Elle fixait le papier devant elle, posé sur le bureau auquel elle était assise. Après un léger soupir, elle s’attela au remplissage du test psychotechnique qu’elle devait préparer pour le lendemain. Quelle plaie… Elle répondit aux questions plus étranges les unes que les autres, avant de finalement tomber sur une section demandant de décrire sa propre personnalité. Elle mordit l’intérieur de sa lèvre. Elle n’aimait pas parler d’elle. Y avait-il quelqu’un qui puisse être moins bien placé qu’elle-même pour se juger ? À ses yeux, on ne se voit jamais tel qu’on est, seuls les autres ont ce pouvoir… Et encore, dans une bien petite mesure. Et puis, qui avait envie de lire des adjectifs comme “sournoise”, “irritable”, “bornée” ou encore “maladroite” ? Même si ceux-ci auraient été tempérés par d’autres qualificatifs tels “réfléchie”, “appliquée”, “persévérante” et “Enjoué” ça ne dressait pas un portrait très positif. Non, elle voulait être bien placée et bien considérée, ce qui n’était pas chose facile étant donné que la mort de sa mère et sa fragilité psychologique suite à l’événement étaient connus de l’établissement. Heureusement, ils l’avaient acceptée malgré tout… Elle soupira de nouveau et décida d’être honnête. Mentir ne l’aiderait pas, elle n’en avait pas la force. Elle termina son devoir, le rangea soigneusement dans son sac avec le reste de ses affaires, puis s’attela à nouveau à son tableau, qu’elle avait laissé en suspens. Une grande toile, aux formes peu définissables, mêlant des nuances de gris et de bleu dans une sorte de ciel nuageux. Créer, voilà ce qui l’aidait à tenir le coup. Cette peinture en était la parfaite illustration. Elle ne s’en rendait pas compte, mais alors que son pinceau effleurait la toile, la plus belle chose qui soit peinte à ce moment, c’était un sourire sur son visage.

TW maltraitence, abandon, homophobie, suicide, mort

Allonger là à contempler les étoiles elle ne put s'empêcher de repenser à toute ses années vécues, ses penser vagabondant se remémorant son histoire. Tout commença un soir de d’automne, les branches des arbres fleuris de feuille jaune bougeaient doucement au rythme du vent, tout était calme. Tout ? Pas tout à fait, les pas d'une femme raisonnée sur l'allée pleine de gravier. Personne ne savait qui elle était ou ce qu’elle faisait là. Cette femme qu’on ne pouvait distinguer, porter quelque chose qu’on ne pouvait apercevoir que lorsqu’elle passer sous les lumières des réverbères. L’inconnu posa un regard à la fois triste et attendri sur ce qu’elle tenait entre les bras, il s’agissait de deux beaux bébés venant de naitre.

Les petits êtres étaient aussi calmes que leur mère ce qui aurait pu être bizarre, mais, la jeune femme loin d’être bête, elle avait attendu que ses enfants dorment pour sortir.
L’inconnu marcher toujours vers un lieu mystérieux, quand elle passa dans un petit parc privé ou l’on pouvait y voir écrit, « Orphelina du couvent ».  En effet, elle voulait abandonner ces petites personnes encore innocentes. Elle jeta un dernier regard sur ce petit paquet hésitant un instant puis le posa au sol doucement et partis. Une femme assez vieille qui ressemble fortement à une none, ouvrit la porte, elle ne vit rien. Pensant à une blague elle commença à fermer la porte, quand les bambins commencèrent à pleurer en cœur. Ils avaient faim et froid…

Les petits bébés qui étaient deux magnifiques petites filles furent adoptée par une famille riche et profondément religieuse une semaine plus tard. Le couple possédait déjà un fils de 5 ans nommé Gabriel mais avait décider d’adopter ses petites filles étant tombés sur le charme de ses petits anges. Elles grandirent sans manquer de rien est devenue des petites filles très vives et joyeuses, mais, en aucun cas elles étaient devenues des enfants pourris gâtés. Leur nom était Uriel et Castiel Yang. Elles étaient inséparables et faisaient tout ensemble. Leurs parents étaient fiers d'elles et leur père qui était à la tête d'un commerce d’alcool espérait qu'elles allaient reprendre l'affaire à la place de leur frère. Mais tous ne se passèrent pas comme ils l'avaient prévue.

Lorsque les deux jeunes filles eurent 8 ans leur mère adoptif tomba gravement malade et ne pouvant la sauver les médecins et la famille décidèrent qu’il serait plus judicieux de la laisser profiter de ses derniers instants avec ses enfants. L’idée même de perdre leur mère était insupportable pour Uriel et sa sœur si bien qu’elles ne passèrent pas ou très peu de temps avec elle. Le jour de la mort arriva très vite et ce soir-là il se passa quelque chose d’inattendu. Comme tous les soirs les petites se couchèrent vers 22h mais se que vis Uriel quand son père éteignit lui glaça le sang, il y’avais quelqu’un derrière la porte, une silhouette sombre qui paraissait menaçante. La petite fille appela sa sœur d’une voix tremblante et chuchotante  

« Castiel… Tu es réveillé ? Il y’a quelqu’un derrière la porte …. S’il te plait répond moi »

La sœur endormis ne répondit pas tandis que l’ombre s’avancer vers l’enfant apeurer. Elle se blottis dans sa couverture morte de peur et ne pus retenir un cri quand elle vit le visage de la personne en face d’elle son sang se glaça, cela ne pouvait pas être vrai… c’étais impossible, comment la personne qui se tenait en face d’elle pouvait être là alors qu’elle était morte pendant la journée. Castiel se réveilla en sursaut et le père ouvris la porte alerter par les cris de sa fille et la pris dans ses bras pensant à un mauvais rêve. L’ombre de la mère avait disparu.

L’année passa et les jumelles eurent 9 ans, Uriel se renferma sur elle-même n’adressant la parole qu’a très peu de personnes. Mais un jour alors que leur paternel rentrer plus tôt du travail pour faire une surprise à sa famille celui-ci découvrit quelque chose qui le dégouta. Il vit sa fille embrasser sa meilleure amie et rentra dans une colère noire. Pris de rage il fit enfermer Uriel en attendant de trouver une solution à cette “maladie” qui lui était inconnue. Elle était sûrement folle ou même posséder par le démon enfin, c'était ce que sa famille pensait.

Ils l'emmenèrent voir divers psychologues et autre connerie de ce genre, n'hésitant pas à changer de Professionnel quand ils étaient en désaccord, selon eux, se n'était pas quelque chose d’anormal, surtout à son âge de se découvrir sexuellement et romantiquement et qu’il fallait l’accepter comme elle était. Mais au bout d’un ans, rien n'avait changé et toute la famille même Castiel lui avait tourné le dos. Uriel en soufra énormément, elle tomba en dépression sévère et tenta plusieurs fois de mettre fin a ses jours

Une de ses tentatives se soldat par une rencontre inattendu. Elle avait fui la maison et compter bien sauter du plus grand pont de la ville. Elle était là face à ce grand étendu d’eau l’esprit divagant, la jeune enfant de maintenant 10 ans n’avais même pas pris la peine d’écrire une lettre d’adieu ne trouvant pas sa pertinent vue que sa famille la détester. Les mains poser sur la rambarde elle leva une jambe puis l’autre, elle était décider à disparaitre quand une voix retentie derrière elle.

« Tu ne devrais pas faire ça. »

La voix fit sursauter la suicidaire, elle tourna la tête lentement les larmes aux yeux. Elle vit un jeune garçon mais elle savait qu’il n’était pas comme les autres… Il était mort. Depuis la mort de sa mère elle avait revu des esprits plusieurs fois mais n’avais jamais oser les regarder parce qu’elle en avait peur. Qui était cet adolescent qui se tenait devant elle ? Avait-il sauté ?

« Je sais qui tu es et se que tu peux faire. Je connais un endroit ou tu seras libre… Libre de vivre la vie que tu as décidé. J’aurais aimé le connaitre de mon vivant ne fait pas cette bêtise et va à Hellébore avec les gens comme toi. Si tu décide de ne pas sauter je t’y emmènerais. »


Uriel descendit les jambes de sur la rambarde, elle était toujours en larme mais elle resta tout de même méfiante. Le garçon souris ce qui fit encore plus pleurer la petite qui s’effondra au sol les mains sur les yeux. C’étais la première fois depuis 2 ans maintenant que quelqu’un s’intéresser à elle bien que celui-ci soit mort. Après avoir pleuré une bonne quinzaine de minute la jeune fille se releva en reniflant péniblement. Elle regarda le mort et accepta sa proposition, qu’avait-elle à perdu après tout. Elle suivit donc l’esprit vers cet endroit inconnu.