Asmo se glisse hors de sa chambre, hors du dortoir avec souplesse. Il déambule dans les couloirs avant d'arriver irrémédiablement dehors. L'air frais de la nuit de novembre vient rougir son nez. Il frissonne vaguement mais le froid ne l'atteint pas.
Il fronce le nez, il n'aime pas constater ce genre de chose, il n'aime pas se le rappeler. Il préfère penser à autre chose et s'imaginer humain. Mais ce n'est pas le cas, il ne l'est pas. Il serre les dents et enfonce ses poings dans la poche de son sweat usé jusqu'à la maille. Il était noir fut un temps, maintenant, il y a des trainées de peinture sur les manches et des trous de cendre de clope sur les épaules. Mais au moins, il est doux et confortable.
Asmo avance, bravant la nuit, ses étranges yeux parcourant le ciel dégagé. C'est beau, c'est immense. On s'y oublierait presque. Perdu dans les étoiles, entre la voie lactée et la lune, flottant dans un espace sans fin, ça serait beau. Arrivé au non loin de l'observatoire, il distingue au loin une silhouette déjà présente sur place. Il s'avance, en silence, ne voulant pas briser sa contemplation des étoiles.
Il finit par reconnaitre Orion et s'approche derrière lui. Il glisse ses bras autour de sa taille et cache son nez dans son dos.
- Bouh ! qu'il fait, la voix étouffée par le tissu. Comment tu fais pour pas trembler alors que même à travers ton pull, je sens que t'as froid ?
Et cette nuit encore, on sera deux sous les étoiles.
Il fronce le nez, il n'aime pas constater ce genre de chose, il n'aime pas se le rappeler. Il préfère penser à autre chose et s'imaginer humain. Mais ce n'est pas le cas, il ne l'est pas. Il serre les dents et enfonce ses poings dans la poche de son sweat usé jusqu'à la maille. Il était noir fut un temps, maintenant, il y a des trainées de peinture sur les manches et des trous de cendre de clope sur les épaules. Mais au moins, il est doux et confortable.
Asmo avance, bravant la nuit, ses étranges yeux parcourant le ciel dégagé. C'est beau, c'est immense. On s'y oublierait presque. Perdu dans les étoiles, entre la voie lactée et la lune, flottant dans un espace sans fin, ça serait beau. Arrivé au non loin de l'observatoire, il distingue au loin une silhouette déjà présente sur place. Il s'avance, en silence, ne voulant pas briser sa contemplation des étoiles.
Il finit par reconnaitre Orion et s'approche derrière lui. Il glisse ses bras autour de sa taille et cache son nez dans son dos.
- Bouh ! qu'il fait, la voix étouffée par le tissu. Comment tu fais pour pas trembler alors que même à travers ton pull, je sens que t'as froid ?
Et cette nuit encore, on sera deux sous les étoiles.
[ ft. orion ]
Dernière édition par Asmodée Yi le Mer 18 Nov - 11:08, édité 1 fois