Il n'y avait rien de plus importants que les petits rituels.
Il y avait celui de la nuit où la pipe s'enfonçaient dans les lèvres et où la fumée en sortait paisiblement comme si elle n'avait demandé que cela. Elle prenait la forme de ronds blancs s'il était facile de les faire devenir ainsi.
C'était tout un art, et dans un lointain film aimé qu'elle avait vu plus tôt dans son enfance, un des magiciens adorés semblait créer de jolis bateaux de fumée. Elle n'en était pas à ce niveau, mais espérait l'acquérir à force d'entraînement.
Rituel aussi quand elle parcourait les espaces de nature à la recherche d'herbes. Ses mains s'égaraient à gauche et à droite, sur toxique et bonnes senteurs. Avant de les mélanger, Camille s'était renseignée sur les doses, leur toxicité et s'était passionnée pour des herbiers médiévistes, passant des heures à la bibliothèque durant son temps libre, puis à tester, petit à petit, les plantes qu'elle utilisait. Il ne fallait pas croire, parfois, cela ne se passait pas comme prévu. Elle avait beau être prudente, elle se retrouve avec un énorme mal d'estomac une fois car elle eut confondu une herbe avec une autre et se montra plus prudente par la suite, n'utilisant que des plantes qu'elle connaissait, dont elle était sûre.
Fumer ou infuser était différent de manger. Les doses pouvaient être augmentées et on pouvait se permettre plus de choses. Un élément mortel pouvait bien être celui qui vous ferait planer de la plus belle des manières.
Rituel lorsque, fini de trier et prélever les herbes séchées, elle posait ses pieds dans une petite bassine pleine d'eau. Elle aimait ça, l'eau, et tandis que ses pieds remuaient dedans, elle se surprenait à soupirer de la plus belle des manières. Ses paupières se baissaient alors et une fois sur deux, elle s'endormait là.
Enième rituel lorsque vint celui du week-end où elle était familière avec cette jeune fille aux cheveux verts de sa connaissance. Il s'agissait d'une élève d'Hellebore avec qui elle se plaisait à boire le thé – et parfois, quand elles le voulaient, elle lui lisait l'avenir dans les feuilles qui restaient. Cernes sous les yeux, elle mettait son petit matériel dans une sacoche en cuir pour se diriger dans les couloirs obscurs du pensionnat.
Telle une petite souris, Camille grimpait très discrètement les escaliers menant aux étages supérieurs. Se promener avec une telle sacoche dans Hellebore n'était jamais un bon plan, mais si on la trouvait avec, elle pourrait au moins soutenir qu'elle les étudiait – le bon plan.
Elle parvint au dernier et quatrième étage avant de se hisser sur échelle menant au grenier. Celui-ci était relativement confortable – et encore une fois, tout tenait au mot « relativement ». Elle avait pensé se réfugier dans les combles pour ces petites expériences, mais elle ne savait pas vraiment si sa camarade aurait vraiment apprécier se plier en deux pour leurs petites sessions hebdomadaires.
Firenze comme elle n'avaient pas vraiment le droit de se trouver ici...mais à la vue des tapis et de l'apparence habitée du grenier, elle savait qu'elles n'avaient pas dues être les premières à le faire. Première arrivée sur les lieux, elle dressa une vieille table, enleva le bazar accumulé dessus et y mit une nappe qu'elles avaient caché entre deux cartons deux semaines auparavant. Elle était jolie, cousue à la main et avait des motifs de papillons.
Papillon comme celui, grand et blanc, qui voletait à côté de la jeune fille qui s'affairait. Bientôt, il faudrait faire bouillir l'eau : il devait y avoir un réchaud pas très loin dans le fouillis, lui lancer un sort ne devrait pas être difficile.
Il y avait celui de la nuit où la pipe s'enfonçaient dans les lèvres et où la fumée en sortait paisiblement comme si elle n'avait demandé que cela. Elle prenait la forme de ronds blancs s'il était facile de les faire devenir ainsi.
C'était tout un art, et dans un lointain film aimé qu'elle avait vu plus tôt dans son enfance, un des magiciens adorés semblait créer de jolis bateaux de fumée. Elle n'en était pas à ce niveau, mais espérait l'acquérir à force d'entraînement.
Rituel aussi quand elle parcourait les espaces de nature à la recherche d'herbes. Ses mains s'égaraient à gauche et à droite, sur toxique et bonnes senteurs. Avant de les mélanger, Camille s'était renseignée sur les doses, leur toxicité et s'était passionnée pour des herbiers médiévistes, passant des heures à la bibliothèque durant son temps libre, puis à tester, petit à petit, les plantes qu'elle utilisait. Il ne fallait pas croire, parfois, cela ne se passait pas comme prévu. Elle avait beau être prudente, elle se retrouve avec un énorme mal d'estomac une fois car elle eut confondu une herbe avec une autre et se montra plus prudente par la suite, n'utilisant que des plantes qu'elle connaissait, dont elle était sûre.
Fumer ou infuser était différent de manger. Les doses pouvaient être augmentées et on pouvait se permettre plus de choses. Un élément mortel pouvait bien être celui qui vous ferait planer de la plus belle des manières.
Rituel lorsque, fini de trier et prélever les herbes séchées, elle posait ses pieds dans une petite bassine pleine d'eau. Elle aimait ça, l'eau, et tandis que ses pieds remuaient dedans, elle se surprenait à soupirer de la plus belle des manières. Ses paupières se baissaient alors et une fois sur deux, elle s'endormait là.
Enième rituel lorsque vint celui du week-end où elle était familière avec cette jeune fille aux cheveux verts de sa connaissance. Il s'agissait d'une élève d'Hellebore avec qui elle se plaisait à boire le thé – et parfois, quand elles le voulaient, elle lui lisait l'avenir dans les feuilles qui restaient. Cernes sous les yeux, elle mettait son petit matériel dans une sacoche en cuir pour se diriger dans les couloirs obscurs du pensionnat.
Telle une petite souris, Camille grimpait très discrètement les escaliers menant aux étages supérieurs. Se promener avec une telle sacoche dans Hellebore n'était jamais un bon plan, mais si on la trouvait avec, elle pourrait au moins soutenir qu'elle les étudiait – le bon plan.
Elle parvint au dernier et quatrième étage avant de se hisser sur échelle menant au grenier. Celui-ci était relativement confortable – et encore une fois, tout tenait au mot « relativement ». Elle avait pensé se réfugier dans les combles pour ces petites expériences, mais elle ne savait pas vraiment si sa camarade aurait vraiment apprécier se plier en deux pour leurs petites sessions hebdomadaires.
Firenze comme elle n'avaient pas vraiment le droit de se trouver ici...mais à la vue des tapis et de l'apparence habitée du grenier, elle savait qu'elles n'avaient pas dues être les premières à le faire. Première arrivée sur les lieux, elle dressa une vieille table, enleva le bazar accumulé dessus et y mit une nappe qu'elles avaient caché entre deux cartons deux semaines auparavant. Elle était jolie, cousue à la main et avait des motifs de papillons.
Papillon comme celui, grand et blanc, qui voletait à côté de la jeune fille qui s'affairait. Bientôt, il faudrait faire bouillir l'eau : il devait y avoir un réchaud pas très loin dans le fouillis, lui lancer un sort ne devrait pas être difficile.
Dernière édition par Camille Mellow le Sam 22 Aoû - 23:21, édité 1 fois