Il est encore trop tôt pour se laisser border amoureusement par la fatigue et le moelleux de son lit. C’est pourquoi elle s’aventure à l’extérieur, traversant le parc, sous ses immenses saules pleureurs, guidée par le cours du ruisseau, profitant d’une douce brise et du plafond étoilé. Il ne lui en faut pas plus pour se sentir à l’aise, quoique peut-être, le doux son du kalimba de Tristan, mais celui-ci a surement bien mieux à faire que de l’accompagner constamment pour servir de boite à musique. D’autres élèves sont dans le même cas qu’elle, profitant des quelques heures avant le couvre-feu, avant qu’elle ne vienne traquer les hors-la-loi et les insomniaques dans son genre. Et c’est assis au bord de l’eau, uniquement accompagné par le faible chant des clapotis, Robin. Elle hésite. Et s’il attendait quelqu’un ? Elle ne voudrait en rien le déranger. Mais Maxime se remémore toutes les nombreuses fois ou Robin avait définitivement fait preuve d’idiotie et elle oublia bien vite ses doutes. Une main doucement posée sur son épaule, elle l’aborde le plus amicalement possible.
Salut Robin.
Il lui semble bien différent, habituellement plus, beaucoup trop, enjouée. Lorsque ses yeux se posent sur ce dos courbé, les jambes croisées en tailleur, une grimace écœurée là où se tient d’ordinaire un immense sourire et des yeux rieurs, fixant un horizon sombre et nuageux qui laisse présager une pluie lourde dans la nuit, elle peine à le reconnaître.
Tu en fais une gueule.
Qu’a-t-il bien dû traverser pour aborder un visage aussi misérable ? Une rupture ? Un râteau ? Savoir qu’il n’est pas capable de manger 10 paquets de pâtes là où quelqu’un réussit à en manger 11 ? Il s’est cogné le pied contre une table ? Haut les cœurs, crétin. La vie est un enchevêtrement injuste d’évènements cruels et pleurer, car il n’y aura pas de dessert de Muffin Tim le lendemain ne servira à rien.
Tu veux en parler ? Et comme pour prouver sa bonne foi, elle rajoute, Mais je peux partir, si tu veux.
Elle ne voudrait pas, en temps normal, piétiner ses chagrins et sa vie privée, mais Max y trouve quelque chose d’insupportable à observer dans ce spectacle, celui d’un ami affligé, solitaire et silencieux. Elle s’attend tout de même à une histoire absolument bidon qui n’en vaut pas la peine.
Salut Robin.
Il lui semble bien différent, habituellement plus, beaucoup trop, enjouée. Lorsque ses yeux se posent sur ce dos courbé, les jambes croisées en tailleur, une grimace écœurée là où se tient d’ordinaire un immense sourire et des yeux rieurs, fixant un horizon sombre et nuageux qui laisse présager une pluie lourde dans la nuit, elle peine à le reconnaître.
Tu en fais une gueule.
Qu’a-t-il bien dû traverser pour aborder un visage aussi misérable ? Une rupture ? Un râteau ? Savoir qu’il n’est pas capable de manger 10 paquets de pâtes là où quelqu’un réussit à en manger 11 ? Il s’est cogné le pied contre une table ? Haut les cœurs, crétin. La vie est un enchevêtrement injuste d’évènements cruels et pleurer, car il n’y aura pas de dessert de Muffin Tim le lendemain ne servira à rien.
Tu veux en parler ? Et comme pour prouver sa bonne foi, elle rajoute, Mais je peux partir, si tu veux.
Elle ne voudrait pas, en temps normal, piétiner ses chagrins et sa vie privée, mais Max y trouve quelque chose d’insupportable à observer dans ce spectacle, celui d’un ami affligé, solitaire et silencieux. Elle s’attend tout de même à une histoire absolument bidon qui n’en vaut pas la peine.
moi ? moi je devais pas rp avant vendredi ? well
Dernière édition par Maxime Leroy le Lun 28 Sep - 14:55, édité 1 fois