Aujourd'hui encore, la sirène profitait de l'eau.  En passant près de la rivière, je l'avais aperçu de loin. Ses longs cheveux roses, on ne pouvait pas les manquer. Elle allait passer l'après-midi a barboter, sans doute.
Je passai par mes dortoir, me changeant. Pourquoi ne pas rejoindre le petit poisson après tout ? Le temps était propice, et malgré la fin de l'après-midi qui approchait, la température était encore assez agréable pour se baigner.
Sous un simple t-shirt et une jupe rouge, j'enfilai un maillot de bain une pièce, avant de retourner vers le ruisseaux.
J'approchais, et la sirène remonta finalement.
Je lui souriais, joueuse.

-Ça dépend, laquelle des options te plaît le plus ?

J'enlevai ma jupe et mon t-shirt, dévoilant mon maillot de bain.

-Mais au risque de te décevoir, je suis juste venue profiter de l'eau, petit poisson. Mes yeux me remercie quand même. C'est toujours agréable de voir une sirène dans son environnement naturel.

Je m'assieds a ses côtés, trempant moi aussi mes jambes dans l'eau.
Je la regardais, un rictus joueur et effronté sur le visage:

-Et honnêtement, mes yeux ne sont pas déçu, Olivia.

Je souriais, puis pris doucement la main de la petite princesse avant de lui faire un baisemain.
Puis, je rigolai, tout simplement amusé par la situation se situant entre le flirt et la blague et absolument pas gênée par l’ambiguïté de la scène.  

Olivia adorait sentir mon regard sur elle, je le savais. Pas besoin de le dire à haute voix. Une sirène aimait charmer les hommes, après tout.

-Indiscrète, c'est un grand mot.

Oui, j'aimais la regarder. Je n'allais pas mentir, que ce soit à elle ou a moi. Olivia était jolie. Olivia était une sirène parmi les hommes. Une sirène au corps sculptée et aux beaux cheveux roses bonbons.  
Elle faisait l'innocente. Je souriais. Je voyais bien clair dans son petit jeu, et elle le savait bien.
Je ricanais. Bien évidemment que ses yeux n'était pas déçu. Elle n'aurait pas pu s'empêcher de retourner le compliment. Et puis, tout comme elle, mon corps était sculpté par le sport, par l'exercice quotidien.

-Tu apprécie la vue, ça je n'en doute pas ! Qui n'aimerait pas, après tout.

Je feintais un égocentrisme. Notre petit jeu m'amusait. Était-ce sérieux ? Juste un passetemps ?
Qui-sait ? Mais c'était drôle.
Mais après ces quelques mots, le petit poisson me poussa dans l'eau. Gentiment, pas trop loin (histoire de pas me noyer).
Je clignais des yeux. Passait les quelques secondes de surprises, je me mit à rigoler, moi aussi.

-Tu veux faire de moi une autre sirène c'est ça ? Sache que je ne nagerai jamais aussi bien que toi!
 
Je m'enfonçai un peu dans l'eau, même si c'était un peu frais, c'était agréable.

-Mais dit moi, le petit poisson va me rejoindre, n'est-ce pas ?

D'un mouvement du doigt, je l'invitai à mes côtés. Le petit poisson n'allait pas résister à l'envie de se retrouver dans l'eau avec moi. Barboter à plusieurs, c'était mieux non ?

Visage innocent. Oh, Olivia. Je te connaissais à force. Tu n'a d'innocent que le visage. Une douce sirène ensorcelant les hommes. Ca lui siait parfaitement. Elle s'amuse des autres, Olivia. Et elle aime ça. Est-ce que ça me dérangeait ? Pas le moins du monde. Ça me plaisait. C'était toujours intéressant, de passer du temps avec le petit poisson rose. Vas-y jolie sirène, charme moi, je n'y résisterais pas.

Oui l'eau était relaxante. Mias la présence de la princesse l'étais d'autant plus. Au final, était-je vraiment venu simplement pour me baigner? Il semblerait que non.

Je ricanait. Vilain requin. Et bien, je serai son vilain requin avec plaisir, si elle devient ma sirène l'espace seulement d'un instant. Aussi court soit-il.

Elle retourna dans l'eau, sa demeure, l'endroit ou elle reposait, là ou elle aimait être plus que tout. Son état naturel. Elle préparait quelques chose, je le savais. Mon sourire était provocateur. Vas-y Olivia, attaque moi, dévore moi, je ne suis qu'un simple Homme dans les griffes de la bête.

Le prédateur se jettait sur moi. Le requin me mordit gentiment, me faisant plongeait sous l'eau.
Je reprit mon souffle. Puis je rigolait, moi aussi, restant dans les bras de la jeune fille. Elle aimait m'embêtais Olivia. Et j'aimais ça aussi. Nous étions coordonnée.

-Sacré requin dit moi ! Mais vas-y, fait de moi ton repas, je ne pourrai pas y résister.

Je la regardait, un sourire plein d'émotions sur mon visage. J'affichai la provocation, l'envie, le défi. Vas-y Olivia, n'est pas peur, je ne suis qu'une proie dans les griffes de la bête que tu est, joli sirène m'ayant déjà envoutée.  Je prit sa main dans la mienne, fixant mes yeux dans son regard de jais. Vas-y, petit poisson, je t'attend.

Une main dans mes cheveux. De la douceur dans ses gestes, toujours. Un sourire joueur sur mon visage.

-Peut-être, qui-sait ?

Olivia, tu te jouait de moi. Tu adore ça, n'est ce pas? Jouez avec tes proies, c'est tellement amusant. Tes yeux s'amuse. Tu apprécie ça, Olivia, ce petit jeu, tu t'en délecte. Mais la passion est là, également. On la ressent dans ces prunelles.

-Une invitation ? Plutôt une porte ouverte, à ce niveau.

Des rires franchissent mes lèvres. Était-ce encore un petit jeu ? Rien n'étais sur. Mais c'était toujours amusant. Cette ambiance particulière, dans les bras de la sirène voleuse de cœur. Avait-elle voler le miens ? Pas totalement, pas encore, en tout cas. Je n'étais qu'un petit poisson passant entre les mailles du filet, entrant dans son jeu par amusement, sans trop de sérieux. Mais ce petit poisson jouant entre les mailles... ne pouvait t'il pas finir par se faire attraper ?

Des lèvres sur les miennes. Ça y est. Le prédateur attaquait. Mais étais-je vraiment la proie ? N'étais-je pas moi aussi un prédateur, ayant capturé la sirène ? Un geste agréable, je m'en délectait.
La sirène se sépara de moi, rigolant doucement. Je la regardait. Qu'elle princesse, quand-même Olivia. Une beauté.
La douceur dans mes yeux, c'était assez rare.

-Qu'elle séductrice dit moi.

Voulait-je me faire emporter? Me faire dévorer par ses beaux yeux et ses cheveux roses bonbons? Pourquoi pas, après tout.

Je l'aillai pas me laisse faire.
En retour, je lui volai un baiser. Avec plus de passions.
J'étais peut-être une peu prise au piège, au final.