i must be dreaming
ft. dove tudorElle était, dira-t-on, probablement trop curieuse pour son propre bien. Et il est clair que le mot "interdit" était en désaccord avec tous ses principes. Alors quand sa professeur l'a rappelé sur terre en lui demandant si la vue par la fenêtre était belle, et qu'elle s'est demandée où était la plus belle vue d'Hellébore, Colette n'a pas vraiment prit en considération l'interdiction d'accéder aux toits pour aller mettre à l'épreuve la rumeur de la beauté de la perspective du lac depuis le sommet d'Hellébore.
L'adolescente a attendu l'heure bleue, pour quitter son dortoir. Toute vêtue de velour couleur nuit, illuminé de broderies étoilées ajoutées de sa main au fil doré, elle semble tout apprêtée pour un rendez-vous gallant plus que pour une énième exploration. Mais la jeune fille est une habituée des tenues inapropriées. Sous sa robe lui arrivant aux mi-cuisse, un short noir élastique, mais surtout, une paire de doc aux reflets métalique en cas de besoin d'escalade ou de fuite.
Elle dévale les escaliers avec cette candeur des bons jours, en rien allourdie par son gros sac à dos dont les multiples badges et porte clef claquent au rythme de ses pas. Et jusqu'à la porte des combes, personne ne semble s'intéresser à sa petite escapade. Poussant discrètement la porte du bout de ses phalanges, Colette s'aventure sous les toits de l'école, avançant à pas de loup sur le plancher grinçant pour ne pas attirer l'attention. Une fois la fenêtre atteinte, elle l'enjambe rapidement, et opère en un habile mouvement de pieds sur les tuiles jusqu'à se trouver un coin disrêt et confortable pour s'installer.
La vue, pense-t-elle, est probablement encore plus agréable que ne le laissait entendre la rumeur.
L'adolescente a attendu l'heure bleue, pour quitter son dortoir. Toute vêtue de velour couleur nuit, illuminé de broderies étoilées ajoutées de sa main au fil doré, elle semble tout apprêtée pour un rendez-vous gallant plus que pour une énième exploration. Mais la jeune fille est une habituée des tenues inapropriées. Sous sa robe lui arrivant aux mi-cuisse, un short noir élastique, mais surtout, une paire de doc aux reflets métalique en cas de besoin d'escalade ou de fuite.
Elle dévale les escaliers avec cette candeur des bons jours, en rien allourdie par son gros sac à dos dont les multiples badges et porte clef claquent au rythme de ses pas. Et jusqu'à la porte des combes, personne ne semble s'intéresser à sa petite escapade. Poussant discrètement la porte du bout de ses phalanges, Colette s'aventure sous les toits de l'école, avançant à pas de loup sur le plancher grinçant pour ne pas attirer l'attention. Une fois la fenêtre atteinte, elle l'enjambe rapidement, et opère en un habile mouvement de pieds sur les tuiles jusqu'à se trouver un coin disrêt et confortable pour s'installer.
La vue, pense-t-elle, est probablement encore plus agréable que ne le laissait entendre la rumeur.
notes / j'écris en #336699
merci meri