feat.
tristan
spellman
tristan
spellman
Entourée par son reflet dans les miroirs, Béatrice ne quitte pas des yeux ses mouvements renvoyés par son image. Le regard tourné vers l’avenir, elle observe son corps, voit si elle n’a pas des points à améliorer pendant ses enchaînements et tente de percevoir les failles en visualisant un adversaire imaginaire. C’est ainsi qu’elle réfléchit, Béatrice. C’est ainsi que ses pensées s’entrechoquent pour créer diverses tactiques, être prête à toutes éventualités. Ainsi, ses actes se transforment et la demoiselle change diverses choses ; tente, réessaie ; elle modifie sa position initiale, mettant l’emphase sur différents muscles, répartissant son poids entre ses jambes. Et, elle jab. Et, elle bouge. L’intégralité de son corps se met à manoeuvrer ; la partie supérieure suit la partie inférieure ; privilégiant la souplesse, privilégiant les mouvements plutôt que sa position défensive : le dynamisme faisant tout.
Ce n’est qu’après une quinzaine de minutes qu’elle secoue ses membres, avant de recommencer. Et elle reprend son jeu de jambes à nouveau, maîtrisant ses petits pas. Et elle tente de lancer son direct du bras avant à différents moments de son élan, au lieu d’essayer de forcer le coup. Béatrice essaie de trouver une façon naturelle de faire la manoeuvre pour son corps, que ce dernier s’adapte et s’habitue ; que son coup vienne naturellement lors du combat.
Pour finalement s’arrêter, respirant calmement et profondément. Son regard océanique se concentre sur ses bandes rouges, entourant ses mains. La respiration contrôlée, elle secoue ses membres à nouveau.
Et change d’exercice.
C’est trois ou quatre punchs qu’elle compose à la suite, avant de tester sa fluidité en continuant avec des esquives. Forçant la demoiselle à travailler son jeu de jambes avec trois, quatre petits pas, reculant à l’aide de son avant-pied. Et elle répète encore, et toujours. Elle travaille et reproduit les mouvements qu’elle use durant les combats, dans l’espoir de l’ancrer en elle bien plus profondément que dans sa chaire.
Un automatisme, voilà ce qu’elle souhaite.
C’est avec le regard toujours centré sur son reflet que l’helvelle finit par se demander si elle ne pourrait pas améliorer d’avantages de choses. Alors, un seul mot traverse ses lèvres, et c’est son timbre de voix froid et dur qui se met à résonner dans l’enceinte du bâtiment :
— Tristan.
Aucun sourire n’était visible sur son visage, uniquement un regard rempli d’hostilité à l’égard du jeune homme qu’elle voyait dans le miroir. Pivotant sur ses chaussures de boxe (qu’elle a d’ailleurs payé une fortune), c’est avec des mouvements gracieux mais déterminés qu’elle se dirige vers lui, attrapant une bouteille d'eau au passage dans sa main droite.
À quelques mètres de lui, elle ouvre ladite bouteille.
Et asperge ledit partenaire d’eau.
— Allez, le chien mouillé, bat toi contre moi.
Sur ces belles paroles, elle pose la bouteille et attrape ses gants, car seulement un bandage croisé était présent sur ses poings.
— Je t'interdis de te défiler. C’est seulement dans cet endroit que j’accepte d’entendre tes leçons, seulement dans cet endroit que ta voix ne me donne pas la nausée. Alors viens, on fait un sparring.
Un sparring, oui. De base.
Ce n’est qu’après une quinzaine de minutes qu’elle secoue ses membres, avant de recommencer. Et elle reprend son jeu de jambes à nouveau, maîtrisant ses petits pas. Et elle tente de lancer son direct du bras avant à différents moments de son élan, au lieu d’essayer de forcer le coup. Béatrice essaie de trouver une façon naturelle de faire la manoeuvre pour son corps, que ce dernier s’adapte et s’habitue ; que son coup vienne naturellement lors du combat.
Pour finalement s’arrêter, respirant calmement et profondément. Son regard océanique se concentre sur ses bandes rouges, entourant ses mains. La respiration contrôlée, elle secoue ses membres à nouveau.
Et change d’exercice.
C’est trois ou quatre punchs qu’elle compose à la suite, avant de tester sa fluidité en continuant avec des esquives. Forçant la demoiselle à travailler son jeu de jambes avec trois, quatre petits pas, reculant à l’aide de son avant-pied. Et elle répète encore, et toujours. Elle travaille et reproduit les mouvements qu’elle use durant les combats, dans l’espoir de l’ancrer en elle bien plus profondément que dans sa chaire.
Un automatisme, voilà ce qu’elle souhaite.
C’est avec le regard toujours centré sur son reflet que l’helvelle finit par se demander si elle ne pourrait pas améliorer d’avantages de choses. Alors, un seul mot traverse ses lèvres, et c’est son timbre de voix froid et dur qui se met à résonner dans l’enceinte du bâtiment :
— Tristan.
Aucun sourire n’était visible sur son visage, uniquement un regard rempli d’hostilité à l’égard du jeune homme qu’elle voyait dans le miroir. Pivotant sur ses chaussures de boxe (qu’elle a d’ailleurs payé une fortune), c’est avec des mouvements gracieux mais déterminés qu’elle se dirige vers lui, attrapant une bouteille d'eau au passage dans sa main droite.
À quelques mètres de lui, elle ouvre ladite bouteille.
Et asperge ledit partenaire d’eau.
— Allez, le chien mouillé, bat toi contre moi.
Sur ces belles paroles, elle pose la bouteille et attrape ses gants, car seulement un bandage croisé était présent sur ses poings.
— Je t'interdis de te défiler. C’est seulement dans cet endroit que j’accepte d’entendre tes leçons, seulement dans cet endroit que ta voix ne me donne pas la nausée. Alors viens, on fait un sparring.
Un sparring, oui. De base.
tw. violenceon va commencer gentiment hein
désolée pour la piètre qualité btw, i love you
Dernière édition par Béatrice Rosenhart le Dim 27 Sep - 3:12, édité 1 fois