Mais les heures s'écoulent. Disparaissent. Et avec elles, la quiétude de ces lieux.« Par... pardonne-moi. »
Le soupir ardent.
Dévorant et palpitant. Le souffle court à perdre haleine. Poursuivis par les affres du passé. Ceux qui refusent encore de t'abandonner. Il ne te donnera jamais la paix. La rédemption que tu as tant cherchée. Il aime à te voir te débattre avec toi-même. Il aime à ressasser ce qui est arrivé. Ce que tu n'as pas compris sur le moment. Ce que tu aurais pu empêcher, qui sait. Si tu avais eu le temps. L'âge et la maturité. Si tu avais seulement eu le temps.
Tu ne serais pas à répéter.
Comme un vieux disque écorché.Rose. Pardonne-moi.
Le soupir coupé.
Le sursaut du réveil. Et la sueur qui coule encore le long de tes veines. L'insécurité au creux des bras. Les yeux avides de retrouver pied balayent les lieux. Où es-tu, Ama. Les secondes se meurent. Elles semblent être des jours. Peut-être même des vies entières. Celles que l'on ne te laissera jamais expérimenté. Où es-tu, Ama. Si seulement....
Si seulement tu pouvais t'être échappée. Dans une autre contrée. Dans une autre vie. Si seulement tu avais le droit de renaître. Mais ce seul souhait on ne te l'accorde jamais. Alors les murs finissent par avoir du sens. Cette chambre finit par reprendre des couleurs.Et la sueur au coin des lèvres.
Tu les mords à goûter le sang.
Retenant les cascades de larmes.
Les cris assourdissant du cœur.
Car on ne peut oublier la vision de la fin. Celle d'un corps qui s'écroule. Celle où l'âme s'enfuit. On ne peut oublier la vision de son propre reflet qui s'efface brusquement.
Mais ce reflet...Il te suit.Comme ton ombre.
À l'aurore, il t'attend.
Lorsque tu rouvres cette porte.
Il se tient là, fièrement.
Au milieu du couloir, tu peux la voir. Sans savoir que ce n'est que ton imagination. Loin d'être hantée. Ce ne sont que des restes. Accrochés à une malédiction. Qui ne font qu'ouvrir des portes. Du passé. Du futur. Qui ne font que donner vie. Aux visages encore bien trop ancrés. Ceux dont le souvenir ne s'effacera jamais. Tant il est vif. Tant il est suffocant.Ta propre hallucination.Ce souvenir... Ce souvenir. Il se tient là. Tous les jours. Au milieu du couloir. Elle n'a pas grandi. Rose. Elle est toujours aussi petite. Rose. Elle est toujours aussi pâle. Rose. Elle est toujours aussi belle. Rose. Elle te paraît toujours mieux que toi. Rose.« Tu aurais été la meilleure... »
Les tambours surgissent. Asphyxiant l'air. Brûlant tout ton être. Cette migraine marque la fin. La fin d'une nouvelle nuit sans sommeil. D'une nouvelle agonie des sentiments. Cette migraine marque le début. Des événements à venir. Ceux qui se graveront en toi. Que tu ne pourras ignorer. Ces événements qui laissent des séquelles.Brisant à chaque fois, un petit morceau de toi. Ama.
Inspire.
Inspire, Ama.
Ce monde n'est pas encore vain.
cc, ici truc ou machin et surtout souvent Z tout simplement. (du moins sur les forums)
En réalité j'étais partie pour stop le rp définitivement, vraiment. Pour la première fois en ... 15 ? 16 ? 17 ? ans je ne sais plus. Bref je suis une vieille de la vieille quoi ! J'étais fatiguée du rp et puis depuis quelques jours... j'y pense, je tourne autour et comme on dit : difficile d'oublier son premier amour. Donc voilà, my bad j'ai craqué.
Je m'excuse platement.
& je m'excuse platement pour le perso que je ressors sans pression (mais je l'ai pas assez jouée à mon goût.) & je m'excuse doublement platement pour ma plume absolument bordélique, j'ai pas appris à écrire bien la France.
Mon rythme risque d'être "cool" ? J'ai souvent eu le droit au fameux "wsh t'es un monstre" mais justement, j'ai pas envie d'être un monstre. (enfin je dis ça mais quand je suis inspirée c'est mort je réponds trois fois dans la journée easy -ou plus-) mais je vais essayer d'être en mode posée. En tout cas vous êtes très beaux !
En réalité j'étais partie pour stop le rp définitivement, vraiment. Pour la première fois en ... 15 ? 16 ? 17 ? ans je ne sais plus. Bref je suis une vieille de la vieille quoi ! J'étais fatiguée du rp et puis depuis quelques jours... j'y pense, je tourne autour et comme on dit : difficile d'oublier son premier amour. Donc voilà, my bad j'ai craqué.
Je m'excuse platement.
& je m'excuse platement pour le perso que je ressors sans pression (mais je l'ai pas assez jouée à mon goût.) & je m'excuse doublement platement pour ma plume absolument bordélique, j'ai pas appris à écrire bien la France.
Mon rythme risque d'être "cool" ? J'ai souvent eu le droit au fameux "wsh t'es un monstre" mais justement, j'ai pas envie d'être un monstre. (enfin je dis ça mais quand je suis inspirée c'est mort je réponds trois fois dans la journée easy -ou plus-) mais je vais essayer d'être en mode posée. En tout cas vous êtes très beaux !
Dernière édition par Amaryllis R. Chester le Mar 24 Nov - 1:00, édité 6 fois