les salubres détails sur ses mains ((mortes)) car elle ne peut
les avoir moites ;
elle a pourtant une légère angoisse
celle de croiser ce regard ((elle boit le crépuscule
la rosée de l’aurore)).
d’ordinaire à sécher ses cours,
elle s’en faufile pourtant au fond d’une classe elle a
la tête pendue à l’envers ((ou était-ce son égo
pitié des vicieuses éternités)) ;
pourtant elle était condamnée à chanter
dans des cages en osier ;
a admirer ces yeuxyeux de chat chat chat
chat ((qui broie du)) noir
s’infiltre sans rancune dans cette salle au plafond si bas ;
elle rampe car elle n’a que pitié de sa propre stature
ça sent l’encens et les fumées lui titilles
ses narines pourtant déjà enterrées ô mais
qu’elle aime ((re))sentir ;
ah qu’elle s’écroulerait bien aux bras des oniriques
qui planent de leurs morphées sur ces coussins bien attirants ;
mais elle n’est là que pour voir cette insaisissable créatureelle ne veut de son sang seulement quelques pétales,
car
((elles ont l’air si douces)).
alors elle a
ces vêtements tout de noir ;
((pour mieux se découper dans le crépuscule jaillissant))
alors elle avance
vers cet être-là qui rassembleles esprits les plus pitoyables dans sa pupille qui fascine.
fixe là de tes yeux morts car les siens sont bien vivants
mais ils voient à travers le décor ;
le savoir dans les veines infuse en douce odeur
elle a les réponses sur le bout((le bout de sa langue)).
mais lui accordera-t-elle son châtiment,
elle ne veut que venir faire un vœu c’est comme
une étoile filante.
((ô elle attend car la transe empêche de vieillir ; après tout elle
a tout son temps.))
@hecate avranas