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Courir à droite, puis à gauche, puis en haut, puis en bas, puis dehors, puis dedans. Courir encore un jour. Courir toujours. Sköll il court comme si il avait la mort aux talons.
Il n'en est rien, mais les utilisateurs de l'école ont besoin d'un environnement approprié et de bonne qualité pour grandir et s'épanouir. Et autant dire que les typiques orages irlandais rendent difficile la tâche de maintenir des ampoules fonctionnelles dans l'école pour le suédois.
Il se mit debout sur un escabeau, dans un équilibre aussi précaire qu'expert, habitué à changer cette ampoule précise et récalcitrante de la bibliothèque. Ainsi perché, il se sentait comme Hati, qui l'observait non loin, surveillant que son humain si fragile et sensible n'aille pas se blesser.
Il prend son temps, dévissant, remplaçant, revissant. Le travail fût réalisé plutôt rapidement, mais il prit le temps de se poser quelques instants. Se reposer et profiter de l'instant, ses doigts glissés dans les douces plumes de la buse qu'il connaît par coeur, tout comme elle le connaît lui.
Il soupire une dernière fois avant de finalement redescendre de son perchoir. Barreau par barreau, il finit par arriver en bas... Et sursauter vivement.
Elle l'avait surprit, la demoiselle aux cheveux d'ébène. Il ne l'avait pas remarqué, probablement parce qu'il était perdu dans ses pensées.
Après son léger choc visible, un rire embarrassé et discret lui échappe, contrastant avec son air continuellement renfrogné, ils sont dans une bibliothèque après tout.
"Erm, bonjour ? Je peux t'aider."
Il espère en tout cas, il adore le faire et vous voir partir satisfait de vos rencontres avec lui.
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A little hope [Sköll ft. Siobhan]
Sköll Lythling- membre inactif
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Siobhán Kristjan- membre inactif
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"Excusez-moi, vous n'auriez pas vu le concierge par hasard ?" Tu avais répété cette phrase au moins un milliard de fois aujourd'hui. Tu n'avais plus que ça à la bouche. Mais pourquoi t'entêtais-tu autant à trouver cet homme ? C'était assez compliqué. Voilà quelques années que tu te tuais à la tâche que ça soit pour tes cours, mais principalement dans tes recherches qui, tu l'espérais, aideraient Aloïs un jour ou l'autre. Pourtant, tes efforts semblaient vains. Tu te trouvais au bord du gouffre, désespérée, craignant de ne plus pouvoir retrouver cette complicité avec ton jumeau. Un jour, alors que tu te promenais dans l'école avec Ayumi. Vous étiez tombées sur un homme prénommé Sköll Lythling, le concierge. D'après ta meilleure amie, il avait énormément de connaissance au sujet de la nature et des animaux et tu avais d'ailleurs entendu des élèves dire qu'il passait parfois son temps en compagnie des animaux. Et alors que tu allais abandonner, tu avais l'impression qu'une once d'espoir avait baignée ton cœur. C'était peut-être l'unique et dernière fois qu'une occasion comme celle-ci se présentait, tu te devais de sauter dessus.
Sans aucune gêne, sûrement la seule fois que tu agis ainsi, tu avais demandé à un bon nombre de personnes s'ils savaient où il se trouvait. Tu entendais très souvent un "non" assez décourageant par moment et pourtant, certains t'aident à tracer le parcours de l'homme. Entendant des "Il est allé ici!" Pour ensuite t'y rendre et apprendre que "Il a été appelé là-bas!". C'était épuisant à la longue. Comment pouvait-il bouger autant. Il n'avait sûrement pas besoin de faire de sport au vu de la sueur qui perlait sur ton front tandis que tu courrais, suivant les indications des gens. La dernière salle que l'on t'avait donnée était la bibliothèque. Tu croisais les doigts pour qu'il y soit encore une fois arrivé. Tu sentais les regards qui te jugeaient à chacun de tes pas dans ta course effrénée. L'un des premières raisons pour lesquelles tu n'aimes pas approcher les gens. Ils s'amusaient à calomnier les compères et à se jouer de leur malheur, jugeant rapidement ceux qu'ils trouvaient bizarres et se moquant ouvertement de leurs victimes. Ils étaient d'une bêtise sans nom. Et tu préfères cent fois mieux ton petit groupe d'amis fidèles plutôt que de voir ces soi-disant amis regroupés par packs de dix et se poignardant dans le dos à toute heure.
Tu arrivas enfin à la bibliothèque, essoufflée. Et.. MIRACLE! Il était encore là, en train de remplacer une ampoule. Ton visage s'illumina autant de bonheur que de soulagement, tu ne te sentais pas de courir une fois de plus dans l'école. Tu t'approchas de lui alors qu'il descendait de son escabeau. Figée, tu ne savais pas comment amorcer la conversation avec lui, il semblait être une personne de confiance vu la facilité qu'Ayumi a à lui parler. Pourtant, tu avais un peu peur de te faire recalée comme une malpropre alors qu'il n'avait pas du tout l'air d'être ce genre de personne. Il sursauta quand il remarqua enfin ta présence. La première chose que tu remarquais chez lui était ce bandeau sur son œil droit. C'était assez intrigant, mais c'était très probablement un sujet sensible. Il te demanda si tu avais besoin d'aide. Ouf, tu n'avais pas eu à démarrer la discussion... Bon, c'était un peu traître, mais tu n'y arrivais tout simplement pas.
- Euuh.. Bonjour. En fait.. J'aimerais vous demander quelque chose d'assez important.
Tu replaçais une mèche de cheveux derrière ton oreille tout en fuyant le regard du concierge.
- J.. Je voulais savoir si vous aviez quelque connaissance sur une malédiction. Elle s'appelle "L'appel de la Nature".. Tout ce que vous pourrez me dire sera important. J'ai besoin d'aider quelqu'un qui en est maudit et je veux l'aider à trouver une solution.
Quelques larmes brouillaient ta vue, tu les empêchais de couler le long de tes joues et levas les yeux vers le blond, implorant dans ton regard une quelconque aide. Tu priais de toutes tes forces pour que celui-ci t'apporte des informations plus qu'importantes dans tes recherches.
Sans aucune gêne, sûrement la seule fois que tu agis ainsi, tu avais demandé à un bon nombre de personnes s'ils savaient où il se trouvait. Tu entendais très souvent un "non" assez décourageant par moment et pourtant, certains t'aident à tracer le parcours de l'homme. Entendant des "Il est allé ici!" Pour ensuite t'y rendre et apprendre que "Il a été appelé là-bas!". C'était épuisant à la longue. Comment pouvait-il bouger autant. Il n'avait sûrement pas besoin de faire de sport au vu de la sueur qui perlait sur ton front tandis que tu courrais, suivant les indications des gens. La dernière salle que l'on t'avait donnée était la bibliothèque. Tu croisais les doigts pour qu'il y soit encore une fois arrivé. Tu sentais les regards qui te jugeaient à chacun de tes pas dans ta course effrénée. L'un des premières raisons pour lesquelles tu n'aimes pas approcher les gens. Ils s'amusaient à calomnier les compères et à se jouer de leur malheur, jugeant rapidement ceux qu'ils trouvaient bizarres et se moquant ouvertement de leurs victimes. Ils étaient d'une bêtise sans nom. Et tu préfères cent fois mieux ton petit groupe d'amis fidèles plutôt que de voir ces soi-disant amis regroupés par packs de dix et se poignardant dans le dos à toute heure.
Tu arrivas enfin à la bibliothèque, essoufflée. Et.. MIRACLE! Il était encore là, en train de remplacer une ampoule. Ton visage s'illumina autant de bonheur que de soulagement, tu ne te sentais pas de courir une fois de plus dans l'école. Tu t'approchas de lui alors qu'il descendait de son escabeau. Figée, tu ne savais pas comment amorcer la conversation avec lui, il semblait être une personne de confiance vu la facilité qu'Ayumi a à lui parler. Pourtant, tu avais un peu peur de te faire recalée comme une malpropre alors qu'il n'avait pas du tout l'air d'être ce genre de personne. Il sursauta quand il remarqua enfin ta présence. La première chose que tu remarquais chez lui était ce bandeau sur son œil droit. C'était assez intrigant, mais c'était très probablement un sujet sensible. Il te demanda si tu avais besoin d'aide. Ouf, tu n'avais pas eu à démarrer la discussion... Bon, c'était un peu traître, mais tu n'y arrivais tout simplement pas.
- Euuh.. Bonjour. En fait.. J'aimerais vous demander quelque chose d'assez important.
Tu replaçais une mèche de cheveux derrière ton oreille tout en fuyant le regard du concierge.
- J.. Je voulais savoir si vous aviez quelque connaissance sur une malédiction. Elle s'appelle "L'appel de la Nature".. Tout ce que vous pourrez me dire sera important. J'ai besoin d'aider quelqu'un qui en est maudit et je veux l'aider à trouver une solution.
Quelques larmes brouillaient ta vue, tu les empêchais de couler le long de tes joues et levas les yeux vers le blond, implorant dans ton regard une quelconque aide. Tu priais de toutes tes forces pour que celui-ci t'apporte des informations plus qu'importantes dans tes recherches.
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