On y entre par une petite porte déguisée en bibliothèque qui cache un escalier de quelques marches. La pièce est circulaire et éclairée à l'aide de bougies. Le plafond y est assez bas si bien que les élèves doivent s'asseoir sur le sol, couvert de tapis, coussins et poufs confortables. Il y règne souvent une forte odeur d'encens mêlé de poussière. Les élèves travaillent sur des tables basses en bois, généralement en petits groupes.

Grâce à sa forme d’amphithéâtre, il est très facile de voir le tableau du professeur dans cette salle. En entrant, il faut descendre trois petites marches pour arriver au niveau du sol. L’acoustique y est très bonne. Au centre de la pièce se trouve un puits de lumière destiné à inviter les esprits à descendre parmi les élèves.

Première salle à gauche, c'est ici que les cours théoriques sur le bien-être des sorciers ont lieu. L’agencement de la salle change pratiquement à chaque cours, en fonction de la leçon du jour. Il y a un évier au fond de la classe, à côté d'une armoire remplie de produits pour le corps comme des huiles de massages, des crèmes pour les mains ou de simples huiles essentielles. L'atmosphère y est naturellement fraiche et vivifiante.

Situé juste à la fin du couloir, les élèves n'ont pas souvent besoin d'y aller. Mais on rapporte que les murs sont très colorés, couverts de photos du directeur avec son cochon. Il y a d'un côté l'espace avec le bureau, jonché de tas de feuilles, et de l'autre quelques fauteuils autour d'une table basse sur laquelle sont souvent arrangés fleurs et bonbons. Parfois on peut entendre une musique légère s'échapper de la porte et quelques bruits sourds... des pas de danse, peut-être.

Cette porte intrigue tous les élèves. Tout le monde se demande ce qu'elle renferme, pourquoi elle est fermée, et surtout ; comment l'ouvrir, et de nombreuses rumeurs circulent à son sujet. Il y a bien une poignée, mais pas de serrure. Son bois vieilli peint en vert semble résister à n'importe quel choc ou sortilège. Pourtant, il doit bien y avoir un moyen de l'ouvrir... à moins que ce ne soit qu'une simple porte factice.