collapse ★
je m'écroule en moi-même.
Tu ne sais plus depuis quand.
Depuis quand ça ne va plus.
Est-ce que c’est depuis la fête ?
Depuis ce qu’il s’est passé il y a un mois ?
Avec Maxime et Annabeth ?
Est-ce que ça fait pas déjà quatre ans que ça va plus ? Ou encore plus ? Et si c’était depuis Louisa ?
Tu secoues la tête Ambre.
Tu ne sais plus.
Et tu ne veux pas savoir.
La racine du mal, elle te semble là, juste en face dans le reflet du miroir que tu fixes.
Tu serres la pince entre tes doigts.
C’est froid.
Presque autant que toi.
Un soupir t’échappe alors que tu baisses la tête.
Fixant le lavabo.
T’as pas envie de mourir Ambre.
T’en es presque sûr et pourtant… est-ce que ça, c’est pas un peu un suicide ?
Sûrement.
C’est juste les voix que tu veux arrêter d’entendre.
Faire taire les pulsions.
Mettre au silence le monstre.
Juste un instant.
Appuyer sur le bouton pause.
Et c’est la seule idée que t’as eu.
La seule qui t’as semblé possiblement viable.
Celle qui allait peut-être te faire mal.
Un peu.
Te faire te sentir vivant.
Une nouvelle-fois.
Même si ce n'était que pour quelques secondes.
T’as relevé la tête Ambre.
Faisant face à ton reflet.
Ce reflet qui te donne envie de gerber.
T’as ouvert la bouche.
Les crocs s’allongeant au maximum.
Pince en main, t’en as saisi une.
Et t’as serré, juste avant de tirer.
Fort.
Si fort que t’as cru t’arracher la face entière dans une glapissement de douleur.
T’as sentie la racine céder.
Et la dent s’arracher.
La pince tombe avec dans le lavabo, qui se rempli rapidement de ton sang immonde.
Il pue tellement.
Si bien que tu ne sais même plus si tu grimace de douleur ou de dégoût.
La tête te tournant, assommé par la douleur, tu mets plusieurs secondes avant d’attraper pas mal de papier toilette pour tenter de stopper l’hémorragie.
La porte a claquée.
Personne pourtant.
Est-ce que quelqu’un t’as vu ?
Les mains tremblantes, tu reprends la pince.
Ouvre une nouvelle-fois la bouche et menace la deuxième croc, refermant l’emprise métallique dessus.
T’as les pupilles dilatées et les yeux plus vraiment en face des trous Ambre, t’as un mal de chien au crâne, mais qu’importe.
Tu tires.
Aussi fort que tu le puisse encore.
Malgré la douleur.
Malgré les larmes qui commence à rouler sur tes joues et se mélangeant à ton insipide hémoglobine.
je m'écroule en moi-même.
Tu ne sais plus depuis quand.
Depuis quand ça ne va plus.
Est-ce que c’est depuis la fête ?
Depuis ce qu’il s’est passé il y a un mois ?
Avec Maxime et Annabeth ?
Est-ce que ça fait pas déjà quatre ans que ça va plus ? Ou encore plus ? Et si c’était depuis Louisa ?
Tu secoues la tête Ambre.
Tu ne sais plus.
Et tu ne veux pas savoir.
La racine du mal, elle te semble là, juste en face dans le reflet du miroir que tu fixes.
Tu serres la pince entre tes doigts.
C’est froid.
Presque autant que toi.
Un soupir t’échappe alors que tu baisses la tête.
Fixant le lavabo.
T’as pas envie de mourir Ambre.
T’en es presque sûr et pourtant… est-ce que ça, c’est pas un peu un suicide ?
Sûrement.
C’est juste les voix que tu veux arrêter d’entendre.
Faire taire les pulsions.
Mettre au silence le monstre.
Juste un instant.
Appuyer sur le bouton pause.
Et c’est la seule idée que t’as eu.
La seule qui t’as semblé possiblement viable.
Celle qui allait peut-être te faire mal.
Un peu.
Te faire te sentir vivant.
Une nouvelle-fois.
Même si ce n'était que pour quelques secondes.
T’as relevé la tête Ambre.
Faisant face à ton reflet.
Ce reflet qui te donne envie de gerber.
T’as ouvert la bouche.
Les crocs s’allongeant au maximum.
Pince en main, t’en as saisi une.
Et t’as serré, juste avant de tirer.
Fort.
Si fort que t’as cru t’arracher la face entière dans une glapissement de douleur.
T’as sentie la racine céder.
Et la dent s’arracher.
La pince tombe avec dans le lavabo, qui se rempli rapidement de ton sang immonde.
Il pue tellement.
Si bien que tu ne sais même plus si tu grimace de douleur ou de dégoût.
La tête te tournant, assommé par la douleur, tu mets plusieurs secondes avant d’attraper pas mal de papier toilette pour tenter de stopper l’hémorragie.
La porte a claquée.
Personne pourtant.
Est-ce que quelqu’un t’as vu ?
Les mains tremblantes, tu reprends la pince.
Ouvre une nouvelle-fois la bouche et menace la deuxième croc, refermant l’emprise métallique dessus.
T’as les pupilles dilatées et les yeux plus vraiment en face des trous Ambre, t’as un mal de chien au crâne, mais qu’importe.
Tu tires.
Aussi fort que tu le puisse encore.
Malgré la douleur.
Malgré les larmes qui commence à rouler sur tes joues et se mélangeant à ton insipide hémoglobine.
