Alice de Fiercastel
surnom ;
//âge et date de naissance ;
17 ans ; 16 janvierorigine ;
france / europeascendance ;
ascendance elfiquegenre ;
femmeorientation sexuelle ;
elle ne s'est jamais posée la question.maison ;
sureauannée d'études ;
7è annéedepuis ;
7 ansoptions choisies ;
langue des esprits, langue druidique, divinationson impression sur ambrose ;
positive. il lui a offert un nouveau monde - c'est comme ça, en tout cas, qu'Alice le voit.son avis sur la magie ;
c'est doux. c'est beau. c'est apaisant. presque naturel, à vrai dire. pourquoi ne pas la rendre universelle de nouveau ? pourquoi ne pas détruire la technologie, laisser la magie régner ? de toute façon, ça fait mal à la tête, la technologie.avatar ;
f corrin - fire emblemanimal totem ;
chauve-sourissigne astrologique ;
capricornecatalyseur ;
pendentif en forme d'étoile.matière favorite ;
astronomiefamilier ;
araignée lunaireparticularités physiques ;
la voix d'Alice est assez douce et ses gestes sont généralement assurés ; elle possède un tatouage de planètes sur le poignet ; des oreilles plus longues et plus pointues que la moyenne se devinent sous ses cheveuxsa façon de porter l'uniforme ;
Chemisier blanc à manches longues ; pantalon simple noir ; chaussettes hautesgroupe sanguin ;
O+tics et manies ;
alice joue toujours avec son pendentifpassions ;
elle passe sa vie à regarder les étoiles, dans l'observatoirephobie ;
l'oublibut ;
elle ne sait pas encorerêve ;
trouver le moyen de prendre une étoile du cielrégime alimentaire ;
elle est végétariennesnack préféré ;
des concombresboisson préférée ;
café (le latte surtout)caractère
- i didn't want trouble, i'm the boy in the bubble -
⚝ Dans les étoiles, au sens propre comme au figuré. Alice est toujours dans les étoiles, rêveuse et créative, toujours ailleurs, les pieds sur terre physiquement, mais flottant mentalement dans d’autres dimensions qu’elle ne saurait jamais écrire, décrire. Alice possède une imagination débordante qu’elle n’expose que dans un petit carnet – parce que la parole se meurt, mais les écrits restent.
⚝ Enfant passionné, enfant plongé dans une unique passion jusqu'à tout connaître, jusqu'à tout savoir, en oubliant tout le reste, a grandi pour laisser une presque adulte au même caractère. Passionnée par les étoiles, intéressée par les constellations, par leurs significations et tout ce qu'ils peuvent apporter. Monde tournant autour d'une seule et unique passion - elle pourrait en parler pendant des heures, des siècles, s'animant dès qu'on lui pose des questions. Elle aime apprendre aux autres tout ce qu'elle sait, elle qui ne parle que peu sur une base régulière, s'anime de milles lumières quand elle raconte ce qu'elle a appris et lu, observé.
⚝ Monde tournant autour des étoiles n'a pas de place pour les autres. Alice ne se soucie pas de leurs problèmes, de leurs histoires, elle ne se soucie pas de ce qu'ils aiment, de ce qu'ils font - les étoiles ont plus de valeur que les personnes autour d'elle, plus de valeur que sa propre famille presque. On peut facilement la qualifier d'égoïste.
Pourtant Alice aime apprendre, elle aime apprendre le monde qui l'entoure, les créatures qui le composent. Alice aime apprendre dans les livres, dans les cours, Alice aime le savoir.
⚝ Contrairement au soleil, les étoiles dans le ciel, la nuit, n'apportent pas de chaleur. Alice est à leur image, aussi froide que les étoiles semblent l'être - elle s'éloigne des autres, met une distance entre eux et sa propre personne. Distante et froide, rien qui ne donne forcément envie de la connaître de prime abord.
⚝ Alice peut attendre des jours, des heures, des mois, pour ce qu'elle veut, désire. Aucune notion du temps, des secondes qui s'écoulent, elle peut attendre sans cesse - patience infinie qui ne s'étiole pas. Qui ne s'épuise pas.
⚝ Toujours ailleurs, toujours dans les étoiles, dans le monde qu'elle se dessine, dans les croquis recouvrant ses carnets - Alice est distraite et peut facilement oublier qui compose sa classe, qui compose son entourage. Alice peut ne pas entendre ce qu'on lui dit si on ne fait pas attention à ce qu'elle nous écoute - et pourtant, distraite, mais pas maladroite. Gestes assurés. Gestes de quelqu'un qui sait ce qu'il fait, Alice ne fait pas tout tomber, n'échappe pas tout, ne brise rien.
Seule maladresse se retrouve dans les contacts sociaux, dans les paroles ; Alice ne sait pas ce qui est politiquement correct, ce qui ne se dit pas - ou de quelle façon elle doit prononcer les mots.
⚝ Alice dit ce qu'elle pense sans véritable filtre, sans se poser de questions, formulant les mots comme ils se sont imposés dans son esprit sans les questionner davantage.
Mais si Alice est franche quand elle répond aux autres, quand elle dit ce qu'elle pense (Alice ment). Inventer un monde, inventer la richesse - parce qu'Alice sait que quelque chose sonne faux, mais elle perpétue cette impression d'une apparence parfaite et d'un titre de noblesse intact. Parfois, elle invente une vie aussi - pourquoi pas ? Elle le peut. Rien ne l'en empêche. Elle remodèle son existence, son passé, parfois.
Alice apporte une très grande importance à ce qu'elle porte, à son apparence. Toujours bien soignée, toujours bien apprêtée, Alice ne supporte pas les plis dans les vêtements - ou n'importe quelle autre tâche qui se doit d'être dissimulée.
⚝ Présence qui ne se remarque pas, présence qui ne détonne pas, qui ne dérange pas. Alice n'est pas turbulente, elle est tout le contraire - Alice est douce, Alice est calme, Alice est apaisante.
Alice sait écouter, sans savoir conseiller, elle demeure une bonne oreille - une oreille qui n'en a pas grand chose à faire des problèmes, mais qui écoute. Et qui ne répète rien. Tout ce qu'on lui dit de secret ira dans la tombe avec elle.
Alice est cette personne qu'on remarque après quelques heures, en se demandant depuis quand elle était là alors qu'elle y était depuis le tout début.
⚝ Alice n'abandonne pas.
Quand elle ne réussit pas, ou que quelqu'un réussit mieux qu'elle, elle n'abandonne pas - elle continue jusqu'à dépasser, jusqu'à surpasser. Alice sait travailler, elle sait se plonger dans les études jusqu'au soir, elle sait se dépasser, sur surpasser.
Parce qu'abandonner ne fait pas partie de son vocabulaire.
histoire
- she told me she loves me by the water fountain -
⚝ Vénus brillait dans toute sa splendeur cette nuit-là. La nouvelle lune approchait, mais pour cette nuit, le ciel allait être rapidement illuminé de millions de petits points lumineux communément appelés étoiles.
Les jumelles à la main, Alice observait ce ciel malgré la fraîcheur de la brise nocturne provoquant quelques frissons. « Alice, le repas est prêt depuis 30 minutes déjà ! » Elle baissa les jumelles et les rangea dans leur boitier avant de rentrer sans trop se presser.
À la table, les couverts d’argent brillent dans toute leur splendeur. Malgré l’absence d’appareils électroniques pour les enfants, la richesse apparait dans chaque sphère de la maison.
Ils ont toujours vécu dans cette ambiance, dans l’aisance financière.
Richesse douce, richesse présente.
Noël approchait et les décorations clignotaient dans la maison. Sur la table trônait quelques bougies et boules de neige lumineuses. « Je veux un télescope pour Noël, maman. » La voix d'Alice brisait le silence qui s'était installé et Nathanaël avait posé son regard sur sa jumelle sans rien dire. Hochement de tête sans réponse, griffonnement sur un papier pour noter la demande.
Richesse présente, richesse mensongère.
⚝ Venus brillait toujours, si belle dans le ciel, quand Alice l'observait, assise à même la douceur de l'herbe.
Il faisait froid. Ses petites mains étaient glacés et son regard fixé vers l'infinie étendue étincelante, couverture noire - bleuté par moment.
Venus brillait toujours sous son regard émerveillé alors que les secondes se perdaient - elle aurait pu y rester des jours, des années, en oubliant le temps, en oubliant les besoins physiques essentiels, en oubliant presque de respirer.
« Alice ! Je ne veux pas me répéter. C'est l'heure de dormir ! Nathanël t'attend pour la collation. » Soupir qui meurt, silencieusement, sur des lèvres engourdies alors qu'elle se relève, et range les jumelles dans leur enveloppe.
Pas à pas, s'éloigner de Vénus, pas à pas s'éloigner des constellations qui la surplombaient et dont les noms parsemaient les murs de sa chambre. Pas à pas jusqu'à passer le pas de la porte et s'enfoncer dans une ambiance plus chaude. Le foyer réchauffait la maison et Nath' discutait avec leur père de ce qu'il voulait pour Noël.
Alice se demandait pourquoi les enfants voulaient tous des téléphones intelligents. À l'école, ils en avaient tous et ça faisait mal à la tête. Très mal à la tête. Nathanël en voulait un, il voulait arrêter de mentir aux autres élèves. Il voulait que ça paraisse qu'ils étaient riches.
Alice voulait juste rester sous les étoiles. Elles brillaient. Elles étaient intéressantes. Alice voulait les étoiles. Est-ce que c'était possible d'en arracher une du ciel ? Les bouquins disaient que non. Alice se questionnait.
« T'en fais pas Alice, tu pourras les observer demain soir, elles ne disparaîtront pas. » Simplement hocher la tête. La maison est plus agréable que l'école. Moins turbulente.
⚝ Venus ne brillait pas et Alice n'était pas dehors.
Non, cette soirée-là, la pluie empêchait toute observation du ciel et elle était collée à la fenêtre, à regarder les aléas météorologiques.
Elle ne savait pas ce que son jumeau faisait. Elle ne se souciait pas de ce que son jumeau faisait. Qui avait dit que la relation entre deux jumeaux devaient être fusionnelle ? Ou passionnelle ?
Alice ignorait tout de son frère jusqu'à presque oublier son prénom. Elle ignorait ce qu'il aimait, ce qu'il voulait faire dans la vie, où il voulait aller, s'il avait des migraines - elle ignorait s'il aimait sa présence ou la trouvait agaçante, elle ignorait ce qu'il pensait de leur vie, de leur monde. Elle savait seulement qu'il mentait à l'école, mais était-elle mieux ?
Ils étaient riches, mais les vêtements uniquement le montraient.
Ils étaient riches, mais c'était un seul cadeau par Noël.
Ils étaient riches, mais quelque chose sonnait faux.
Ils étaient riches et cette apparence devait être conservée.
Alors Alice conservait cette image.
⚝ Haut dans le ciel, le soleil réchauffait les élèves dans la cours d'école.
Elle s'approchait de son frère qui était entouré d'autres personnes. Les sons résonnaient, la lumière la faisait plisser les yeux. La douleur l'empêchait de se concentrer et les médicaments n'aidaient pas la migraine qui s'installait.
« Hey Nath' ! Tu viens manger avec nous ?
- Je peux pas, je suis pauvre.
- Mens pas, Nathanaël. Maman t'a refilé de l'argent. »
Haussement d'épaules alors qu'elle se posait dans un coin où l'ombre s'est installée pour apaiser légèrement la souffrance physique qui étreint son corps. Elle regardait son frère qui continuait de discuter avec le petit groupe, excuses par dessus excuses, pour ne pas sortir et aller manger après les cours.
Détruire un mensonge. Ça lui arrivait souvent, à Alice, d'arriver en plein milieu d'une conversation, de sortir de nulle part et démentir les dires de son frère avant de partir et le laisser en plan.
- she told me she loves me and she didnt love him -
⚝ Sirius brillait d'un bel éclat ; le télescope lui rendait hommage.
Alice avait huit ans et elle connaissait le nom des étoiles sur le bout des doigts, mais elle ne savait toujours pas écrire correctement le prénom de son frère.
Alice avait huit ans et elle connaissait le nom des étoiles par coeur, mais elle ne savait pas additionner quatre et cinq.
Alice ne courait pas dans tous les sens, elle ne faisait pas de caprices, elle ne pleurait pas pour ne pas aller à l'école.
Mais elle revenait des cours en se plaignant de violents mal de tête qui l'empêchaient de faire ses devoirs.
Alice ne parlait pas beaucoup, elle passait son temps à observer les livres à image avec les constellations et les observait dans le champ pas loin de leur maison.
Alice était dans sa bulle, Alice ne voulait pas se mêler aux autres, Alice ne comprenait pas son frère.
Alice avait huit ans, elle était habillée par des vêtements de marque, mais elle ne les recevait jamais avec les étiquettes.
Alice avait huit ans, elle avait trouvé une tache sur sa veste et même si sa mère lui disait qu'elle l'avait fait par elle-même, Alice n'avait pas souvenir d'avoir échappé quoi que ce soit dessus.
Alice avait huit ans et Sirius clignotait dans le ciel.
⚝ La constellation d'Orion se détachait particulièrement dans le ciel, cette nuit-là. Elle l'avait observé jusqu'à ce que la nouvelle journée débute et que l'aiguille se pose sur le 12. Suite à quoi, sa mère l'avait appelé pour se coucher, en venant la chercher directement pour ne pas qu'Alice oublie simplement les quelques mots prononcés - ou qu'elle ne les entende pas. Parce qu'une Alice concentrée à observer les étoiles était une Alice qui entendait presque jamais ce qu'on lui avait dit.
« Oui. »
Fut la réponse donnée.
Alice ne souvenait pas à quel moment, à quel instant, cet homme était apparu - était-ce la nuit ou le matin ? Elle se souvenait juste du monde qu'il lui offrait. Elle se souvenait des étoiles qui brillaient - peut-être brillaient-ils seulement dans sa tête, dans son esprit, dans sa mémoire.
« Oui. » avait-elle dit quand Ambrose lui avait demandé si elle voulait rejoindre Hellébore. Oui, semblait la seule option possible.
Oui, même si elle devait dire "bye" ; oui.
Elle n'avait pas hésité. Alice n'hésitait jamais. Elle savait ce qu'elle voulait.
Alice n'était pas timide, Alice n'était qu'effacée.
Alice veut entendre les murmures dans les cavernes, Alice veut observer le ciel entourée des créatures oniriques. Elle se dit que ce serait merveilleux de voir les bois, et que peut-être que là-bas, la douleur à sa tête allait s'effacer.
Peut-être que c'était là qu'elle devait être depuis le départ.
Alors Alice avait dit « Oui. »
- and that was really lovely 'cause it was innocent -
⚝ Sirius clignotait ; l'observatoire était le plus bel endroit de cette école et Alice y était tout le temps. Ce n'était pas compliqué trouver Alice à Hellébore, suffisait de se rendre à l'observatoire et on la trouvait, un carnet à ses pieds et ses observations - ses croquis, ses questions.
Est-ce qu'on pouvait créer un sort pour prendre une étoile du ciel ? Alice se le demandait.
La magie lui semblait naturelle, et l'endroit lui semblai être sa maison.
Il ne fut pas long pour elle de choisir son dortoir, non. Les étoiles étaient son univers, les étoiles étaient son monde, alors le choix était le plus logique.
Alice ne se mêlait pas beaucoup aux autres, elle préférait la compagnie des étoiles illuminant le ciel.
Elle savait que Nathanaël se trouvait aussi à l'école, elle le croisait de temps en temps, ils n'étaient pas dans le même dortoir.
Leurs chemins se séparaient, ils n'avaient jamais été pareils. Ils ne s'étaient jamais compris.
Alice disait qu'ils étaient riches, Alice disait qu'ils étaient nobles.
Alice disait ce qu'on lui avait toujours dit - mais ça sonnait toujours faux.
Alice disait parfois que sa mère était partie loin - ou qu'ils étaient ensevelis sous des cadeaux. Alice réinventait son enfance, réinventait son passé - à sa guise, selon ses humeurs, selon la personne devant elle, Alice réécrivait l'histoire.
Seulement parce qu'elle pouvait.
Seulement parce qu'elle voulait.
⚝ Brillante constellation de la Lyre représentée par quelques croquis dans un carnet ; Alice observait la petite araignée lunaire qui se trouvait sur son ongle et l'observait. Discret familier qui se fondait dans le décor, qui était rarement aperçu par les autres, mais qui était toujours avec Alice.
Alice ne parlait jamais de comment le rituel s'était passé, de ce qui lui était apparu, Alice ne parlait jamais du déroulement de ce moment si important dans la vie de l'étudiant - à qui l'aurait-elle raconté de toute façon ?
Mais on pouvait parfois apercevoir sur son épaule ou dans ses cheveux quelques petits mouvements, tressautements et si on y regarde de plus près, on voit un tout petit être qui s'en détache - une araignée lunaire.
Aussi discrète qu'Alice, aussi douce et délicate que l'étudiante.
Alice progressait dans cette école sans faire de vagues, sans se faire remarquer. Ni mauvaise élève ni brillante élève, dans la norme, dans la moyenne (sauf en astronomie).
Hoy ! Je m'appelle Hayden, mais on me connaît généralement sous le pseudo de Lys sur les RPGs et de Luny si on parle de mon ancienne époque uhu. Je fais du rpg depuis genre 10 ans, bientôt 11. Et du coup, voilà. Je suis québécoise aussi. Je suis pas toujours disponible, fin en fin de session je suis souvent pas mal parce que je croule sous les travaux help (j'ai même oublié de faire la partie que je suis en train de rédiger là là parce que je bossais mes travaux) - et du coup, je sais pas trop quoi dire sur moi.
Dernière édition par Alice de Fiercastel le Mar 24 Nov - 20:48, édité 22 fois