arlie baudelaire
surnom ;
Perleâge et date de naissance ;
16 ans — 16 février 2004origine ;
Anglaise et Russe par son père, Française par sa mère.ascendance ;
Ascendance humaine, maudite par le Troisième oeil — héritage de sa grand-mère biologique, la sorcière Machenka.genre ;
Femmeorientation sexuelle ;
Bisexuelle, mais elle ne se préoccupe pas tant de la romance.maison ;
Les Sureaux.année d'études ;
Sixième année.depuis ;
Six ans — Ambrose vient la chercher à ses dix ans.options choisies ;
Divination et Langue des esprits.son impression sur ambrose ;
“Elle ne sait pas quel est cet homme étrange — elle le croit être un voeu, elle le veut être un miracle — mais elle sait ce qu’elle doit lui dire, « Oui, je veux venir avec toi. ».”arlie est reconnaissante d'avoir croisé le chemin d'Ambrose. elle l'admire, l'imagine être un grand frère attendrissant.
son avis sur la magie ;
Elle n'a jamais vraiment ignoré son existence bien qu'elle ne l'ait apprise réellement que par Ambrose — il n'a fait que confirmer ce qu'elle pressentait. Elle est en paix avec ses capacités et s'applique autant qu'elle peut dans sa scolarité malgré ses visions parfois envahissantes.avatar ;
Marnie — Souvenirs de Marnie (Studio Ghibli)animal totem ;
Chat Persansigne astrologique ;
Verseaucatalyseur ;
Ses mainsmatière favorite ;
Astronomiefamilier ;
/particularités physiques ;
Elle a de grands yeux ronds emprunts de rêve et d'absence, des pommettes marquées et un sourire curieux. Si son regard est souvent vagabond, il peut parfois sembler défiant.sa façon de porter l'uniforme ;
Chemises à manches bouffantes, souvent pastel, longues jupes épaisses, pantalons sombres aux jambes larges, très souvent des collants de laine blanche ou crème, et des babies noires cirées. Elle accompagne ses tenues de rubans de satin ou de velours, toujours assortis à ses chemisiers, noués autour de ses poignets, ses chevilles ou son cou.groupe sanguin ;
AB+tics et manies ;
Elle est tête en l’air, a tendance à se perdre dans ses pensées, elle ne regarde jamais devant elle mais évite (le plus souvent) les obstacles. Elle tripote ses rubans quand elle s’ennuie, s’amuse à les entortiller autour de ses doigts. Elle ne peut s’empêcher d’hocher la tête quand on lui parle et ouvre souvent la bouche pour ne rien dire. Elle fredonne des airs mélodieux quand elle est seule — et parfois quand elle ne l'est pas.passions ;
Elle observe le ciel, les étoiles, lit et joue de la musique. Il lui arrive parfois de danser quand elle est seule, mais elle ne pratique plus le ballet sérieusement. Elle aime la cuisine et la pâtisserie mais ne supporte pas de nettoyer derrière elle.phobie ;
Ne plus pouvoir pratiquer la magie, se retrouver perdue à jamais dans une forêt interminable.but ;
Être une grande divinatrice, écrire des livres d’astronomie.rêve ;
Vivre au sommet d’une montagne, pour être proche des étoiles, et avoir un observatoire au dernier étage de sa maison.régime alimentaire ;
Omnivoresnack préféré ;
Les biscuits sablés, particulièrement s'ils sont recouvert de glaçage bleu. Elle préfère cuisiner ses propres pâtisseries plutôt que de les acheter, mais il arrive parfois de trouver dans ses affaires des bonbons tout droit sortis de la supérette.boisson préférée ;
Le thé à l’hibiscus — elle ne l'avouera pas, mais elle le préfère à Mayfair.caractère
Ses amis l’ont toujours trouvée étonnement calme, ses cousins et cousines ont tout tenté en vain pour la pousser à bout : Arlie ne s’énerve pas, et encore moins en public. Élevée précieusement entre les murs d’un appartement charmant à Marylebone, elle a gardé de l’endroit l’élégance et la prestance. Si elle a pu être très brillante par le passé et exigeante envers elle-même, Arlie a laissé derrière elle l’angoisse de la réussite académique pour la rêverie et les songes. Il lui arrive souvent de sembler ailleurs, et même si elle a l'air distrait, elle n’est pourtant pas si inattentive. Maudite par le troisième oeil, elle paraît passer plus de temps dans ses pensées que sur Terre — mais on le lui en tient pas rigueur. Sa malédiction lui confère des tendances obsessives ; elle fera tout pour mettre le doigt sur le détail clé d'une vision brumeuse, et tend parfois à tenter de trouver du sens dans ce qui n'en a pas. Quand elle est plongée dans un songe, rien ne sert d'agiter la main devant ses yeux ou de crier son nom, elle ne bougera pas tant qu'elle n'aura pas dévoré le dernier morceau de sa rêverie et englouti ses dernières miettes prophétiques.
histoire
Bébé choyé de l’aristocratie anglaise, la demoiselle Baudelaire, à peine sait-elle penser, déjà n'a aucun doute sur sa nature d’étoile.
Brillante et quelque peu tête en l’air, elle baigne dès l’enfance dans les strates académiques de la haute ; envoyée le lendemain de ses premiers pas fouler le parquet des salles de ballet, traînée de canapés de velours en fauteuils à pampilles et de bibliothèques en salles de musique. Elle ne s’accorde aucun faux pas, le dos droit, le regard fixe et les joues roses, n’oublions pas l’écusson des Baudelaire cousu sur le coeur — on lui dit un jour d’hiver qu’elle est destinée à l’université d’Oxford (« Il serait malvenu de ne jamais mettre le pied entre les murs tapissés de notre fortune, Milady » avait dit son oncle d’un rire gras, alors que le majordome remplissait une seconde fois son verre de gin).
Le marbre et la nacre embrument les pensées, la pierre d’automne est dense et les rêveries indociles s’y voient ricocher — les rues d’Angleterre sont traîtres, Arlie n’y erre ni seule ni sans but et de fait, elle n’a pas le temps de songer plus avidement aux mirobolances qui viennent lui embrumer l’esprit de temps à autres.
Alors que la petite prodige se mue en grande enfant à l’allure hypnotique et hypnotisée, on lui voue le délire. Elle se réveille la nuit dans des draps trempés de sueur, entend le vent lui souffler ses secrets et pense que le soleil hurle. « Delirium, comme cette chère Machenka, te rappelles-tu ? » avait cette fois affirmé son oncle alors que la famille avait pris un air grave, les mains crispées sur des tasses de porcelaine d’antan. Évitons les courbettes et annonçons l’évidence, l’éclat de l’aristocratie n’est souvent qu’un reflet traître dans un miroir sale ; le père d’Arlie est le fruit d’une union illégitime (« Machenka était ma grand-mère ? » a rapidement saisi Arlie.), recueilli et élevé comme un Baudelaire, sa place ne fut jamais contestée et il restait droit dans ses souliers vernis, bien qu’il avait appris la vérité par accident lors d’une chicane puérile il y a un certain temps.
On la pense damnée, destinée à perdre la tête et l’esprit. Arlie sait qu’il n’en est rien ; car lorsqu’elle se rend à Whitehaven, dans la demeure printanière de ses grands-parents, loin des tourments de la ville, les secrets que lui souffle le vent sont plus doux, le soleil chante au lieu d’hurler, la mer lui conte ses histoires et les étoiles la bercent. Elle devient chanceuse, rentre avant que la pluie ne s’abatte, évite les bosses impromptues dans le goudron et ne trouve jamais d’asticot dans ses cerises.
Il est presque impossible de la trouver depuis qu’on la croit malade ; on la ballotte de droite à gauche, elle passe peu de temps à Londres, et de plus en plus à la campagne. On l’envoie passer l’été de ses dix ans chez Olga, seule autre enfant de Machenka. Sa tante lui assure qu’elle n’est pas délirante. Arlie le sait déjà, mais elle se trouve tout de même rassurée.
Arlie sait que quelqu’un arrive pour elle, Olga s’étonne de la voir si apaisée. Alors que les deux filles prennent le déjeuner dans la véranda étouffante, Arlie se lève avant même que l’on toque à la porte et salue Ambrose d’une révérence soulagée. Elle ne sait pas quel est cet homme étrange — elle le croit être un voeu, elle le veut être un miracle — mais elle sait ce qu’elle doit lui dire, « Oui, je veux venir avec toi. ».
II
Entre les murs d'Hellébore, Arlie trouve enfin un foyer. À des années lumières du couvert d'argent des restaurants de Mayfair que sa mère adule et qu'elle abhorre, des devantures lumineuses qui tapissent les façades d'Oxford Street et des parties de cricket qui s'éternisent le dimanche après-midi (qu'elle passe à observer puisqu'elle n'en a jamais vraiment saisi les règles).
Quand elle rentre à Londres, pendant l'été, on la trouve changée, grandie et apaisée. Son oncle est sceptique, « On lui bourre le crâne. » chuchote-t-il ; son père est étonné, « Tu es resplendissante ! » s'exclame-t-il en l'embrassant à la sortie du taxi ; sa mère est soulagée, « Tu m'as tant manqué. » souffle-t-elle le visage plongé dans ses cheveux blonds. Ils n'attendent plus d'elle qu'elle rentre à Oxford, mais espèrent secrètement qu'elle se dirigera vers l'Université quand elle sera diplômée d'Hellébore. Il n'en est rien, Arlie a fait son choix. Si pour elle la magie est nécessaire, pour sa famille ce n'est qu'une passade, c'est ce qui la guérira de ses troubles qu'ils appellent encore Delirium, fera cesser ses visions et la rendra aussi pure qu'elle a pu l'être enfant.
je m'appelle noor, j'ai 21 ans et je cherche un forum de RP qui me plaît depuis plus de la moitié de ma vie (sans blague, depuis que j'ai moins de 10 ans je suis passionnée par ça et je me suis toujours pas lancée, j'ai un peu honte d'être aussi timide) — j'aime le cinéma, l'écriture, la photo, tous les trucs basiques d'edgy tumblr girl en 2015, et je rêve d'être scénariste ✷
Dernière édition par Arlie Baudelaire le Mar 15 Déc - 22:48, édité 3 fois