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2 participants

    le silence des affranchis renards • béatrice

    Violette Van Helsing
    Violette Van Helsing
    élève
    élève


    ❝ le rouge des carnations hyalines

    Messages : 47
    Popularité : 78
    Animal totem : chat noir
    Catalyseur : ses cheveux
    Familier : milan noir nommé Insomnie

    Présentation : ❝ rêver d'éternité
    Liens : ❝ les jolies vermeilles
    Courrier : ❝ crisser sous le papier


    discord : opalescence#8978

    le silence des affranchis renards • béatrice Empty le silence des affranchis renards • béatrice

    Message par Violette Van Helsing Mer 16 Sep - 18:26



    les nuits longues ont les ennuis en
    compagnie
    ((intempestives les tempêtes qui s’effacent
    sous les règles ignares des hellébores en
    déraison)) ;

    les blessures vont au-delà des remparts
    ceux qui voilent la lune de leurs couronnes de diamants ;
    pourtant violette n’a de diadème que sa propre bêtise
    dans le noir aux étoiles vaillantes
    des astres en postures croyantes ;

    oh,
    que nulle créature ne l’arrête car
    ((au fond qui d’entre nous
    est la vraie bête)).

    les ailes croulantes de sa propre rancœur
    les espoirs ont des yeux effrontés
    des malins qui répondent de leur candeur ;
    violette a les démons qui grouillent dans ses entrailles
    mais c’est avec joie qu’elle accueille les visiteurs au sein de ces murailles.

    c'est
    qu'elle ne cherche qu’un peu de calme
    car elle a des déchues un peu lourdes
    celles qui brillent le long des paupières aux lueurs chafouines ;

    b o u h ((dit-elle)).


    ça résonne tendrement.


    elle a les esprits en compagnie ;
    de ses propres échos dans les couloirs en porte-à-faux
    peut-être que les insomnies apporteront un peu de couleur
    un peu d’audace dans ces lieux en déclin
    car les dieux n’ont d’omniscience
    que leurs propres desseins.

    ah quel ennui ;
    vos péchés vous seront rendus au double quintuple centuple –
    vous avez des os en crépi fragile du sang en délices exquises.


    violette avait la tête perchée les cheveux en étendards,
    craquent craquent les poutres de ces poussières séniles,
    car les chauves-souris ont la chance de dormir
    la tête à l’envers dans le noir.

    milhiems

    Béatrice Rosenhart
    Béatrice Rosenhart
    élève
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    le silence des affranchis renards • béatrice 62342_v

    Messages : 87
    Popularité : 82
    Animal totem : un renard.
    Catalyseur : loris, son familier.
    Familier : poecilotheria regalis, une mygale.

    Présentation : une grosse chieuse qui sent une délicieuse odeur de fleur et miel d'acacia.
    Liens : team rocket.
    Courrier : contact the Empress. || aes.

    le silence des affranchis renards • béatrice Empty Re: le silence des affranchis renards • béatrice

    Message par Béatrice Rosenhart Dim 20 Sep - 19:29


    feat.
    violette van
    helsing

    La nostalgie noyant ses prunelles océaniques, c’est d’un geste sentimental qu’elle s’était mise à caresser le bois d’un meuble — quelconque dans la pièce où elle se trouvait — amassant l’épaisse couche de poussière contre ses doigts. Et les questions naissaient dans son esprit depuis sa première année dans cette école : que s’était-il passé dans ce dortoir pour qu’il se retrouve abandonné? Pourquoi lors de chaque nuit passée ici était-elle victime de terribles maux de tête et nausées le lendemain? Elle était déjà bien assez fragile, au final, à cause de ses foutus technologies qu’elle ne pouvait se permettre d’abandonner.
    Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de revenir, encore et encore en ces lieux. Elle ne pouvait s’empêcher de s’intéresser au passé de cet endroit, tentant de trouver ne serait-ce qu’un indice, une piste. Ou même, apercevoir quelque chose? La sangle de la boîte de son violon reposant tranquillement dans sa main gauche, Béatrice recherchait effectivement des sensations fortes chaque fois qu’elle venait parcourir ses murs et profaner de sa présence ce lieu.
    Finissant enfin par s’éloigner du meuble sur lequel elle avait dessiné dans la poussière, c’était cette fois son oreille qui s’était appuyée contre le mur, fermant ses paupières délicatement comme pour se concentrer davantage sur le bruit qui pourrait parvenir à ses oreilles.
    Et ce fût un bouh qui avait résonné tendrement entre ces murs.
    Ouvrant brusquement les paupières de la rousse, qui avait réagi immédiatement ; s’écartant.
    Elle était restée immobile, quelques secondes, observant simplement le mur contre lequel elle s’était précédemment adossée, la tête remplie d’interrogations. Ça ne pouvait définitivement pas être un fantôme, quel genre d’esprit produisait le son “bouh” en dehors des dessins animés pour enfants? Néanmoins, l’helvelle se plaisait à imaginer une séance de spiritisme en ces lieux ; un petit rituel de nécromancie dans l’espoir de confirmer les rumeurs sur cet endroit. Si seulement c’était possible.
    Bref, quelqu’un était définitivement dans le bâtiment en même temps qu’elle, et elle découvrirait de qui il s’agit. Avec discrétion — ou du moins ce que le vieux dortoir pouvait lui offrir — elle avait quitté prudemment la pièce dans laquelle elle se trouvait, marchant précautionneusement vers l’origine du bruit. Des paroles (cette fois) vinrent résonner à nouveau, d’un timbre de voix qu’elle connaissait bien, mais bien trop lointain pour véritablement en reconnaître le possesseur. Et, elle n’en avait compris malheureusement que la moitié, des mots abandonnés : péchés, rendus, double, centuple, os, sang, délices exquises.
    Oh, Béatrice ignorait que des sectes diaboliques se trouvaient dans cette école.
    Ou du moins, jusqu’à cette nuit.
    Et si elle ponctuait cette ambiance malfaisante par un petit son de violon?
    Un sourire naît sur son visage, alors que ses pas s’arrêtaient dans le noir. Et c’est au milieu du couloir qui donnait sur la salle qu’elle avait déposé sa boîte, positionnant son violon (avec une certaine crainte tout de même pour l’humidité de l’endroit). Puis, elle avait respiré profondément avant de commencer à jouer. Pendant de longues minutes, deux minutes exactement, elle avait frotté les cordes à l’aide de son archet. Pour enfin, en conclusion, s’arrêter au milieu du couloir, après avoir fait résonner sa musique dans la grande bâtisse. Les bras ballants, elle était restée au milieu en observant l'entrebâillement de la porte, curieuse de découvrir si elle y découvrirait une frimousse (ou plusieurs) en sortir. Voir même une quelconque réponse orale, aussi poétique que la phrase qu’elle aurait souhaité entendre dans son intégralité.

    ici, la musique qu'elle joue. seulement les deux premières minutes.




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