à la lumière du soir
Un soupire lui échappa.
Éreinté.
Céphalée de l'anxiété. Quand les pensées font mal et encombrent, quand les pensées fusent et infusent. Ce sont les "et si" et les "peut-être" qui envahissent, les "pourquoi" et les "j'aurais dû" qui se font variantes des "j'aurais pas dû" qui s'immiscent.
Invités d'honneurs, ceux qui bouffent les pensées qui rassurent et boivent les pensées
sensées.
Festin de l'irrationalité.
L’anxiété dévore.
Et puis.
Et puis l'anxiété inonde, l'anxiété immerge et submerge.
L'anxiété déborde.
Elle se voit.
Tics nerveux.
Entre lèvres mordues et craquements de doigts.
Le souffle court.
Un soupire lui échappa.
Assis par terre adossé contre un fauteuil du salon, Kieran se décida à fermer le cahier dans lequel il écrivait. La réflexion se faisait difficile si ce n’était impossible.
Dysfonction.
C’était le vacarme silencieux et le bordel invisible.
Quand la volonté n’y est pour rien et qu’il est inutile de s’acharner.
Il le savait.
Il le savait bien.
Mais l’angoisse se plaisait à murmurer à son oreille. Elle le jugeait et elle s'amusait.
éclats de rires
Elle était celle qui regarde par dessus son épaule, l'oeil critique.
Elle se faisait appréciatrice, entre reproches et blâmes
tu pourrais faire un effort
tu n’as pas assez révisé
et elle le disait faible et lamentable.
Kieran jetta un dernier regard dépité au carnet à présent fermé à côté de lui avant de laisser reposer sa tête sur le bord du fauteuil pour regarder le plafond.
Comment faire taire ce qui est muet ?
A cette interrogation à laquelle seul le silence répondait, Kieran se leva finalement.
Corps crispé et engourdi.
Il avait besoin de sortir et il fallait le dire, la nature se faisait anesthésiant.
antalgique et analgésique
Quand l’anxiété ne disparaît pas mais qu’elle ne se ressent plus
mise sous sédatif
Nature anxiolytique
Kieran rangea alors son cahier sans oublier de prendre au passage une de ses préparations de fruits confits -les oranges- et sortit du bâtiment sans tarder davantage pour se diriger vers le ruisseau.
20h20
heure miroir
Personne.
Seule la nature se manifestait.
Les arbres murmuraient et l’eau chuchotait.
douce discussion
L’élève à la peau d’albâtre esquissa un sourire avant de s’accroupir au bord de l’eau.
Il approcha doucement sa main et y plongea le bout de ses doigts vernis avec délicatesse.
Un soupire lui échappa.
Apaisé
Accalmie de l’anxiété.
Un soupire lui échappa.
Éreinté.
Céphalée de l'anxiété. Quand les pensées font mal et encombrent, quand les pensées fusent et infusent. Ce sont les "et si" et les "peut-être" qui envahissent, les "pourquoi" et les "j'aurais dû" qui se font variantes des "j'aurais pas dû" qui s'immiscent.
Invités d'honneurs, ceux qui bouffent les pensées qui rassurent et boivent les pensées
sensées.
Festin de l'irrationalité.
L’anxiété dévore.
Et puis.
Et puis l'anxiété inonde, l'anxiété immerge et submerge.
L'anxiété déborde.
Elle se voit.
Tics nerveux.
Entre lèvres mordues et craquements de doigts.
Le souffle court.
Un soupire lui échappa.
Assis par terre adossé contre un fauteuil du salon, Kieran se décida à fermer le cahier dans lequel il écrivait. La réflexion se faisait difficile si ce n’était impossible.
Dysfonction.
C’était le vacarme silencieux et le bordel invisible.
Quand la volonté n’y est pour rien et qu’il est inutile de s’acharner.
Il le savait.
Il le savait bien.
Mais l’angoisse se plaisait à murmurer à son oreille. Elle le jugeait et elle s'amusait.
éclats de rires
Elle était celle qui regarde par dessus son épaule, l'oeil critique.
Elle se faisait appréciatrice, entre reproches et blâmes
tu pourrais faire un effort
tu n’as pas assez révisé
et elle le disait faible et lamentable.
Kieran jetta un dernier regard dépité au carnet à présent fermé à côté de lui avant de laisser reposer sa tête sur le bord du fauteuil pour regarder le plafond.
Comment faire taire ce qui est muet ?
A cette interrogation à laquelle seul le silence répondait, Kieran se leva finalement.
Corps crispé et engourdi.
Il avait besoin de sortir et il fallait le dire, la nature se faisait anesthésiant.
antalgique et analgésique
Quand l’anxiété ne disparaît pas mais qu’elle ne se ressent plus
mise sous sédatif
Nature anxiolytique
Kieran rangea alors son cahier sans oublier de prendre au passage une de ses préparations de fruits confits -les oranges- et sortit du bâtiment sans tarder davantage pour se diriger vers le ruisseau.
20h20
heure miroir
Personne.
Seule la nature se manifestait.
Les arbres murmuraient et l’eau chuchotait.
douce discussion
L’élève à la peau d’albâtre esquissa un sourire avant de s’accroupir au bord de l’eau.
Il approcha doucement sa main et y plongea le bout de ses doigts vernis avec délicatesse.
Un soupire lui échappa.
Apaisé
Accalmie de l’anxiété.