Cela faisait quelques semaines que j'étais arrivé en ces lieux. Je commençais à me familiariser avec ces locaux qui pourtant m'avaient été si familiers durant mon adolescence. Peut être un peu trop. J'avais passé tant de temps dans la bibliothèque, seul ou accompagné. J'avais été si souvent dans ces couloirs, souvent bien accompagné, surtout à la fin de ma scolarité. Je soupirais en y repensant, pourquoi avais-je décidé de revenir ici ? Pour me retrouver et si possible retrouver ma joie. Je me considérais sans famille, sans attaches, à part celle ci. C'était ma raison, mais en arpentant les couloirs pour me rendre à la bibliothèque, je me rendais compte que ça faisait bien plus de mal que de bien d'être ici.
Une fois la bibliothèque ouverte, je ne m'installais pas derrière mon bureau. Ce que j'aimais dans ce travail, comme dans celui de libraire, c'était qu'il fallait arpenter régulièrement les rayons, et puis il y avait le contact avec les livres, c'était toujours mieux que le contact humain. Je voulais toujours ranger à ma manière, mais les élèves ne s'y retrouveraient pas, donc je passais toujours le début de ma journée à regarder comment tout était organisé. En soit, ce n'était pas illogique, mais différent de ce que j'avais fait dans ma librairie. Après j'avais trop de livres non magiques dans mon ancienne librairie pour pouvoir faire une comparaison.
Puis, alors qu'il y avait eu des élèves qui avaient fait des retours, je me dis qu'il fallait que je range un peu. Mais avant, je fis un dernier tour avec les nouveautés que je mettais en rayon. Je n'utilisais presque jamais la magie, donc pas de lévitation, pas d'allègement du poids des livres … Je faisais tout à la manière humaine.
Du coup, il m'arrivait parfois de faire quelques gaffes. ET aujourd'hui n'échapperait pas à la règle. Un gamin qui avait laissé traîner son crayon, c'était si rapide. Surtout quand on a une pile qui dépassait presque son visage devant soi, et qu'en plus on observait les gamins qui s'étaient installés pour travailler. J'avais remarqué le jeune homme aux cheveux roses. Il venait souvent pour étudier. Mais je n'eus le temps de penser plus.
Mon pied ripa sur le crayon …
Ma pile valdingua …
Je réussis à ne pas tomber mais ce ne fut pas le cas de la plupart des livres que je portais.
Et je n'eus pas le temps de réaliser que la majorité des livres se retrouvaient par terre. Un juron discret, juste murmuré. Je n'aimais pas faire tomber les livres, ils m'étaient plus précieux que les humains actuellement.
Une fois la bibliothèque ouverte, je ne m'installais pas derrière mon bureau. Ce que j'aimais dans ce travail, comme dans celui de libraire, c'était qu'il fallait arpenter régulièrement les rayons, et puis il y avait le contact avec les livres, c'était toujours mieux que le contact humain. Je voulais toujours ranger à ma manière, mais les élèves ne s'y retrouveraient pas, donc je passais toujours le début de ma journée à regarder comment tout était organisé. En soit, ce n'était pas illogique, mais différent de ce que j'avais fait dans ma librairie. Après j'avais trop de livres non magiques dans mon ancienne librairie pour pouvoir faire une comparaison.
Puis, alors qu'il y avait eu des élèves qui avaient fait des retours, je me dis qu'il fallait que je range un peu. Mais avant, je fis un dernier tour avec les nouveautés que je mettais en rayon. Je n'utilisais presque jamais la magie, donc pas de lévitation, pas d'allègement du poids des livres … Je faisais tout à la manière humaine.
Du coup, il m'arrivait parfois de faire quelques gaffes. ET aujourd'hui n'échapperait pas à la règle. Un gamin qui avait laissé traîner son crayon, c'était si rapide. Surtout quand on a une pile qui dépassait presque son visage devant soi, et qu'en plus on observait les gamins qui s'étaient installés pour travailler. J'avais remarqué le jeune homme aux cheveux roses. Il venait souvent pour étudier. Mais je n'eus le temps de penser plus.
Mon pied ripa sur le crayon …
Ma pile valdingua …
Je réussis à ne pas tomber mais ce ne fut pas le cas de la plupart des livres que je portais.
Et je n'eus pas le temps de réaliser que la majorité des livres se retrouvaient par terre. Un juron discret, juste murmuré. Je n'aimais pas faire tomber les livres, ils m'étaient plus précieux que les humains actuellement.