family matter
ft. les cadwalladerEn vrai, Robin, t'avais pas vraiment envie d'être là. Ca faisait quoi, une semaine depuis Halloween? Depuis qu'elle t'avais salement largué? Depuis que vous aviez décidé de "rester juste amis"? T'avais prit ça avec le sourire, parce que t'avais pas le choix. Après tout, c'était toi qui lui avait dit que c'était pas grave si ça marchait pas. C'était toi, qui avait joué cette carte au premier jour. Mais c'était aussi toi, qui t'étais déraisonnablement attaché. Qu'on se le dise, oui, t'étais déjà amoureux. Mais les deux mois que vous aviez passé ensemble n'avaient fait qu'accentuer ton affection, et il serait pas tout à fait faux de dire que t'étais devenu dépendant de l'attention que tu reçevais de Prudence, et de votre nouvelle proximité.
Et tu te sentais absolument nul, de penser plus à ça, qu'à la disparition de ton propre frère. Le jeune vampire avait comme disparu de la surface d'Hellébore cette même nuit, et n'était toujours pas réapparu depuis. Si tu ne craignais pas pour sa santé, étrangement, tu ne pouvais t'empêcher de penser que quelque chose devait aller vraiment de travers, pour qu'il fuit de la sorte. Son comportement depuis la fête de Septembre était, disons-le, assez inhabituel, mais tu avais du mal à croire qu'il soit dégradé au point de partir sans laisser de trace.
Alors, oui, la dernière chose que t'avais envie de faire c'était de sortir de ta couette un samedi matin, et de constater son absence à la réunion familiale mensuelle. De rencontrer le regard moqueur d'Eira, qui aurait probablement son mot à dire sur ta séparation. Et de prétendre que tout va bien devant Dalhia, parce qu'elle est trop proche de ton ex pour ne pas lui dire si tu te laisses aller en sa présence. Pourtant, t'étais bien là, installé au Bosquet, les bras croisé, la tête enfoncée dans ton sweat rose, et les talons ramenés sur le bord du fauteuil dans lequel tu t'étais lourdement laissé tomber. Ton visage laissait clairement transparaître ton entousiasme, et on devinait à tes cernes que tu n'avais même pas pris la peine de maquiller que c'était définitivement pas ta semaine. A vrai dire, pas ton mois, mais on reparlera de ça plus tard.
Vous savez quoi?
Tu lances la conversation avec un évident agacement dans ta voix. C'est rare de le distinguer dans ta façon de parler, toi qui te veux toujours si agréable. Mais il y a trop de choses, vraiment, pour que tu joues ton rôle comme tu le devrais.
Je propose qu'on fasse comme si c'était pas une réunion de crise, parce que si on parle de ce qui s'est passé la semaine dernière plus de dix minutes, je crois que je vais m'en aller, et j'ai pas envie de rajouter une couche de malaise à ce qu'on doit déjà tous ressentir.
Ton regard se tourne d'Eira à Dalhia, puis de Dalhia à Eira. L'absence de Naveen ne te surprend pas vraiment, même si tu aurais aimer voir le rayon de soleil Cadwallader. Sa présence rassurante n'aurait probablement fait de mal à personne. Mais les absents ont toujours tors, et c'était pas toi qui allait arranger les choses aujourd'hui. Suffit de voir comment tu t'adressa à ta cadette.
Du coup Eira, je te laisse cinq minutes pour te moquer de moi, avant qu'on passe à autre chose, hm?
Et tu te sentais absolument nul, de penser plus à ça, qu'à la disparition de ton propre frère. Le jeune vampire avait comme disparu de la surface d'Hellébore cette même nuit, et n'était toujours pas réapparu depuis. Si tu ne craignais pas pour sa santé, étrangement, tu ne pouvais t'empêcher de penser que quelque chose devait aller vraiment de travers, pour qu'il fuit de la sorte. Son comportement depuis la fête de Septembre était, disons-le, assez inhabituel, mais tu avais du mal à croire qu'il soit dégradé au point de partir sans laisser de trace.
Alors, oui, la dernière chose que t'avais envie de faire c'était de sortir de ta couette un samedi matin, et de constater son absence à la réunion familiale mensuelle. De rencontrer le regard moqueur d'Eira, qui aurait probablement son mot à dire sur ta séparation. Et de prétendre que tout va bien devant Dalhia, parce qu'elle est trop proche de ton ex pour ne pas lui dire si tu te laisses aller en sa présence. Pourtant, t'étais bien là, installé au Bosquet, les bras croisé, la tête enfoncée dans ton sweat rose, et les talons ramenés sur le bord du fauteuil dans lequel tu t'étais lourdement laissé tomber. Ton visage laissait clairement transparaître ton entousiasme, et on devinait à tes cernes que tu n'avais même pas pris la peine de maquiller que c'était définitivement pas ta semaine. A vrai dire, pas ton mois, mais on reparlera de ça plus tard.
Vous savez quoi?
Tu lances la conversation avec un évident agacement dans ta voix. C'est rare de le distinguer dans ta façon de parler, toi qui te veux toujours si agréable. Mais il y a trop de choses, vraiment, pour que tu joues ton rôle comme tu le devrais.
Je propose qu'on fasse comme si c'était pas une réunion de crise, parce que si on parle de ce qui s'est passé la semaine dernière plus de dix minutes, je crois que je vais m'en aller, et j'ai pas envie de rajouter une couche de malaise à ce qu'on doit déjà tous ressentir.
Ton regard se tourne d'Eira à Dalhia, puis de Dalhia à Eira. L'absence de Naveen ne te surprend pas vraiment, même si tu aurais aimer voir le rayon de soleil Cadwallader. Sa présence rassurante n'aurait probablement fait de mal à personne. Mais les absents ont toujours tors, et c'était pas toi qui allait arranger les choses aujourd'hui. Suffit de voir comment tu t'adressa à ta cadette.
Du coup Eira, je te laisse cinq minutes pour te moquer de moi, avant qu'on passe à autre chose, hm?
notes: j'écris en powder blue
merci meri