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    always have an escape plan — pv tristan.

    Béatrice Rosenhart
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    Message par Béatrice Rosenhart Ven 4 Sep - 0:26


    feat.
    tristan
    spellman
    Entourée par son reflet dans les miroirs, Béatrice ne quitte pas des yeux ses mouvements renvoyés par son image. Le regard tourné vers l’avenir, elle observe son corps, voit si elle n’a pas des points à améliorer pendant ses enchaînements et tente de percevoir les failles en visualisant un adversaire imaginaire. C’est ainsi qu’elle réfléchit, Béatrice. C’est ainsi que ses pensées s’entrechoquent pour créer diverses tactiques, être prête à toutes éventualités. Ainsi, ses actes se transforment et la demoiselle change diverses choses ; tente, réessaie ; elle modifie sa position initiale, mettant l’emphase sur différents muscles, répartissant son poids entre ses jambes. Et, elle jab. Et, elle bouge. L’intégralité de son corps se met à manoeuvrer ; la partie supérieure suit la partie inférieure ; privilégiant la souplesse, privilégiant les mouvements plutôt que sa position défensive : le dynamisme faisant tout.    
    Ce n’est qu’après une quinzaine de minutes qu’elle secoue ses membres, avant de recommencer. Et elle reprend son jeu de jambes à nouveau, maîtrisant ses petits pas. Et elle tente de lancer son direct du bras avant à différents moments de son élan, au lieu d’essayer de forcer le coup. Béatrice essaie de trouver une façon naturelle de faire la manoeuvre pour son corps, que ce dernier s’adapte et s’habitue ; que son coup vienne naturellement lors du combat.
    Pour finalement s’arrêter, respirant calmement et profondément. Son regard océanique se concentre sur ses bandes rouges, entourant ses mains. La respiration contrôlée, elle secoue ses membres à nouveau.
    Et change d’exercice.
    C’est trois ou quatre punchs qu’elle compose à la suite, avant de tester sa fluidité en continuant avec des esquives. Forçant la demoiselle à travailler son jeu de jambes avec trois, quatre petits pas, reculant à l’aide de son avant-pied. Et elle répète encore, et toujours. Elle travaille et reproduit les mouvements qu’elle use durant les combats, dans l’espoir de l’ancrer en elle bien plus profondément que dans sa chaire.
    Un automatisme, voilà ce qu’elle souhaite.
    C’est avec le regard toujours centré sur son reflet que l’helvelle finit par se demander si elle ne pourrait pas améliorer d’avantages de choses. Alors, un seul mot traverse ses lèvres, et c’est son timbre de voix froid et dur qui se met à résonner dans l’enceinte du bâtiment :
    Tristan.
    Aucun sourire n’était visible sur son visage, uniquement un regard rempli d’hostilité à l’égard du jeune homme qu’elle voyait dans le miroir. Pivotant sur ses chaussures de boxe (qu’elle a d’ailleurs payé une fortune), c’est avec des mouvements gracieux mais déterminés qu’elle se dirige vers lui, attrapant une bouteille d'eau au passage dans sa main droite.
    À quelques mètres de lui, elle ouvre ladite bouteille.
    Et asperge ledit partenaire d’eau.
    Allez, le chien mouillé, bat toi contre moi.
    Sur ces belles paroles, elle pose la bouteille et attrape ses gants, car seulement un bandage croisé était présent sur ses poings.
    Je t'interdis de te défiler. C’est seulement dans cet endroit que j’accepte d’entendre tes leçons, seulement dans cet endroit que ta voix ne me donne pas la nausée. Alors viens, on fait un sparring.
    Un sparring, oui. De base.  

    tw. violenceon va commencer gentiment hein


    désolée pour la piètre qualité btw, i love you



    Dernière édition par Béatrice Rosenhart le Dim 27 Sep - 3:12, édité 1 fois
    Tristan Spellman
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    Message par Tristan Spellman Sam 5 Sep - 0:41



    always have and escape plan



    Casquette sur la tête et mains dans les poches, tu marches tranquillement vers le gymnase pour suer un peu. Ça te fera du bien. La pleine lune arrive dans deux nuits seulement ; sa force grandit en toi. Il faut que tu te défoules, évacuer le trop plein d'énergie permet d'éviter les crises. Azad est déjà perché sur le toit du bâtiment, il te regarde arriver. Tu lui fais un petit signe de tête, et pousses la poignée.

    ▬ Bonsoir Béatrice.

    Elle est seule, et tu la reconnais facilement de loin. Tu t'attendais à voir plus de monde ce soir. Mais avant la rentrée, c'est normal, finalement. Et ça n'est peut-être pas plus mal, c'est plus simple pour discuter. Tu t'approches d'elle sans animosité ; c'est quand même ta camarade, sans être ton amie.

    splash.

    Tu fermes rapidement les yeux sous la surprise et esquisse un pas de recul par automatisme, laissant l'eau dégouliner et imprégner tes vêtements quelques secondes. Tu ne réponds à son insulte qu'avec un haussement de sourcils et un soupir, les paupières toujours closes et les épaules tombantes. Elle te fatigue à toujours être dans l'agression et la provocation. Mais finalement, c'est un sourire qui vient tordre tes lèvres après sa proposition, et tu fais marche arrière vers le coin où sont rangés les gants, ton regard planté dans celui de Béatrice, les bras écartés en une légère révérence.

    ▬ C'est si gentiment proposé, comment pourrais-je reculer devant une telle occasion de voir si tu es capable de respecter quelqu'un au moins une fois dans ta vie?

    Tu retires ton sweatshirt et ton t-shirt trempés et les jette sur le banc en réajustant ta casquette pour la mettre à l'envers. Et tu reviens vers elle, plus au centre de la salle, en glissant tes poings dans les gants noirs. Au moment où tu as poussé la porte et que tu l'as vue, seule, tu as su qu'elle allait te provoquer, c'était inévitable. Autant en profiter pour essayer encore une fois de lui faire comprendre qu'elle ne peut pas faire tout ce qu'elle veut simplement parce qu'elle crie plus fort que les autres. Tu la surplombes d'un regard mesquin. Mais tu restes méfiant, tu connais sa force. Béatrice, elle ne frappe pas pour rigoler.

    ▬ Qu'est-ce que tu dis d'ajouter une motivation supplémentaire au lieu de simplement de te défouler sur moi ? Si tu gagnes, je te laisse tranquille pendant deux semaines. Si je gagne, tu ne devras plus causer de problèmes. Pendant deux semaines. Mh ?

    Un haussement nonchalant des épaules et un sourcil arqué habillent ta proposition. Elle va accepter, c'est certain. Ou surenchérir. Tu t'échauffes les jambes avec quelques pas chassés et assouplis tes épaules, tes yeux figés dans les siens.


    aller viens là

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    Message par Béatrice Rosenhart Sam 5 Sep - 16:20


    feat.
    tristan
    spellman
    Tristan avait brusquement fermé ses paupières sous le coup de son attaque surprise, reculant par la même occasion de quelques pas et réagissant à la provocation de l’adolescente par un haussement de sourcils, rapidement suivi d’un soupire qui avait traversé ses lèvres. Désespérante semblait-elle être dans son esprit, mais peut-être était-ce le cas également dans la réalité. Béatrice avait une fois de plus prouvé qu’elle n’abandonnait jamais. Et pourtant, c’est un sourire qu’elle découvre sur son visage (avec étonnement de sa part), avant qu’il n’aille chercher une paire de gants, plongeant finalement son regard dans ses prunelles océaniques.
    Les bras écartés, c’est une légère révérence qu’il lui avait adressée, probablement ironiquement.
    C'est si gentiment proposé, comment pourrais-je reculer devant une telle occasion de voir si tu es capable de respecter quelqu'un au moins une fois dans ta vie?
    Et, à son tour, un sourire s’était formé sur sa binette, rapidement suivi de ses yeux qui avaient roulés abusivement. Quel humour, Tristan, vraiment, avait-elle murmuré d’un profond sarcasme. Paroles qui ne faisaient qu’accentuer son énervement, qui bouillonnait à l’intérieur d’elle-même. Les coups allaient désormais être très brutaux, c’était une certitude.    
    Béatrice ne s’était pas intéressée plus que ça à l’homme qui se préparait, retirant tranquillement ses vêtements pendant qu’elle récupérait deux objets dans son sac, dont ses poings. Et elle s’était mise en position, au centre de la salle, installant seulement son gant gauche, laissant le droit tomber à terre. Entre-temps, Tristan l’avait rejointe, à moitié à poil, avec un regard mesquin. Et le voir ainsi l’irritait, encore une fois, profondément.    
    Qu'est-ce que tu dis d'ajouter une motivation supplémentaire au lieu de simplement de te défouler sur moi ? Si tu gagnes, je te laisse tranquille pendant deux semaines. Si je gagne, tu ne devras plus causer de problèmes. Pendant deux semaines. Mh ?
    Une simple proposition qui avait déformé le visage de la rousse en une grimace d’absurdité, observant son interlocuteur hausser nonchalamment les épaules, arquant un sourcil. Ahh, Béatrice sentait la connerie. Il essaie de te coincer, Béatrice, fait attention, se disait-elle psychologiquement face à lui. Il savait très bien qu’il allait gagner cet entraînement, et comme d’habitude ça l’agaçait. En fait, tout avait tendance à l’irriter avec lui. Il parle, elle est énervée. Il rigole, elle souhaite détruire la terre à la bombe nucléaire. Il l’approche, c’est la fin des haricots. Mais, elle ne comptait certainement pas le laisser gagner avec facilité. Car sa victoire, à elle, n’était pas cette bataille. Non, Béatrice souhaite bien faire naître dans son regard une flamme de fureur ; ce sera ça, sa victoire. Alors, elle avait accepté :    
    Me défouler sur toi me suffit bien assez, espèce d’égocentrique. Mais, j’imagine que pour un simple d’esprit comme toi, il te faut une motivation pour te donner à fond. C’est ton plein potentiel que je veux, alors j’accepte.
    Pourtant, brusquement, elle s’était approchée de lui. Assez proche pour qu’il puisse sentir son parfum, assez proche pour qu’elle puisse lui murmurer à l’oreille (sur la pointe des pieds), un sourire discernable dans sa voix (ce qui n’était pas bon signe) :
    Sache que je vais faire en sorte que ta soeur ne reconnaisse même plus cette petite frimousse qui t’appartiens. Je vais enfin te rendre l’apparence que tu mérites.
    Et, avant qu’elle ne se décide à reculer, Béatrice avait glissé dans le gant du jeune homme son protège-dent (elle comptait le vendre un bon prix aux fans de Tristan, adieu argent de poche). Sinon, sa conscience l’aurait assassinée.
    La bienveillance faite, elle avait installé son propre protège-dent — si bien moulé qu’elle pouvait même parler avec. Et finalement, son dernier gant. Puis, elle avait commencé à bouger.
    Elle avait commencé avec un jab du gauche, rentrant dans la zone de danger avec une action prédictible due à son caractère enflammé. Le poing droit en défense pour contrer un éventuel assaut — au niveau de sa tête. Puis, aussi rapidement qu’elle avait commencé, elle s’était reculée. Son mouvement suivant était quant à lui une feinte, elle avait feinté une droite — mais ne l’avait pas lancée dans sa totalité. Ce qu’elle espérait ? Qu’il profite de cette opportunité pour attaquer ses côtés, de cette manière elle lancerait un puissant direct du gauche (qu’elle avait déplacé dans son dos) en plein dans sa petite mâchoire durant le mouvement de son adversaire.   

    tw. violenceça commence à devenir sérieux, ou pas


    elle ne l'a même pas saluer, cette gueuse



    Dernière édition par Béatrice Rosenhart le Dim 27 Sep - 3:12, édité 1 fois
    Tristan Spellman
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    Message par Tristan Spellman Mar 8 Sep - 0:59



    always have and escape plan



    Ses mots acérés rebondissent sur la carapace de ton indifférence, tu les subis bien trop quotidiennement pour t'en soucier sérieusement. Terminant d'ajuster tes gants, tu ne sourcilles pas lorsqu'elle se retrouve à quelques centimètres seulement de toi, un air de défi imprégnant autant sa voix que son attitude, et qui transpire lentement dans l'atmosphère. Tu évites sa pique verbale d'un pas chassé mental, humant son parfum qui s'impose et chatouille tes narines. Tu souffles bruyamment du nez, par réflexe. Toi, un monstre ? Allons Béatrice, Tristan le sait déjà.

    ▬ Pour ça, faudrait déjà que t'aies l'allonge assez grande pour m'atteindre au visage. Et laisse ma sœur en dehors de ça.

    Tu lui dis sans même la regarder. D'un claquement de langue, tu cales ton protège-dent contre ton palais et rapproche tes poings de ta poitrine, analysant déjà le jeu de jambes de la rousse tout en déliant les tiennes par de petits sauts sur place.

    Comme elle, tu commences doucement, plus pour t'échauffer les muscles que réellement la ménager. Béatrice n'a pas besoin qu'on se soucie d'elle, tu le sais depuis votre premier combat dans cette salle. Tu encaisses sans broncher son premier coup et, ne la laissant pas reculer, tu la suis d'un vif pas en avant et lui envoies rapidement tes deux poings l'un après l'autre, vérifiant ses réflexes. Elle est concentrée, pour l'instant. Tu profites de sa feinte pour te replacer à al bonne distance et enchaines par un crochet du gauche en direction de sa tempe, la droite en défense serrée contre son attaque que tu sens venir. On commence à se connaître, Béatrice, tu peux faire mieux que ça. Tu plantes alors ton regard dans le sien, et d'un rapide pas croisé tu glisses à sa droite en pliant l'un de tes genoux ; ton poing part en direction de ses côtes sur son flanc le moins défendu.


    c'est pas facile la boxe jpp

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    Message par Béatrice Rosenhart Ven 11 Sep - 14:54


    feat.
    tristan
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    La différence entre elle et Tristan était particulièrement visible : ce dernier était plus grand, plus expérimenté dans le domaine, plus musclé et plus imposant que la jeune femme. Et Béatrice, même si elle ne voulait clairement pas se l’avouer, savait au fond d’elle qu’elle ne pourrait pas gagner ce combat sans une très bonne stratégie ; chose qu’elle pouvait faire croire avoir aisément, mais qu’elle n’avait nullement. Et elle avait beau encaisser ses deux premiers coups, avec des réflexes qu’elle travaillait d’arrache-pied, elle les ressentait quand même douloureusement résonner dans le reste de son corps. De plus, il s’avérait que Tristan la connaissait bien plus qu’elle ne le soupçonnait, profitant de sa feinte pour se replacer correctement et enchaîner avec un coup contre sa tempe, qu’elle avait à nouveau encaissé courageusement — mais, sans défense pour la protéger cette fois.
    C’était définitivement un échec.  
    La douleur avait illuminé ses yeux d’une flamme ardente, et pourtant si froide, conquérant son coeur d’une rage qu’elle transmettait avec honnêteté sur son visage, déformée par une grimace de souffrance. Car, malgré tous ses entraînements et ses combats libres, on ne s’habitue jamais à ressentir la douleur, on la supporte simplement comme toujours ; preuve que nous sommes en vie. Quant à ses prunelles océaniques, elles s’étaient plongées dans celle de son adversaire, notre demoiselle plus que jamais sur le qui-vive. Et avec rapidité, Tristan s’était glissé à sa droite avec un pas croisé impressionnant par son agilité, et alors qu’elle ressentait le coup contre ses côtes, Béatrice l’avait brusquement attrapé avant qu’il ne puisse se reculer ; effectuant un clinch. Sa main droite se positionnant derrière la nuque de Tristan pour effectuer une pression, forçant ce dernier à rester contre elle, pendant que son poing gauche donnait un puissant coup à son tour dans son estomac.
    Le sentais-tu, Tristan?
    Béatrice souhaitait être la meilleure, mais jamais elle n’avait gagné contre lui. Tristan a toujours été ce garçon qui l’empêchait de briller, finalement. Et surtout, il était toujours présent dans son quotidien pour lui mettre des bâtons dans les roues, il venait toujours lui prononcé des morales qu’elle haïssait plus que n’importe qui d’autre ; car ce n’était pas de lui qu’elle voulait entendre ces paroles. Béatrice avait toujours souhaité les entendre de la bouche de son père, ce même homme qui s’était remarié sans même se préoccuper des sentiments de sa fille. S’était-il véritablement un jour préoccupé d’elle? Qu’elle essaie d’être la meilleure, qu’elle soit la personne avec le plus de problèmes dans cette école, ça ne changeait rien au final. Béatrice n’avait toujours pas cette impression d’exister à ses yeux. Et les lettres qu’il recevait finissaient probablement à la poubelle sans même qu’elles soient ouvertes.  
    Alors, n’avait-elle pas d’autre choix que de s’imposer.
    Est-ce que tu le ressent dans ses coups?
    Sa haine du monde entier.


    Béatrice avait ouvert sa bouche, et sa voix (qui trahissait ses sentiments intérieurs, amer) avait de nouveau résonné entre eux deux, alors qu’elle tentait de le garder contre lui, son bras gauche cette fois dans le dos du jeune homme, pendant que la droite maintenait toujours une pression contre sa nuque :
     — Et pourquoi on ne parlerait pas de ta soeur, hein? Vu que le sujet semble te tenir à coeur. De toute façon, quelle honte pour Iseult de faire partie de la famille Spellman. Ben oui, après tout, à cause de toi, elle possède cette étiquette de monstre sur son front également. Pfft, elle avait pouffé d’un rire mauvais, mais factice (car elle n’avait aucune envie de rire en réalité). Qui voudrait porter le nom de Spellman, après tout? Maudite famille, pourrie jusqu’à la moelle. Il n’y a que la vérité qui blesse finalement, et vous êtes particulièrement détestables, autant le frère que la soeur, probablement est-ce votre véritable malédiction de n’avoir aucune race, à vous préoccuper seulement de vos petites personnes. Car c'est bien l'image que vous donnez, et jamais à mes yeux tu n'as paru sincère dans tes démarches.
      

    tw. violence... je suis sceptique. rien n'est facile dans cette situation.



    Dernière édition par Béatrice Rosenhart le Dim 27 Sep - 3:13, édité 1 fois
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    Message par Tristan Spellman Dim 13 Sep - 15:08



    always have and escape plan



    Sa main s’agrippe à ta nuque, et son poing se heurte contre ton estomac. Souffle coupé, tu baisses encore les genoux, plié par son coup. Ton visage à hauteur du sien. Tu la fixes avec détermination, cherchant dans son regard. Qu'est-ce que tu veux Béatrice ?

    Ce qu'elle veut, Béatrice, c'est te faire du mal. Mais tu le sais. Ça se voit dans ses yeux. En cet instant, elle ne vit que pour ça. Ça brûle, ça hurle dans ses prunelles brillantes de haine. Tu serres les dents. Tu ne peux pas laisser quelqu'un souffrir comme ça, ce n'est bon pour personne. Béatrice cause le malheur autour d'elle, et ça t'énerve. Ça t'énerve parce que tu sais qu'elle peut s'en passer, qu'elle aime être gentille, rendre service. Mais elle ne veut pas ouvrir les yeux. Peu importe le nombre de fois que tu répètes ton discours, peu importe que tu restes calme, attentif, réservé, chaleureux. Elle ne veut rien entendre.

    Une fois de plus, elle crache son venin en plein dans ta figure. Insulte ce qui passe à sa portée, s'approprie ta vie et ton nom comme si elle les connaissait. Parle de ta chère petite sœur. Tu sais qu'elle t'acceptes. Tu sais qu'elle tient à toi. Tu le sais. Mais Béatrice est ce genre de personnes chaotiques qui aime semer le doute dans les esprits des gens qui souffrent déjà. Elle doit le voir sur ton visage, qu'elle t'irrites, que ta seule envie, c'est de l’assommer d'un coup de tête. Tu fermes si fort la mâchoire pour ne pas lui hurler de la fermer que t'en a mal aux dents. Maudite famille. Ça c'est bien dit. Si tu pouvais changer de nom, tu le ferais. Tu donnerais tout pour recommencer depuis le début. Mais on n'a qu'une seule famille, et même si tu méprises la tienne, tu n'as pas le choix. Seulement de ma petite personne ...?

    Ça suffit. Serrant le poing dans ton gant tu prends appuies sur ta jambe pliée pour lui asséner un uppercut dans le menton, suivi immédiatement par un puissant coup d'épaule pour te dégager. Tu reprends de la hauteur, main gauche sur ton ventre, essoufflé. Tu te plies en quatre pour les autres, pour les accompagner. Dans leurs tristesses, leurs colères, leurs problèmes, tu donnes tout. Parce que tu veux offrir ce que tu n'as pas le droit d'avoir, tu veux que les autres profitent de leur vie et de tous ses soucis qui la rende si unique.

    Tu regardes Béatrice reprendre ses appuis et crache ton protège-dents à ses pieds. La colère monte dans ta voix, de plus en plus puissante. ▬ Qu'est-ce que tu cherches à faire au juste Béatrice ? HEIN ? Pourquoi t'agis comme ça ? Ça t'fait plaisir, de faire souffrir les autres ? Tu te rapproches d'un pas rapide qui fait trembler le sol et lance ton poing vers son visage. ▬ Je ne crois pas ! Les sourcils froncés, tu fais un pause. Tu inspires. ▬ Hier soir tu es entrée dans ma chambre et je t'ai vu sourire à Maxime, lui apporter du réconfort et de la chaleur. Tu ne préfères pas sourire aux autres, plutôt qu'hurler sur tout l'monde?! J'le vois qu't'aimes ça, comme si tu voulais sourire plus. Qu'est-ce que ça t'énerves, de la voir gacher toutes ses relations comme ça, d'agir comme un enfant têtu qui est méchant juste parce qu'on lui appris qu'être gentil était une faiblesse. Tu avances encore vers elle, la faisant reculer, et frappe sans retenir ta force, ne visant plus particulièrement. Tu grondes. ▬ ALORS POURQUOI T'ES CONSTAMMENT EN COLÈRE, HEIN?! Tu stoppes après ton dernier coup, essuyant tes tempes en reprenant ton souffle. Sans jamais la quitter des yeux. ▬ Moi je pense que c'est contre toi-même que t'es énervée. Ou peut-être que t'es comme moi, qu'il y a quelqu'un que tu détestes mais que tu ne peux rien n'y faire. Alors tu déverses toute ta rage sur le monde. Ta voix se fait plus douce, tu soupires en secouant la tête, baissant les bras. ▬ Je suis passé par là, il ne faut pas faire ça Béatrice, ça n'arrange rien.


    il grogne

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    Message par Béatrice Rosenhart Jeu 17 Sep - 21:57


    feat.
    tristan
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    Tout s’était déroulé si vite, son corps avait violemment percuté le plancher verni du gymnase, son épaule droite (la première partie de son corps à toucher le sol) encaissait la chute pendant que son bras protégeait sa tête — complètement sonnée par l’uppercut. D’entre ses lèvres s’évadait une plainte de douleur, qui finissait par mourir dans le fond de sa gorge. Et ses yeux se remplissaient de liquide, larmes causées par la souffrance. Pourtant, elle reprenait ses appuies en entrouvrant ses yeux, observant son adversaire avec une profonde haine (comme d’habitude finalement).
    Et à ses pieds, le protège-dent de Tristan avait été projeté.
    Das ist wirklich widerlich, parvenait-elle à prononcer avec dégoût, sentiment discernable dans sa voix. Et, c’est à la suite de ses paroles qu’elle s’était redressée sur ses jambes, titubant légèrement. Avant que la vague de colère ne finisse par s’abattre sur sa personne, la plongeant dans une satisfaction qu’elle ne parvenait pas à contenir. Béatrice avait gagné, elle avait obtenu cette étincelle d’excitation, et cela valait bien la création d’un sourire sur son visage fatigué. Les questions s’étaient brusquement mises à affluer à son encontre, de sa voix dure et puissante. Et notre demoiselle ne prendrait pas le temps, ni le plaisir d’y répondre. Elle savait déjà quoi lui cracher au visage.
    Pourtant, elle n’en avait pas eu le temps. Tristan s’était rapidement approché de sa personne, plongeant le regard de la rousse dans une inquiétude profonde. La raison n’était pas son acte plutôt brusque, mais le fait que la terre avait tremblé sous son pas. Quelque chose s’était mis à clocher, brusquement, dans son esprit. Et automatiquement, elle avait laissé son corps esquiver vers l’extérieur, sentant son poing frôler son visage, frôler ses cheveux.
    Est-ce que t’essaies de m-
    Je ne crois pas !
    Oof? Pendant l’espace d’une seconde, elle s’était sentie comme une gamine devant son père, fou de rage, qui ne lui laissait pas le temps de s’expliquer. Et la profondeur de sa voix l’avait pétrifié sur place, profitant de la pause de son adversaire pour se repositionner ; droite. Et silencieuse, pour une fois. Béatrice observait simplement, attendant la suite de ses paroles.
    Hier soir tu es entrée dans ma chambre et je t'ai vu sourire à Maxime, lui apporter du réconfort et de la chaleur. Tu ne préfères pas sourire aux autres, plutôt qu'hurler sur tout l'monde?! J'le vois qu't'aimes ça, comme si tu voulais sourire plus.
    Et c’est une grande déception qui avait assiégé Béatrice.
    Si grande était-elle que cette dernière ne put s’empêcher de sourire amèrement, baissant son regard de désappointement. Il aurait pu la prendre par les sentiments, si seulement il avait su mieux manier ses mots. Mais, sa déception fût de courte durée, son regard océanique s’était rapidement redressé sur son adversaire qui avançait vers elle, la forçant à reculer. C’était la méfiance qui naissait en elle, sentant que quelque chose allait se produire.
    Et ça n’avait pas loupé.    
    Il avait frappé sans même avoir visé, de toute sa force.
    Et elle avait particulièrement souffert, Béatrice.
    ALORS POURQUOI T'ES CONSTAMMENT EN COLÈRE, HEIN?!
    MAIS, À QUOI TU JOUES ARSCHLOCH?!
    Ah.
    Il avait enfin cessé.
    Les jambes ne pouvant plus supporter son propre poids, Béatrice s’était effondrée. Sur son visage, plus aucun sourire n’était visible. Et, parfois, c’était la douleur qui crispait ses traits, brisant son expression fatiguée, épuisée des assauts lunatiques de son délégué.  
    Moi je pense que c'est contre toi-même que t'es énervée. Ou peut-être que t'es comme moi, qu'il y a quelqu'un que tu détestes mais que tu ne peux rien n'y faire. Alors tu déverses toute ta rage sur le monde.
    La tonalité pourtant douce du jeune homme ne rassurait guère l’adolescente, qui s’attendait désormais absolument à tout. Et, les muscles toujours contractés, elle observait chacun de ses mouvements avec attention.
    Je suis passé par là, il ne faut pas faire ça Béatrice, ça n'arrange rien.
    C’est bon? Je peux parler, maintenant? T’as fini? Putain de lunatique, avait-elle craché, son regard fusillant avec haine son interlocuteur. Si ses yeux pouvaient tuer, Tristan serait déjà mort une centaine de fois.
    Et c’est immédiatement à la suite de ses paroles qu’elle s’était relevée, tendant sa main doucement vers lui pour lui signaler qu’elle prenait une pause, ou du moins elle espérait pouvoir le faire. Béatrice avait finalement trouvé le point sensible de Tristan, et pour rien au monde elle ne laisserait passer cette chance:
    Et toi, qu’est-ce que tu cherches à faire au juste? Grossir ton égo en disant que Béatrice s’est calmé grâce à toi? Je pensais que les paroles sur ta soeur te blesseraient, mais finalement ce sont les paroles sur ton égo qui le font. Qu’est-ce que j’avais dit, déjà? Ah oui, que tu te préoccupais seulement de ta petite personne. Et je me suis pris un sacré coup. Pourtant, tu aides les autres pour te glorifier toi-même ou pour te rassurer sur ta propre personne, je me trompe? Tu es vraiment de la pire race possible, détestable. Et tu es notre délégué, hein? Quelle immense blague!
    À son tour, sa voix se haussait et résonnait dans la pièce, avec toute sa rancoeur contenue dedans. D’un geste, elle avait tourné les talons pour se diriger vers son sac, se débarrassant de son gant droit afin de retirer son protège-dent, qu’elle rangeait dans une boîte.  
    Oh d’ailleurs, était-ce de la jalousie que j’avais perçue dans tes paroles? Peut-être que tu souhaitais un chocolat chaud également, hier soir. Mais, vois-tu, je suis une personne bienveillante. Le chocolat, ce n’est pas bon pour LES CHIENS. C’est TOXIQUE, avait-elle craché à nouveau, attrapant la bouteille d’eau dans sa main droite, s’abreuvant par la suite.
    Puis, elle avait repris :
    Mais, tu te trompes. J’ignore pourquoi tu possèdes une si bonne image de moi. Mais, tu te fais des films, Tristan. Il est vrai que je suis gentille envers Maxime ; c’est que je l’aime simplement. Et les personnes que j’apprécie, je veux qu’elles se sentent différentes des autres, tu vois. Ce n’est simplement pas le cas avec tout le monde, et il arrive même que parfois ça explose avec les personnes que j’aime. C’EST LA VIE.
    Brusquement, elle s’était à nouveau tournée vers lui.
    Et énergiquement ses pas l’avaient amenée face à lui.
    et jamais, commençait-elle en plongeant son regard dans celui de son interlocuteur, donnant un coup de poing dans son torse à chaque fois qu’elle haussait la voix. JAMAIS, je ne serais sympathique avec une personne aussi hypocrite que toi. JAMAIS, je ne serais comme toi. Je veux dire, es-tu heureux comme tu es, Tristan? Bien sûr que non, j’en suis persuadée. Alors, je préférai MOURIR plutôt que te ressembler. Parce qu’au final, la personne qui se déteste le plus ici, la personne en colère contre soi-même, c’est toi non?
    Elle aurait pu sourire à la fin de ses paroles.
    Elle aurait pu rire, d’un rire hargneux.
    Paraître fière pour cette avalanche de paroles blessantes.
    Mais, la seule chose qui était visible au final, c’était cette expression sur son visage.
    l'amertume.
    Ungeheuer, avait-elle finalement prononcé avec dégoût.
      

    tw. violence... j'ai rien à dire, j'ai le coeur en morceaux.



    Dernière édition par Béatrice Rosenhart le Dim 27 Sep - 3:13, édité 1 fois
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    Message par Tristan Spellman Lun 21 Sep - 1:04



    always have and escape plan



    Un instant, tu te demandes si tu n’y es pas allé un peu trop fort. Mais tu resserres les poings. Non. Béatrice ne fonctionne avec rien d’autre que la violence. Tu le vois dans ses yeux, tu le sens dans sa respiration, tu as beau dire tout ce que tu veux, jamais elle ne t’écoutera réellement. Tu la laisses se relever et lui accordes sa pause d’un pas de recul. Pour toi, le combat est terminé. Si tu te bats encore, ça pourrait mal tourner. À la façon dont la force coule dans tes veines, tu sais que la lune est entrain de se lever.

    Un hoquet perturbe ta respiration. À la colère vient immédiatement se mêler une angoisse familière. ▬ Non… Tu essayes de te rassurer dans ton propre esprit. Ce n’était qu’un simple hoquet, tout va bien. Mais un nouveau spasme secoue ton diaphragme. Tu essayes de te reconcentrer sur les paroles de Béatrice pour ne pas te laisser gagner par la panique mais… mais… Tu écoutes sa tirade, les yeux fermés, les dents serrés par l’exaspération. Combien de fois tu vas devoir tenter de lui expliquer que sa vie ne peut pas se dérouler comme ça pour toujours. Que tôt ou tard, ça lui reviendra dans la face, c’est comme cracher face au vent.

    Mais Béatrice ne crache que du venin, dans lequel tu vas bientôt te noyer. Le hoquet continue, chaque fois un peu plus fort, chaque fois un peu plus douloureux. Précipitamment, tu fais quelques pas en arrière alors qu’elle s’approche, enlevant tes gants pour porter tes deux mains sur ta poitrine. Lentement, tu tentes de respirer. Profondément. Ferme ta gueule Béatrice. Tu inspires, tes yeux sondant le vide en paniquant. Calme toi, calme toi. Elle en rajoute, encore, sur toi. Ses poings frappent ton torse. Elle ne comprends pas, elle ne peux pas te juger comme elle le fait, elle ne sait rien de la douleur de la mort, ni comme tu l'aurais préférée à n'importe quoi autrefois. Tu baisses la tête brusquement dans sa direction, grimaçant ▬ TAIS TO -aAh- ! Tu te tiens la gorge, les yeux fermés par la douleur. ▬ … L’air ne passe plus. Trop tard. Elle a raison. Tu te détestes Tristan. Tu détestes ton incompétence. Mais pas autant que tu détestes cette maladie qui te ronge la chair. La Lune et la Rage t'ont rendu fou.

    Tu plonges ton regard affolé dans celui de Béatrice et tente de la prévenir, mais aucun son ne se glisse hors de tes lèvres. Ta mâchoire se disloque dans un affreux craquement d’os. L’espace d’un instant, l’air circule à nouveau. Tu prends une inspiration inespérée et crie d’une voix gutturale. ▬ RreukKuLe... bé-BEATRRISS !! Ton souffle s’éteint et se termine en un long cri monstrueux.

    Lorsque tes yeux maintenant jaunes se posent une nouvelle fois sur elle, leurs pupilles se fendent. Et tu peux voir très nettement ta proie. La terreur déformer son visage. L’odeur alléchante de sa peur souiller ses vêtements. Dans un dernier geste d’humanité une main griffue et ensanglantée vient cacher son visage à la mâchoire déformée. Reprends. Ton calme. Mais une seconde voix résonne dans ton crâne. Comme un tambour, comme une chose qui voudrait exploser. Mange la. Manger. La Faim. J’ai faim. Manger. Elle. La Colère t’ordonne. La Faim te guide. Tu cries, tu hurles que non, tu ne veux pas lui faire de mal. Mais tu n’as plus que la voix d’un monstre.

    Elle est là, figée devant toi. Tu as réussi à reculer mais pas à détourner les yeux. Les épaules voûtées, les jambes pliées, même recroquevillé ainsi sur toi-même tu fais maintenant le double de sa taille. Et le silence règnerait entre vous deux, si tu n’étais pas entrain de gronder, de grouiller. Tu sens ton poing se fermer. Non. Tes mollets se tendre. Fuis Béatrice. Et l’impulsion de tes pieds déchire le tatami quand tu t’élances sur ce qui n’est devenu qu’une proie frêle. La pauvre jeune fille se prend ton coup de plein fouet dans les côtes et tu perçois leurs craquements. Tu entends aussi son souffle qui se coupe lorsqu’elle percute le mur du gymnase. L’odeur du sang chatouille délicieusement tes narines. La Colère a frappé. Par pitié. La prochaine fois, ce sera la Faim.


    ça fait mal


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