locked up. |
In the evening clear
I'll be dreaming in
My paper pale skin
Dos à la porte, vanity en mains, tu soutiens son regard.
Tu t’étais imaginée l’air de rien pouvoir choper l’absence du petit matin, te faufiler avec un air de vaurien. Les heures creuses des bains, c’était ton moment, celui que tu avais choisi avec parcimonie afin d’éviter les regards hagards.
Les omoplates contre le bois, ton visage est froid. Dans ta salive, il y a un goût âcre d’inachevé, quelque chose de pré-mâché, jamais digéré. C’est pas la première fois que tu croises son regard, que tu dépeins avec ta rétine l’invalidation de la situation.
Tes épaules se soulèvent dans un soupir saccadé, quelque chose est coincé dans ta trachée serrée. Malaise maladif, tu finis par faire tomber ton regard à tes pieds, la culpabilité a grignotée ta fierté.
Et parce qu’il te faut dorénavant un parachute doré pour faire semblant de repartir avec dignité, tu t’inventes une excuse rêvée.
« …J’ai oublié ma brosse, je repasserais plus tard. »
Le cœur à moitié coulé, rassuré mais profondément sensibilisé par la lâcheté, tu empoignes la poignée.
Et tu la presses. Encore, encore et encore. Ça clenche dans le vide et tandis que tes sourcils tricotent sur ton front un air d’indignation, tu continues furieusement. À y croire, que ça va finir par s’ouvrir.
Tu laisses tomber tes affaires par terre, tu t’y attèles à deux mains.
« Aller là…! »
Ça se termine dans un éclat de voix, un coup de genoux dans le bois. La défaite t’englobes, pendue à ton cou. Ça fait parti de ces scénarios que l’on s’imagine parfois, ces histoires que l’on se raconte pour se faire peur. Craindre pour mieux en rire, se dire, t’imagines.
Lorsque les histoires d’horreurs deviennent réalité, il n’y a plus que les yeux pour pleurer.
Cameron est derrière, tu le sais. Les ongles tapotent sur le fer, tu finis par te retourner.
« Ça te dirais pas de venir m’aider ? Je suis à peu près certaine que t’as pas envie d’un tête à tête avec moi alors un coup de main serait pas trop demandé apriori. »
Dans la panique, tes mots sont durs. Ça feule dans le fond de ta gorge, l’insolence est revenue à l’assaut. Car tu ne sais pas faire autrement, parler normalement lorsque tu as le sentiment que ton palpitant va repeindre le firmament en explosant.
I'll be dreaming in
My paper pale skin
Dos à la porte, vanity en mains, tu soutiens son regard.
Tu t’étais imaginée l’air de rien pouvoir choper l’absence du petit matin, te faufiler avec un air de vaurien. Les heures creuses des bains, c’était ton moment, celui que tu avais choisi avec parcimonie afin d’éviter les regards hagards.
Les omoplates contre le bois, ton visage est froid. Dans ta salive, il y a un goût âcre d’inachevé, quelque chose de pré-mâché, jamais digéré. C’est pas la première fois que tu croises son regard, que tu dépeins avec ta rétine l’invalidation de la situation.
Tes épaules se soulèvent dans un soupir saccadé, quelque chose est coincé dans ta trachée serrée. Malaise maladif, tu finis par faire tomber ton regard à tes pieds, la culpabilité a grignotée ta fierté.
Et parce qu’il te faut dorénavant un parachute doré pour faire semblant de repartir avec dignité, tu t’inventes une excuse rêvée.
« …J’ai oublié ma brosse, je repasserais plus tard. »
Le cœur à moitié coulé, rassuré mais profondément sensibilisé par la lâcheté, tu empoignes la poignée.
Et tu la presses. Encore, encore et encore. Ça clenche dans le vide et tandis que tes sourcils tricotent sur ton front un air d’indignation, tu continues furieusement. À y croire, que ça va finir par s’ouvrir.
Tu laisses tomber tes affaires par terre, tu t’y attèles à deux mains.
« Aller là…! »
Ça se termine dans un éclat de voix, un coup de genoux dans le bois. La défaite t’englobes, pendue à ton cou. Ça fait parti de ces scénarios que l’on s’imagine parfois, ces histoires que l’on se raconte pour se faire peur. Craindre pour mieux en rire, se dire, t’imagines.
Lorsque les histoires d’horreurs deviennent réalité, il n’y a plus que les yeux pour pleurer.
Cameron est derrière, tu le sais. Les ongles tapotent sur le fer, tu finis par te retourner.
« Ça te dirais pas de venir m’aider ? Je suis à peu près certaine que t’as pas envie d’un tête à tête avec moi alors un coup de main serait pas trop demandé apriori. »
Dans la panique, tes mots sont durs. Ça feule dans le fond de ta gorge, l’insolence est revenue à l’assaut. Car tu ne sais pas faire autrement, parler normalement lorsque tu as le sentiment que ton palpitant va repeindre le firmament en explosant.
HRP — grsvd hésite pas s'il y a le moindre pb avec le rp, du love sur toi !