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    walkin' in the rain [ambre]

    Maxime Leroy
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    walkin' in the rain [ambre] HwWBdjj

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    Message par Maxime Leroy Mer 7 Oct - 19:06

    Voilà une bonne demi-heure que le soleil s’était couché, griffant le ciel d’une teinte abricot, tandis que les nuages ressemblaient à des sillons blancs de crème anglaise. Le spectacle avait toujours su l’égayer et souvent autrefois, avant que la majorité ne l’attrape et lui permette de voyager à l’étranger, s’était-elle souvent demandé si le ciel de Dunleen était le même à Paris ou Chambéry. Les souvenirs de sa ville natale s’étaient malheureusement estompés, comme une peinture trop diluée dans l’eau et de son voyage bref à Paris l’an dernier…et bien ce sont les relents d’urine des transports en commun et le terrible mal moderne qui l’avait prise en rentrant qui l’avaient le plus marqué. Surement irait-elle visiter la prochaine fois une ville moins dense et peuplée, quelque part dans une Bretagne fantasmée dont Tristan lui avait tant parlé.

    Tout en rêvant d’escapades à venir, passant les derniers coups de serpillière, faisant briller le sol de la supérette comme ne le serait jamais le dortoir des Helvelles, Maxime entend à l’extérieur le pire de ce que l’Irlande a à lui offrir : une pluie diluvienne. L’orage ne la terrorise pas pourtant, au contraire, il y a dans le grondement bruyant des éclairs et le clapotis assourdissants des gouttes sur les vitres du magasin une mélodie qui la détend et lui donne sommeil. Mais voilà, le plaisir est moindre lorsque l’on se fait voler son parapluie il n’y a même pas une semaine de ça et que le trajet pour Hellébore dure 45 minutes. Évidemment, elle aurait très bien pu ne pas dépenser ses 15 euros dans des paquets de gâteaux et chips et s’offrir un tout nouveau parapluie, mais les priorités ne sont pas les mêmes d’un individu à un autre. Et celui-ci, à son tour, aurait fini dans les mains d’un autre chapardeur.

    Une fois prête, elle salua Cheryl et Isabelle avant de mettre la tête dehors. Une trombe, non, un déluge s’abattit sur sa tête et déjà regrettait-elle d’avoir dépensé toute sa monnaie dans des consommables qui ne tiendraient pas le week-end. Tant pis, c’était de sa faute, tant pis, elle aurait droit au bain le plus mérité de toute sa vie en rentrant, en saupoudrant son eau savonneuse de Mc Vitie’s en miettes. Ah ! A qui ment-elle au juste ? Tous ces passants, protégés sous leur parapluie, qui pressent le pas pour rentrer chez eux, comme elle les envie ! Et c’est en tournant la tête à droite, juste à côté de la vitrine, qu’elle voit Ambre, comme toujours trop propre et élégamment vêtu. Il la voit, déjà dégoulinante, le visage apathique comme si la pluie avait rincé sa force, dans des vêtements toujours aussi excentriques. C’en devenait gênant, à force, d’être vu ainsi. S’il ne lui trouvait pas un air de punk à chien jusque-là, c’était désormais chose faite.

    Mais il y avait un dieu en ce bas monde et il n’avait rien trouvé de mieux que de lui envoyer Ambre et un parapluie noir, suffisamment grand pour l’accueillir lui, elle, son pull trop grand et son sac à dos trop plein. Sa présence ici l’intriguait et pas qu’un peu. Naturellement qu’elle était ravie de le voir, peut-être plus que d’habitude et le lui fit-elle bien comprendre de son sourire satisfait en s’approchant, mais ce n’est – évidemment – pas elle qu’il attendait.

    Merci bien, gentleman. En échange de quelques secondes sous ce parapluie, je vous offre un délicieux Bourbon creams.

    Qu’il est bon de se glisser à l’abri. Aussitôt qu’elle prononce ces mots, elle fait glisser sur son épaule son sac et en sort une boite fraîchement achetée, l’ouvre et en sort deux biscuits au chocolat généreux avant de refermer le tout. Un pour lui et surtout un pour elle, qui n’attend pas de le déguster avec un bon thé (au citron) et l’engloutit silencieusement.  Surement qu’il est ici pour voir sa sœur, se disait-elle en essuyant le chocolat au coin de sa bouche.

    Si tu cherches Dalhia, elle est déjà partie depuis…  Un regard rapide sur son portable pour lui donner le temps exact.  Le fond d’écran montre justement la tête – hideuse – d’Ambre, une photo volée qui de secret, n’en a désormais que le nom. Oups. Elle range vite fait l’objet du crime dans la poche centrale de son pull, hors de mains prêtes à nuire. 30 minutes. Pas de chance. Hideaki aussi.

    Ses mains aussitôt nichées au fond de sa poche, elle était déjà prête à partir sous la pluie, sans se douter une seconde que – bon sang – c’est elle qu’il attendait.
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    Message par Perceval Hargreeves Mer 7 Oct - 22:48

    walkin' in the rain
    la vraie question n'est pas à qui tu penses le soir quand t'es seul dans ton lit, mais à qui tu penses en pleine journée quand t'es entouré.



    Ça fait deux jours.
    Deux jours que le mal de crâne à disparu.
    Deux jours qu’elles sont totalement revenue.
    Tu ne sais pas quoi en penser Ambre.
    C’est simplement que tu te sens mieux.
    Tout en ayant conscience que ça ne durera pas.
    Alors tu profites de cette accalmie.
    Saisissant ton parapluie, parce que ça se sent dans l’air : il va pleuvoir ce soir.
    Et puis, jusqu’à ce que le soleil disparaisse, le noir de la toile te protégera les yeux.
    Sur le chemin menant à Dunleen tu as croisé ta sœur et Hideaki, prenant la peine d’échanger quelques mots avec eux, avant de reprendre ta route.
    Par moment, ton regard dérive sur la forêt.
    Et tu te mords la lèvre inférieur.
    La pluie commence à tomber.
    Diluvienne et tu presses le pas.
    Jusqu’à arriver.
    Tu n’attends pas vraiment.
    Il pleut énormément et pourtant, tu vois Maxime sortir de la supérette, prête à braver vent et marée avec son sweat à capuche.
    Ça te fait sourire.
    Elle fini par te remarquer et tu avances.
    La risette toujours aux lèvres.

    Salut j- Oh… merci.

    Elle t’as coupé en plein élan avec son gâteau.
    Pendant un instant tu le fixes, le juge et tu fini enfin par planter tes incisives dedans.
    C’est vrai qu’ils sont bons…
    Même si ça n’a plus exactement le goût que cela avait avant, après tout, c’est sûrement normal. La mort ne peut être que plus fade que la vie.
    Tu apprends à faire avec.
    Avalant la dernière bouché de ton biscuit à l’instar de Maxime, cette dernière te parle de ta sœur et tu hausses un sourcil.
    Un léger rire t’échappe quand tu comprends.

    Je les ais croisé en venant et… c’était toi que je venais voir.

    Pendant un vague instant, tu te sens un peu gêné de dire ça, sans savoir pourquoi, parce qu’il n’y a vraiment aucune raisons à cela.
    Tu agites ton coude, celui relié à ta main tenant le manche du parapluie.

    Allez, viens. Je te raccompagne, en plus sous la pluie le chemin est encore plus long.

    Tu attends qu’elle saisisse ton bras pour te mettre doucement en marche et tu ne peux t’empêcher de penser que vous devez avoir une drôle d’allure ensembles.
    Le style street de Maxime.
    Face à ton style british chic.
    Ça te fait sourire à nouveau.
    Ton regard bleuté dévie sur son visage.
    Observant quelques secondes.

    Au fait, avec Tristan, ça va ?

    Ça sonnait banal.
    Et pourtant, t’étais intéressais.
    Sans savoir pourquoi au fond.
    (c) noctae
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    walkin' in the rain [ambre] Empty Re: walkin' in the rain [ambre]

    Message par Maxime Leroy Jeu 8 Oct - 2:56

    Ah.

    D'accord.
    Elle regarde à gauche.

    Oh.

    C'est étrange tout de même.
    Elle regarde à droite.

    Okay.

    Pourquoi ne crache-t-il donc pas le morceau ? Qu'est-ce qu'elle a bien pu faire au juste ? Doit-il lui annoncer une mauvaise nouvelle ? Il ne parle pas, il ne dit rien. Non, ce n'est pas normal comme situation et sur son front, se forme quelques gouttes de sueur qui passe inapercues. Non, elle en est certaine, totalement convaincue, il n'est jamais venu la recupérer où que ce soit sans une bonne raison. Elle le fixe droit dans les yeux.
    C'est qu'il ne va pas lâcher le mot le salaud.
    Alors elle s'exécute, lui saisit le bras et tout deux s'en vont sous les trombes. La balade était, aurait du continuer à être agréable, même si le monde leur tombait littéralement dessus. Elle aurait pu, mais Ambre lui lâche une bombe qui lui gèle le cerveau.
    C'est quoi encore cette merde.

    Euuuh. Oui ? Fin’, je vois pas à quel moment ça n’a pas roulé pas avec lui, donc. Oui, ça va.

    Ca ne peut pas être Ambre qui pose cette question. C'est une blague. Non, un doppelgänger. Bah, ca lui est égal, sa réponse est tout ce qu'il y a de plus honnête.
    Il ne lui demande pas comment elle va elle, mais avec Tristan et rien ne saurait plus lui déchirer le cœur. Est-elle si insignifiante que cela ?

    Pourquoi ? Tu t’es embrouillé avec lui ? Ça serait un bel exploit quand même.

    Il est vrai qu'à ce jour, elle n'avait eu connaissance d'aucune altercation impliquant Tristan, du moins, rien de suffisamment sérieux pour susciter son inquiétude.

    Monsieur Ambre Jedidiah Cadwallader, le premier homme dans tout l'univers à se disputer avec Tristan Spellman !

    Le lâchant, elle le désigne à un public invisible et l'applaudit par la suite, avant d'enchainer sur une énième raillerie.

    En plus, vous avez tous les deux gagnés au concours, quel hasard…

    Tristan lui avait raconté comment Ambre était parti brusquement de la soirée, à l'annonce des résultats. Ca l'avait surprise de le trouver dans les participants, mais encore plus de gagner. Surement que son agression envers Cyrus lui avait permis de gagner des points, pour la laideur de sa prestation. Si ce n'était que sur le jugement de son peignoir rose et bien, il n'était pas laid, juste inhabituel. C'était à coup sur l'audace de la tenue que les gens avaient notés, comme ce 20/20 factice en philosophie pour une copie blanche. Sauf que l'égalité, le titre et la victoire au concours étaient bien réels. Et Maxime ne se gênerait pas pour le taquiner à ce sujet.

    Alors, quand est-ce que vous comptez vous marier ? Je suis invitée n’est-ce pas ? Si le buffet n'est pas préparé par le meilleur traiteur du pays de Galles, je ne viendrai que ! pour vous huer.

    Ambre et Tristan, voilà qui était hors norme comme couple. Il ne lui arrivait, qu'à peine, à son épaule et elle s'imaginea - parce rien hormis un coup de pied savamment bien placé ne saurait l'empêcher - les deux essayer de s'embrasser. Elle souffla, pouffa, explosa à cette vision aussi bien cauchemardesque que comique et mima le geste en s'entourant elle-même de ses bras, les yeux fermés, le bousculant volontairement mais légèrement, murmurant leurs deux prénoms dans des niaiseries toxiques. Quant à savoir qui des deux est le dominant...ils finiraient surement par s'entretuer pour savoir qui aurait l'ascendant.

    Lorsque de nouveau elle sent la pluie frapper son visage, elle réouvre les yeux. Ne serait-il tout de même pas en train de partir sans elle ?

    C’est les rumeurs, hein ? demande-t-elle, comme si c'était une évidence. Et elle inspire, expire à fond, à s’en faire mal, tout en levant les yeux au ciel, le dédain le plus perfide et abject peint sur son faciès. Pourtant, elle n’a pas envie de sourire, de rire et sent-on dans sa voix quelque chose qui a le goût de l'amertume et de la déprime.

    Je ne sors et ne sortirai jamais avec Tristan, comme tu ne sors et sortira jamais avec Dalhia.

    Elle ne pensait pas atteindre le point incest aussi rapidement, mais voilà qui était chose désormais faite. C'était cruel et injuste, selon elle, que ce soit lui qui lui pose cette question et pas un autre. C'était injuste et cruel, qu'elle souffre ainsi, avec une question aussi simple. Ce n'est pas pour lui l'humour employé, c'est pour elle, pour mieux avaler la pillule.
    Elle sourit, mais c'est l'envie de taper sur quelqu'un qui la prend, l'envie d'hurler, de se tirer les cheveux, de rétablir la vérité, de l'embrasser. Elle n'en fait rien, n'étant pas régie par ses pulsions, pas même dans ses rêves. Il est intouchable, l'était du moins et depuis ce jour où elle avait goûté à ses baisers, honteusement elle en redemandait.

    Plus sérieusement. Comment toi, tu vas ? Tu avais l’air plutôt pâle durant les rondes de nuit de cette semaine et. Pas très bavard et même plutôt casse-couille. Plus que d’habitude.

    Plus livide que d’ordinaire. Elle lui aurait bien fait remarquer, l’aurait questionné, l’aurait emmerdé. Elle n’y pouvait rien, c’était dans sa nature profonde, que de s’inquiéter pour autrui. Néanmoins, préférait-elle taire ses flatteries étranges, que l’entendre ronchonner et jurer, l’air menaçant et les iris lézardés n’ont pour simple effet que de continuer d’attiser des flammes qu’elle essayait autrefois désespérément d’étouffer. Avec le temps, elle s’y était définitivement faite : elle était simplement bizarre, tordue, vicieuse et brisée. Si c’était ça l’amour, alors elle s’y complairait encore un peu et tant pis, tant pis si son pied, coincé dans ce piège à loup, sa jambe, son corps finissait par pourrir. Au moins…au moins quoi ? Et elle fixe à son tour son visage, plonge dans ses iris comme un lagon d’une eau turquoise et claire, s’y noie avec plaisir, examine chirurgicalement sa peau. Maxime ne peut pas se leurrer.

    Au moins, il allait bien.

    Et ça lui vient comme ça, quand elle réfléchit à quoi répondre.
    Personne ne lui survivrait, personne. Et l’espoir qu’il voit en Violette une amie fidèle est infime. La culpabilité reprend doucement le dessus, comme on glisse délicatement une couverture de soie sur ses épaules, jamais bien loin des sentiments et des moments supportables.

    Mais tu as l’air d’aller mieux.

    Elle sourit tendrement, rassurée de son état actuel.
    Puis. Elle lâche son bras, s’arrête net sous la pluie, croise les bras. Ah ! Voilà le numéro insupportable de la mère coriace, elle le lui avait tant fait que ça n’avait probablement plus aucun impact. Ça n’en avait jamais eu à vrai dire, mais c’était là sa manière particulière de l’inviter à ne pas lui cacher les choses.

    N’est-ce pas ?

    Tout monte chez elle, l’intonation de sa voix, son sourcil droit, son sourire narquois.
    Continue à te mentir, tu crèves d'inquiétude.

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