alicia kress
surnom ;
"Lehm"âge et date de naissance ;
Il y a 17 ans, à l'aube du quatre juilletorigine ;
Autricheascendance ;
Homonculusgenre ;
Fémininorientation sexuelle ;
Heterosexuelle (par défaut)maison ;
Helvelles, champignonsannée d'études ;
Sixième annéedepuis ;
4 ansoptions choisies ;
Biologie magique, Langage des Monstresson impression sur ambrose ;
L'odeur de thym flotte autour de lui.son avis sur la magie ;
Elle est l'air qu'elle souhaiterait respirer, la couleur dont le monde devrait être teinté.avatar ;
"Root Pruning" par Davison Carvalhoanimal totem ;
La Chouettesigne astrologique ;
Cancercatalyseur ;
La graphie, cela l'aide à se concentrer.matière favorite ;
Préservation du monde fantastiquefamilier ;
Une kokoï bleueparticularités physiques ;
Une peau parsemée de grains de beauté et proche de ses os.groupe sanguin ;
A positiftics et manies ;
Compter, laisser les chiffres défiler dans son esprit l'aide à oublier l'ennui.passions ;
Dessiner de ces animaux que l'on ne voit qu'aux alentours de l'établissement.phobie ;
Aucune phobie, bien qu'elle reste craintive de l'idée de désobéir.but ;
"revient à moi grandie et belle, tu seras la fille que je n'ai plus"rêve ;
taire le doute qui siffle, l'hésitation qui divise son chemin entre fidélité et désir de liberté.régime alimentaire ;
Homnivorefriandise préférée ;
les montécaoboisson préférée ;
Le lait à la vanillecaractère
Alicia est de ceux qui doutent, de ceux que l'on remarque mal, qui silencieux observent le monde sans oser y toucher comme l'on s'interdirait de poser la main sur une toile. Elle est de celles qui voient les belles fleurs s'épanouir lorsqu'elle n'est que pissenlit, de celles qui n'en demande pas plus. Voir chaque jour de nouvelles couleurs s'ajouter au grand kaléidoscope de son histoire l'empli de bonheur et c'est un sourire aux lèvres qu'elle annote et trace sur son carnet, coffre plein de souvenir qu'elle rapportera de son passage éphémère à Hellébore.
Évidemment qu'ils soient racines, champignons ou fleurs les autres étudiants ne la laissent pas se satisfaire de leur ombre. Beaucoup savent la tirer et l'attirer dans leurs péripéties et elle a appris à fermer les pages de son carnet pour inscrire ces souvenirs dans son cœur. C'est un défi et un rituel pour certains car c'est ainsi que l'on peut entendre sa voix, sous les éclats d'un rire. Elle n'a pas d'ennemi car on ne lui a jamais appris, les mots blessants sont des leçons et des indices qui mènent aux portes de l'âme meurtrie qui les profère.
Certains savent pourquoi sa voix s'est tue, les professeurs ont parfois laissé échapper ce fait, mais la plupart se contentent de l'accepter. Alicia n'est pourtant pas silencieuse et c'est à travers les gestes et les lettres qu'elle s'exprime. Elle ne peut pratiquer les incantations mais les helvelles savent que les enchantements et les formules manuscrites ne renferment aucun secret pour leur belle poupée. C'est avec joie qu'elle partage ses efforts et elle sait qu'elle peut compter sur les belles âmes qui dorment auprès d'elle pour être sa voix.
Assidue et toujours à l'écoute des paroles de ses professeurs, Alicia fait partie de ses élèves qui ont réussi à rattraper le cursus en court dès sa première année. Ce n'est point un talent ou le signe d'un génie, simplement un devoir qu'elle accompli en tant qu'étudiante. Jamais elle ne rendra un devoir en retard, sacrifiant ses nuits de liberté et ses ballades à l’orée des bosquets, oubliant parfois de manger ou de boire. Peu sont ceux capable de comprendre le poids que prennent sur ses épaules ces responsabilités que sont les rendus et les examens.
Certains cependant savent, tout comme ils savent de sa voix. Ceux-là s'assurent simplement de lui porter quelques tartines et un verre de lait chaud à la vanille, car ils savent que l’empêcher de bûcher n'en serait que pire.
Si son cœur est empli de gratitudes, c'est envers ces héros qu'elles vont le plus.
Évidemment qu'ils soient racines, champignons ou fleurs les autres étudiants ne la laissent pas se satisfaire de leur ombre. Beaucoup savent la tirer et l'attirer dans leurs péripéties et elle a appris à fermer les pages de son carnet pour inscrire ces souvenirs dans son cœur. C'est un défi et un rituel pour certains car c'est ainsi que l'on peut entendre sa voix, sous les éclats d'un rire. Elle n'a pas d'ennemi car on ne lui a jamais appris, les mots blessants sont des leçons et des indices qui mènent aux portes de l'âme meurtrie qui les profère.
Certains savent pourquoi sa voix s'est tue, les professeurs ont parfois laissé échapper ce fait, mais la plupart se contentent de l'accepter. Alicia n'est pourtant pas silencieuse et c'est à travers les gestes et les lettres qu'elle s'exprime. Elle ne peut pratiquer les incantations mais les helvelles savent que les enchantements et les formules manuscrites ne renferment aucun secret pour leur belle poupée. C'est avec joie qu'elle partage ses efforts et elle sait qu'elle peut compter sur les belles âmes qui dorment auprès d'elle pour être sa voix.
Assidue et toujours à l'écoute des paroles de ses professeurs, Alicia fait partie de ses élèves qui ont réussi à rattraper le cursus en court dès sa première année. Ce n'est point un talent ou le signe d'un génie, simplement un devoir qu'elle accompli en tant qu'étudiante. Jamais elle ne rendra un devoir en retard, sacrifiant ses nuits de liberté et ses ballades à l’orée des bosquets, oubliant parfois de manger ou de boire. Peu sont ceux capable de comprendre le poids que prennent sur ses épaules ces responsabilités que sont les rendus et les examens.
Certains cependant savent, tout comme ils savent de sa voix. Ceux-là s'assurent simplement de lui porter quelques tartines et un verre de lait chaud à la vanille, car ils savent que l’empêcher de bûcher n'en serait que pire.
Si son cœur est empli de gratitudes, c'est envers ces héros qu'elles vont le plus.
histoire
Le soleil se couche Hellébore, les années s’enchaînent et leurs maillons tissent une histoire qui couvre le cœur d'Alicia d'un voile chaleureux. Son lit, comme à son habitude, reste vide. Certains considèrent leur lit comme leur plus grand ami, pour Alicia c'est un étranger, tout comme le sommeil, ses rêves et ses cauchemars. Parfois elle envie ses camarades lorsqu'ils lui parlent de leurs rêves, de ses paysages oniriques semblable au pays des merveilles et ses lapins blancs.
Comme à son accoutumée elle vérifie donc que tout soit en ordre dans le dortoir avant de s'installer à une table de la pièce commune, à la lueur d'une chandelle. Cette nuit il n'y avait ni devoirs, ni grimoire, il n'y avait ni examen, ni oral à rendre en commun. Elle resterait donc seule avec son carnet, sa plume et les chuchotements mystérieux de la nuit.
Le papier bruni et les pages écornées commencent à donner à ce vieux carnet l'aspect d'un grimoire mystérieux, les pages commencent à manquer et pourtant l'encre coule toujours sans peine. Les premières pages, toujours là, restent les témoins de sa première année mais elle sait que personne ne se souviendra de ce qui est venu avant. Avant ses premiers pas dans ces bois, avant son voyage vers Hellébore, avant la visite de monsieur Ambrose.
Sa vie d'avant et sa vie d'après. Sa vie de poupée et sa vie d'enfant. Après tout elle ne retournerait pas à la poussière quand bien même elle retournerait à la terre. Sa peau si réelle n'était qu'argile, son cœur si chaud n'était que magie. Son père, si présent dans ses souvenirs, n'était que son maître.
Elle était née, sa seule pensée devrait être une gratitude infinie, mais entre les murs de pierre de cette grande académie, soumise à ses professeurs et ses règles, elle se sentait plus libre qu'elle ne l'avait jamais été dans le domaine de son père. Elle se souvient encore des mots qu'il prononça, fébrile, comme l'on peut apercevoir les poissons dans l'eau claire.
"Ne t'inquiète pas Alicia, ton passage à Hellébore fera de toi une grande âme. Apprends, revient à moi grande et belle, rappelle toi que tu es la fille que je n'ai plus. Je t'abandonne à mon grand regret pour ces quelques années mais rappelle toi que tu m'appartiens, toute entière, ne laisse pas ces inconnus te percer à jour. Tu es un trésor que nul ne doit pouvoir répliquer. Va, ma fille."
Des années ont passé mais le temps, tout comme son libre-arbitre factice, n'ont su éroder ces mots. Cela ne la dérange pas. Du moins elle n'a pas le droit de s'en sentir dérangée. Elle vit avec ces règles, mais elle vit, c'est la le plus important. De même, elle n'est pas la seule à vivre une vie imparfaite, les esprits se rassemblent et s'entre-aident dans ces murs de pierres émoussées, l'odeur de thym flotte dans le sillage de monsieur Ambrose, une odeur de liberté.
Comme à son accoutumée elle vérifie donc que tout soit en ordre dans le dortoir avant de s'installer à une table de la pièce commune, à la lueur d'une chandelle. Cette nuit il n'y avait ni devoirs, ni grimoire, il n'y avait ni examen, ni oral à rendre en commun. Elle resterait donc seule avec son carnet, sa plume et les chuchotements mystérieux de la nuit.
Le papier bruni et les pages écornées commencent à donner à ce vieux carnet l'aspect d'un grimoire mystérieux, les pages commencent à manquer et pourtant l'encre coule toujours sans peine. Les premières pages, toujours là, restent les témoins de sa première année mais elle sait que personne ne se souviendra de ce qui est venu avant. Avant ses premiers pas dans ces bois, avant son voyage vers Hellébore, avant la visite de monsieur Ambrose.
Sa vie d'avant et sa vie d'après. Sa vie de poupée et sa vie d'enfant. Après tout elle ne retournerait pas à la poussière quand bien même elle retournerait à la terre. Sa peau si réelle n'était qu'argile, son cœur si chaud n'était que magie. Son père, si présent dans ses souvenirs, n'était que son maître.
Elle était née, sa seule pensée devrait être une gratitude infinie, mais entre les murs de pierre de cette grande académie, soumise à ses professeurs et ses règles, elle se sentait plus libre qu'elle ne l'avait jamais été dans le domaine de son père. Elle se souvient encore des mots qu'il prononça, fébrile, comme l'on peut apercevoir les poissons dans l'eau claire.
"Ne t'inquiète pas Alicia, ton passage à Hellébore fera de toi une grande âme. Apprends, revient à moi grande et belle, rappelle toi que tu es la fille que je n'ai plus. Je t'abandonne à mon grand regret pour ces quelques années mais rappelle toi que tu m'appartiens, toute entière, ne laisse pas ces inconnus te percer à jour. Tu es un trésor que nul ne doit pouvoir répliquer. Va, ma fille."
Des années ont passé mais le temps, tout comme son libre-arbitre factice, n'ont su éroder ces mots. Cela ne la dérange pas. Du moins elle n'a pas le droit de s'en sentir dérangée. Elle vit avec ces règles, mais elle vit, c'est la le plus important. De même, elle n'est pas la seule à vivre une vie imparfaite, les esprits se rassemblent et s'entre-aident dans ces murs de pierres émoussées, l'odeur de thym flotte dans le sillage de monsieur Ambrose, une odeur de liberté.
Moi c'est Jojo, j'suis un pote des fondateurs et l'ambiance m'a vendu au forum, je fais pas mal de jdr et d'écriture de fiction sur mon temps libre, je reprend mes études en édition.
Dernière édition par Alicia Kress le Mar 1 Sep - 15:54, édité 6 fois