les nuits longues ont les ennuis en
compagnie
((intempestives les tempêtes qui s’effacent
sous les règles ignares des hellébores endéraison)) ;
les blessures vont au-delà des remparts
ceux qui voilent la lune de leurs couronnes de diamants ;
pourtant violette n’a de diadème que sa propre bêtisedans le noir aux étoiles vaillantes
des astres en postures croyantes ;
oh,
que nulle créature ne l’arrête car
((au fond qui d’entre nousest la vraie bête)).
les ailes croulantes de sa propre rancœur
les espoirs ont des yeux effrontés
des malins qui répondent de leur candeur ;
violette a les démons qui grouillent dans ses entraillesmais c’est avec joie qu’elle accueille les visiteurs au sein de ces murailles.
c'est
qu'elle ne cherche qu’un peu de calme
car elle a des déchues un peu lourdes
celles qui brillent le long des paupières aux lueurs chafouines ;
b o u h ((dit-elle)).ça résonne tendrement.
elle a les esprits en compagnie ;
de ses propres échos dans les couloirs en porte-à-fauxpeut-être que les insomnies apporteront un peu de couleur
un peu d’audace dans ces lieux en déclin
car les dieux n’ont d’omniscience
que leurs propres desseins.
❝ ah quel ennui ;vos péchés vous seront rendus au double quintuple centuple –vous avez des os en crépi fragile du sang en délices exquises.
violette avait la tête perchée les cheveux en étendards,
craquent craquent les poutres de ces poussières séniles,car les chauves-souris ont la chance de dormir
la tête à l’envers dans le noir.
2 participants
le silence des affranchis renards • béatrice
Violette Van Helsing- élève
Messages : 47
Popularité : 78
Animal totem : chat noir
Catalyseur : ses cheveux
Familier : milan noir nommé Insomnie
Présentation : ❝ rêver d'éternité
Liens : ❝ les jolies vermeilles
Courrier : ❝ crisser sous le papier
discord : opalescence#8978
- Message n°1
le silence des affranchis renards • béatrice
Béatrice Rosenhart- élève
Messages : 87
Popularité : 82
Animal totem : un renard.
Catalyseur : loris, son familier.
Familier : poecilotheria regalis, une mygale.
Présentation : une grosse chieuse qui sent une délicieuse odeur de fleur et miel d'acacia.
Liens : team rocket.
Courrier : contact the Empress. || aes.
- Message n°2
Re: le silence des affranchis renards • béatrice
feat.
violette van
helsing
violette van
helsing
La nostalgie noyant ses prunelles océaniques, c’est d’un geste sentimental qu’elle s’était mise à caresser le bois d’un meuble — quelconque dans la pièce où elle se trouvait — amassant l’épaisse couche de poussière contre ses doigts. Et les questions naissaient dans son esprit depuis sa première année dans cette école : que s’était-il passé dans ce dortoir pour qu’il se retrouve abandonné? Pourquoi lors de chaque nuit passée ici était-elle victime de terribles maux de tête et nausées le lendemain? Elle était déjà bien assez fragile, au final, à cause de ses foutus technologies qu’elle ne pouvait se permettre d’abandonner.
Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de revenir, encore et encore en ces lieux. Elle ne pouvait s’empêcher de s’intéresser au passé de cet endroit, tentant de trouver ne serait-ce qu’un indice, une piste. Ou même, apercevoir quelque chose? La sangle de la boîte de son violon reposant tranquillement dans sa main gauche, Béatrice recherchait effectivement des sensations fortes chaque fois qu’elle venait parcourir ses murs et profaner de sa présence ce lieu.
Finissant enfin par s’éloigner du meuble sur lequel elle avait dessiné dans la poussière, c’était cette fois son oreille qui s’était appuyée contre le mur, fermant ses paupières délicatement comme pour se concentrer davantage sur le bruit qui pourrait parvenir à ses oreilles.
Et ce fût un bouh qui avait résonné tendrement entre ces murs.
Ouvrant brusquement les paupières de la rousse, qui avait réagi immédiatement ; s’écartant.
Elle était restée immobile, quelques secondes, observant simplement le mur contre lequel elle s’était précédemment adossée, la tête remplie d’interrogations. Ça ne pouvait définitivement pas être un fantôme, quel genre d’esprit produisait le son “bouh” en dehors des dessins animés pour enfants? Néanmoins, l’helvelle se plaisait à imaginer une séance de spiritisme en ces lieux ; un petit rituel de nécromancie dans l’espoir de confirmer les rumeurs sur cet endroit. Si seulement c’était possible.
Bref, quelqu’un était définitivement dans le bâtiment en même temps qu’elle, et elle découvrirait de qui il s’agit. Avec discrétion — ou du moins ce que le vieux dortoir pouvait lui offrir — elle avait quitté prudemment la pièce dans laquelle elle se trouvait, marchant précautionneusement vers l’origine du bruit. Des paroles (cette fois) vinrent résonner à nouveau, d’un timbre de voix qu’elle connaissait bien, mais bien trop lointain pour véritablement en reconnaître le possesseur. Et, elle n’en avait compris malheureusement que la moitié, des mots abandonnés : péchés, rendus, double, centuple, os, sang, délices exquises.
Oh, Béatrice ignorait que des sectes diaboliques se trouvaient dans cette école.
Ou du moins, jusqu’à cette nuit.
Et si elle ponctuait cette ambiance malfaisante par un petit son de violon?
Un sourire naît sur son visage, alors que ses pas s’arrêtaient dans le noir. Et c’est au milieu du couloir qui donnait sur la salle qu’elle avait déposé sa boîte, positionnant son violon (avec une certaine crainte tout de même pour l’humidité de l’endroit). Puis, elle avait respiré profondément avant de commencer à jouer. Pendant de longues minutes, deux minutes exactement, elle avait frotté les cordes à l’aide de son archet. Pour enfin, en conclusion, s’arrêter au milieu du couloir, après avoir fait résonner sa musique dans la grande bâtisse. Les bras ballants, elle était restée au milieu en observant l'entrebâillement de la porte, curieuse de découvrir si elle y découvrirait une frimousse (ou plusieurs) en sortir. Voir même une quelconque réponse orale, aussi poétique que la phrase qu’elle aurait souhaité entendre dans son intégralité.
Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de revenir, encore et encore en ces lieux. Elle ne pouvait s’empêcher de s’intéresser au passé de cet endroit, tentant de trouver ne serait-ce qu’un indice, une piste. Ou même, apercevoir quelque chose? La sangle de la boîte de son violon reposant tranquillement dans sa main gauche, Béatrice recherchait effectivement des sensations fortes chaque fois qu’elle venait parcourir ses murs et profaner de sa présence ce lieu.
Finissant enfin par s’éloigner du meuble sur lequel elle avait dessiné dans la poussière, c’était cette fois son oreille qui s’était appuyée contre le mur, fermant ses paupières délicatement comme pour se concentrer davantage sur le bruit qui pourrait parvenir à ses oreilles.
Et ce fût un bouh qui avait résonné tendrement entre ces murs.
Ouvrant brusquement les paupières de la rousse, qui avait réagi immédiatement ; s’écartant.
Elle était restée immobile, quelques secondes, observant simplement le mur contre lequel elle s’était précédemment adossée, la tête remplie d’interrogations. Ça ne pouvait définitivement pas être un fantôme, quel genre d’esprit produisait le son “bouh” en dehors des dessins animés pour enfants? Néanmoins, l’helvelle se plaisait à imaginer une séance de spiritisme en ces lieux ; un petit rituel de nécromancie dans l’espoir de confirmer les rumeurs sur cet endroit. Si seulement c’était possible.
Bref, quelqu’un était définitivement dans le bâtiment en même temps qu’elle, et elle découvrirait de qui il s’agit. Avec discrétion — ou du moins ce que le vieux dortoir pouvait lui offrir — elle avait quitté prudemment la pièce dans laquelle elle se trouvait, marchant précautionneusement vers l’origine du bruit. Des paroles (cette fois) vinrent résonner à nouveau, d’un timbre de voix qu’elle connaissait bien, mais bien trop lointain pour véritablement en reconnaître le possesseur. Et, elle n’en avait compris malheureusement que la moitié, des mots abandonnés : péchés, rendus, double, centuple, os, sang, délices exquises.
Oh, Béatrice ignorait que des sectes diaboliques se trouvaient dans cette école.
Ou du moins, jusqu’à cette nuit.
Et si elle ponctuait cette ambiance malfaisante par un petit son de violon?
Un sourire naît sur son visage, alors que ses pas s’arrêtaient dans le noir. Et c’est au milieu du couloir qui donnait sur la salle qu’elle avait déposé sa boîte, positionnant son violon (avec une certaine crainte tout de même pour l’humidité de l’endroit). Puis, elle avait respiré profondément avant de commencer à jouer. Pendant de longues minutes, deux minutes exactement, elle avait frotté les cordes à l’aide de son archet. Pour enfin, en conclusion, s’arrêter au milieu du couloir, après avoir fait résonner sa musique dans la grande bâtisse. Les bras ballants, elle était restée au milieu en observant l'entrebâillement de la porte, curieuse de découvrir si elle y découvrirait une frimousse (ou plusieurs) en sortir. Voir même une quelconque réponse orale, aussi poétique que la phrase qu’elle aurait souhaité entendre dans son intégralité.
ici, la musique qu'elle joue. seulement les deux premières minutes.
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