ton parfum léger d ' é t é qui ⠀s ' i n s t a l l e.⠀⠀⠀⠀
Les rayons du soleil qui ne suffisent pas pour réchauffer. On frissonne doucement dans la chemise un peu trop grande et les collants qui ne sont pas épais.
Mais à force d’arpenter les couloirs et de monter et descendre les escaliers, bientôt le froid n’est plus qu’un lointain souvenir. Un arrosoir dans les mains, les gants de jardinage dans la poche, les doigts recouverts de terre qui ne cessent de se salir.
Sophie salue les pots de plantes qui se trouvent dans le couloir, au bord des fenêtres, là où les rayons du soleil passent au travers de la vitre. Elle fait des allers-retours pour chercher de l’eau, arranger les feuilles, retourner encore remplir son arrosoir d’un petit litre.
Parfois, elle cueille des fleurs qui font un peu la tête ou qui ne sont plus très belles.
Et puis, elle passe les tiges derrière son oreille ou dans ses cheveux aux odeurs de mirabelle.
(Et trop souvent, les fleurs finissent par tomber au sol sans même qu’elle ne s’en rendre compte, échouées sur le parquet sans que personne ne s’en soucie. Elles finissent piétinées et quand Sophie retourne sur ses pas, c’est son cœur qui se serre à chaque fois, un peu de tristesse qui l’envahit. Avant de sourire de nouveau et de les ramasser et puis de les cacher entre deux pages d’un gros grimoire pour qu’elles sèchent, et plus tard les exposer, encore plus jolies.)
C’est au détour d’un couloir qu’elle t’aperçoit.
Au loin, la silhouette qui se découpe dans la lumière du soleil, c’est toi.
« Kieran ! Kieraaan ! » elle fait des grands signes, Sophie, elle a posé l’arrosoir exprès pour agiter ses deux bras pour être sûre que tu la vois. « Kieran, bonjour ! »
C’est presque en courant qu’elle te rejoint.
Elle s’arrête à tes côtés, essoufflée, mais avec un grand sourire et l’arrosoir déjà au loin.
(Elle sautille un peu sur place, ses mains qui se referment sur la tienne.) « Comment tu vas, aujourd’hui ? Dis, tu as des devoirs à faire ? Tu es occupé ? Tu veux venir arroser les fleurs avec moi ? »
Comme d’habitude, elle parle trop vite, Sophie, tu sais.
Si bien que ce n’est pas pour te laisser le temps de parler qu’elle se tait, main bien pour reprendre son souffle épuisé.
Et, toujours
⠀⠀⠀⠀toujours
⠀⠀⠀⠀⠀⠀toujours ce grand sourire qui étire les lèvres et réchauffe le cœur presque aussi fort que le soleil.
Mais à force d’arpenter les couloirs et de monter et descendre les escaliers, bientôt le froid n’est plus qu’un lointain souvenir. Un arrosoir dans les mains, les gants de jardinage dans la poche, les doigts recouverts de terre qui ne cessent de se salir.
Sophie salue les pots de plantes qui se trouvent dans le couloir, au bord des fenêtres, là où les rayons du soleil passent au travers de la vitre. Elle fait des allers-retours pour chercher de l’eau, arranger les feuilles, retourner encore remplir son arrosoir d’un petit litre.
Parfois, elle cueille des fleurs qui font un peu la tête ou qui ne sont plus très belles.
Et puis, elle passe les tiges derrière son oreille ou dans ses cheveux aux odeurs de mirabelle.
(Et trop souvent, les fleurs finissent par tomber au sol sans même qu’elle ne s’en rendre compte, échouées sur le parquet sans que personne ne s’en soucie. Elles finissent piétinées et quand Sophie retourne sur ses pas, c’est son cœur qui se serre à chaque fois, un peu de tristesse qui l’envahit. Avant de sourire de nouveau et de les ramasser et puis de les cacher entre deux pages d’un gros grimoire pour qu’elles sèchent, et plus tard les exposer, encore plus jolies.)
C’est au détour d’un couloir qu’elle t’aperçoit.
Au loin, la silhouette qui se découpe dans la lumière du soleil, c’est toi.
« Kieran ! Kieraaan ! » elle fait des grands signes, Sophie, elle a posé l’arrosoir exprès pour agiter ses deux bras pour être sûre que tu la vois. « Kieran, bonjour ! »
C’est presque en courant qu’elle te rejoint.
Elle s’arrête à tes côtés, essoufflée, mais avec un grand sourire et l’arrosoir déjà au loin.
(Elle sautille un peu sur place, ses mains qui se referment sur la tienne.) « Comment tu vas, aujourd’hui ? Dis, tu as des devoirs à faire ? Tu es occupé ? Tu veux venir arroser les fleurs avec moi ? »
Comme d’habitude, elle parle trop vite, Sophie, tu sais.
Si bien que ce n’est pas pour te laisser le temps de parler qu’elle se tait, main bien pour reprendre son souffle épuisé.
Et, toujours
⠀⠀⠀⠀toujours
⠀⠀⠀⠀⠀⠀toujours ce grand sourire qui étire les lèvres et réchauffe le cœur presque aussi fort que le soleil.