À l'apparence, une enfant sauvage, ayant du mal avec les règles, que ce soit au sein de l'établissement ou en dehors, l'on n'hésite pas à la remettre à l'ordre. Malgré son droit d'être autonome, elle en fait parfois qu'à sa tête, sautant parfois à ses devoirs de tâches ménagères, préférant fuir sur un toit ou derrière un grand arbre isolé afin de ne pas perturber...Sa fainéantise. Par-dessus le marché, devoir aider un nouvel élève à s'intégrer...ça demande du temps. Quand est-ce que Josy peux s'occuper de son problème de vampirisme ?

Hormis son vampirisme, elle n'attaquera jamais aucuns élèves et professeurs de l'établissement, tuer son prochain n'est pas son credo. En revanche, faire flipper les autres, surtout à Halloween, voir même dans la vie de tous les jours, cela la fait rire intensément. Ce n'est pas une méchante fille, juste une blagueuse un poil sadique, c'est sa façon de se faire aimer, faire des blagues.

Josy est une bagarreuse, elle a le sang chaud, bouillonnant d'énergie, elle doit constamment se dépenser pour se sentir plus en vie et en harmonie avec son ancienne nature humaine. Du fait de son teint pâle, aux lèvres rosées écorchées par une manie de se mordiller les lèvres, l'on penserait qu'elle prépare une attaque du fait de sa nature vampirique. Son grand regret est d'attirer autant la peur que la curiosité. Josy se sent un peu comme un monstre de foire. Que l'on voudrait exposer. C'est pourquoi elle préfère s'isoler, partant en balade après et avant les cours.

Tout pour elle doit être accompli à 100% de ses capacités, elle éprouve ce besoin immense d'être une compétitrice, même dans les choses les plus anodines, comme manger le plus rapidement un repas ou alors, faire le plus de pompes qu'un garçon. Elle adore mettre aux défis les hommes afin de se dépasser en tant que femme. Son côté garçonne peut faire mouche et plaire à toute sorte de personne. Josy reste une bonne vivante, drôle, bavarde, très tactile avec tout le monde, s'accoudant à l'épaule de n'importe qui, approchant ses lèvres beaucoup trop près des oreilles. On peut comprendre la frayeur des élèves vis-à-vis de son caractère si entreprenant et envahissant.

Mais, comment ne pas dire non, par peur de sa nature ? Il faudrait davantage de précision, notamment une interview d'élève pour avoir leur point de vue. Personne ne connaît réellement les sentiments profonds de Josephine Carpenter. Elle parle peu d'elle, de son enfance, de sa vie en dehors de l'établissement. Tout ce que l'on sait : c'est qu'elle profite de la vie, de sa deuxième vie.

S'entraînant d'arrache-pied pour la prochaine course volante, Josy porte son meilleur short et basket, arborant ses jambes si blanches. Raccrochant ses cheveux bleutés et jaunâtre, vous ne verrez que rare fois, Joséphine les cheveux lâchés. Secrète et appréciant son intimité afin que l'on ne décèle pas la moindre trace de sensibilité, même celle de la beauté. Ce n'est pas le genre de la maison. C'est une battante voulant conserver son image de "warrior". Altor, son tapis volant, un brin hyperactif, résiste la plupart du temps aux ordres de Josy, ayant un manque d'autorité assez prononcé sur tout objet magique à son grand regret. "On n'a pas le temps-là... Tu dois te laisser faire, pour une fois, ne résistes pas..." - soufflant tout en tapotant du pied, Joséphine perd patience rapidement et monte sur son tapis. Raclant ses cordes vocal, aussi plaisant que déconcertant, si vous souhaitez voir Josy sous un autre jour, sachez qu'elle possède une très belle voix, qu'elle n'expose que lors de ces courses. Hors, elle se laisse facilement emporté par la dissidence d'Altor et préfère sortir un cri extrêmement grave à la place. Virevoltant aux abords de la forêt d'Hellébore, Josy s'acharne sans relâche un jour de pluie, une excellente occasion pour elle, car le soleil tiraille sa peau, ainsi que sa vue.

Se dirigeant vers un grand arbre, ce dernier lui garde son sac caché dans le creux de son tronc, Josy y sort un thermos bien chaud, contenant sa dose de sang humain. Réaliser à partir d'un rituel, dont elle est habituée, elle connaît bien cette forêt qui est son terrain de chasse. Animalis sanguine, erit humanum sanguinem. Une phrase bien connue pour changer le sang d'un animal en sang humain. Un indispensable pour un vampire souhaitant contrôler ses pulsions sanguinaires. Midi, on dirait qu'il fait déjà nuit, s'adossant au grand arbre, la protégeant de la pluie, elle contemple ce temps si mélancolique, l'odeur de l'herbe mouillée y est si agréable. "Pourquoi es-tu si nostalgique Joséphine ?" - Dis une voix douce, féminine. Apparaissant non loin d'elle, une ombre se détache se la pénombre, une panthère noire. Toujours aussi, peu présente le jour, elle n'apparaît que de rare occasion la nuit ou en temps de pluie. Si présente, toujours quand Joséphine traverse un moment de peur dans son cœur. Ses paroles traversent son esprit, comme un flot de pensées, la panthère vint se frotter à Joséphine, comme pour la consoler dans sa tourmente. Joséphine a grand cœur, autrefois, elle fut une jeune fille adorant la vie, en sécurité auprès de sa famille. Tout cela semble si lointain désormais. Après, ce tragique événement qui l'a transforma en vampire, posant sa main sur la nuque, Josy serre les dents tout en tremblotant d'une haine viscérale. Pourtant, elle se rappelle d'Ambrose, qui l'a sauva de sa détresse au détour d'une ruelle sombre, vêtement sale, cheveux gras, le visage marqué de fatigue. "Il est vraiment bizarre votre chapeau." - Il l'accompagné jusqu'à Hellébore, qui devint son nouveau berceau de vie, sa seconde vie. Joséphine n'a jamais revu sa famille, elle ne reste que dans l'enceinte de l'établissement depuis des années maintenant. Par peur de recroiser son "assassin".

"Garde confiance en tes capacités, ne succombe pas à ta colère si facilement" - "Facile à dire, quand rien ne va, l'on me fuit et me rejette" - "C'est seulement toi qui le souhaites" - "C'est pathétique, je hais le fait d'être faible..." - "Cela te donne un certain charme" - "Tss, stupide gros chat". Frottant son museau sur la joue de Joséphine, cette panthère lui redonne toujours le sourire. "Retourne en cours, tu vas encore te faire sermonner" - "Ouai ouai, j'y vais..." - À peine se relève-t-elle que la panthère n'est déjà plus là. "Je dois vraiment trouver une solution.".